Ce matin dans Le Devoir nous apprenons que le prix Paul-Émile-Borduas vient d'être attribué à Marcel Barbeau, co-signataire du Refus global. Il est le quatrième signataire du fameux document à recevoir le prix, après Riopelle, Ferron et Leduc.
«Le prix Paul-Émile-Borduas est accordé à une personne pour l'ensemble de son œuvre dans les domaines des arts visuels, des métiers d'art, de l'architecture et du design. Les disciplines reconnues aux fins de ce prix dans le domaine des arts visuels sont la peinture, la sculpture, l'estampe, le dessin, l'illustration, la photographie, les arts textiles, l'installation, la performance, la vidéo d'art et les arts multidisciplinaires. Les disciplines reconnues dans le domaine des métiers d'art sont celles qui se rapportent à la transformation du bois, du cuir, des textiles, des métaux, des silicates ou de toute autre matière.» - Les prix du Québec
Natif de Montréal, Marcel Barbeau s'inscrit, au début des années 1940, au programme d'artisanat en ébénisterie de l'École du Meuble de Montréal.Parmi ses enseignants on retrouve Paul-Émile Borduas avec lequel il découvre sa passion et son talent pour l'art.
Au cours de l’été 1948, il signe le manifeste Refus global et il participe à son impression. Une de ses sculptures, Coquille évoluée des mers brûlantes, y est reproduite. Le manifeste paraît le 8 août et fait scandale dans la société québécoise.
Il est très actif dans le milieu artistique, participe à plusieurs expositions. Il exposera à New York pour la première fois en 1952.
«Fidèle au principe de la spontanéité du geste, il est aussi parmi les premiers à plonger dans l’aventure plus formaliste des années 1960 et devient une des principales figures au Canada de l’op art. On dit de lui également qu’il a décloisonné, par ses expériences des années 1970 avec des danseurs et des musiciens, les limites du tableau, bien avant que l’épithète de « multidisciplinaire » ne fasse partie du vocabulaire.» - Le Devoir
Rétine virevoltante, 1966, de Marcel Barbeau (acrylique sur toile, 203,5 x 203,5 cm) - Le Devoir, 16 nov. 2013 |
Aujourd'hui, à 88 ans, Marcel Barbeau continue de peindre et de sculpter. Il présente son travail dans ce clip vidéo.
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