vendredi 28 février 2014

Nuit blanche du 1er mars

Dans mon billet du 20 février dernier, je vous parlais de la Nuit blanche à Montréal qui se tiendra dans la nuit du 1er au 2 mars, soit demain soir. L'événement se tient dans le cadre de Montréal en lumières.

Voici un article et un reportage intéressant sur la centaine d'artistes qui participeront encore cette année à l'événement Art souterrain.

L'an dernier, cette activité à remporté un franc succès. Si vous manquez la nuit blanche, l'exposition se déroule quand même jusqu'au 16 mars prochain.

Une centaine d'oeuvres exposées dans le Montréal souterrain Photo prise de Radio-Canada.ca

Bonne nuit...

mardi 25 février 2014

Jasper Johns

Jasper Johns (1930-) est l'un des artistes américains à l'origine du pop art. Il est plus particulièrement peintre et dessinateur. On le classe également parmi les artistes évoluant dans les mouvements de l'expressionnisme abstrait et du néo-dadaïsme.

On le reconnait grâce à son utilisation des objets usuels en peinture. Il a également peint une série de drapeaux américains, de cibles, de chiffres, d'alphabet. Sa démarche se résume à mettre en relief des images banales et de les élever au rang artistique. Il tente de sortir de la barrière au sens établi.



Homosexuel, il fera la rencontre de Robert Rauschenberg qui devient son amant et vivra avec lui pendant de nombreuses années.Ils  travaillent dans le même atelier ce qui les pousse à collaborer. Fasciné par le travail de Marcel Duchamp, il essaie le ready made mais fabriqué. Ceci l'amènera à ses premiers drapeaux, cibles, etc. Il obtiendra un succès immédiat avec son exposition en 1958 chez Leo Castelli.

Your morning shot

Il peint une série de toiles en 1959 selon les caractéristiques de l'expressionnisme abstrait mais en y intégrant dans ses toiles des lettres. À compter de cette époque, les couleurs primaires deviennent importantes dans la recherche de l'artiste. Selon certains historiens, l'influence de Sonia Delaunay se fait remarquer dans le rythme des couleurs et les rayures. Il intègre de plus en plus les objets dans ses peintures

Fin des années 1950, il réalise ses premières sculptures. Des ampoules et des cannettes de bière qu'il coule en bronze.


Jasper-2Light bulb I, 1958  

Jasper Johns Artist Jasper Johns is presented with the 2010 Medal of Freedom by U.S. President Barack Obama during an East Room event at the White House February 15, 2011 in Washington, DC. Obama presented the medal, the highest honor awarded to civilians, to twelve pioneers in sports, labor, politics and arts.
President Obama Honors Medal Of Freedom Recipients, 2011



lundi 24 février 2014

Mario Merz

Mario Merz (1925-2003) est un artiste italien que l'on rattache à l'Arte povera. Durant la 2e Guerre mondiale, membre d'un groupe antifasciste, il est arrêté et emprisonné. Durant cette période il dessine sur tout ce qu.il peut trouver. À sa libération, il s'adonne à la peinture. Il touche à l'expressionnisme abstrait puis se livre à un traitement informel de la peinture. Il abandonne la peinture au cours des années 1960 pour expérimenter des matériaux tels les tubes au néon et créer des assemblages tridimensionnels qu'on nommera «peintures volumétriques».

Città Irreale, 1968, collection Stedelijk Museum


Il devient vite un élément de important du groupe Arte povera en 1967. On retrouve alors des références au climat social et politique des années 1968 dans ses œuvres. Ses œuvres montrent une apparente simplicité dans lesquelles les éléments naturelles sont de même valeur que les créations humaines.

On le reconnait facilement grâce à ses «igloos», réalisés dans les matériaux les plus diversifiés (verre, plomb, terre, pierre, etc.). En 1970, il introduit dans ses œuvres la suite de Fibonacci, symbole de l'énergie inhérente de la matière et de la croissance organique,Il est presque inquiétant de voir comment cette progression, adaptée pour observer la croissance dans la nature, peut atteindre des proportions effrayantes lorsqu'elle est appliquée à des objets.

Mario Merz: Igloo Nero Igloo Nero
Par la suite, «il introduit la figure symbolique de la spirale, associée à celle de la table, sur la surface desquelles il disposait des fruits ou des légumes de sorte que, laissés à leur destin naturel, ils introduisent dans l'œuvre la dimension du temps réel.» - Wikipédia
Tavola a spirale, 1982

Il retourne à l'art figuratif à la fin des années 1970. Il dessine de grandes images d'animaux, les définissant comme préhistoriques, sur des toiles de grandes dimensions non encadrées.
Animale terribile, 480 x 360

dimanche 23 février 2014

Bauhaus et Constructivisme

Nous revenons ici aux années suivant la Première guerre mondiale qui est venue anéantir toutes les idées de progrès et de paix universelle. Presque simultanément, entre 1917 et 1920, naissent parallèlement des expériences de changement en Allemagne avec le Bauhaus, en Russie avec le constructivisme et en Hollande avec le mouvement De Stijl. Ces trois mouvements se caractérisent par l'intérêt pour l'abstraction picturale et, en partie, par la pensée socialiste.

L'art abstrait devient la réduction du langage à ses données objectives et veut refléter la conscience de l'époque. On veut faire tomber le mur de dédain entre les artisans et les artistes. Vœu pieux car on sent encore la démarcation de nos jours.

Le Bauhaus ou «maison de la construction» est une école d'art et métiers fondée en 1919 par Walter Gropius. On veut pouvoir régler le problème des qualités opérationnelles dans le domaine du produit industriel et de l'objet usuel. On fait appel aux architectes, peintres, techniciens, sculpteurs afin de travailler de concert dans ce grand projet. On y retrouve, entre autres, Kandinsky, Klee, Moholy-Nagy, Albers et plusieurs autres. On commence à parler de forme dans les objets et c'est ainsi que nait la notion de design.

Façade du bâtiment du Bauhaus à Dessau

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De son côté, le constructivisme se «construit» à compter du début du XXe siècle. Tatline devient aussi précurseur au mouvement constructiviste russe qui sera finalement formé en 1919-1920. Toute analogie avec les mouvements de l'époque (cubisme, futurisme, dadaïsme) sont discutées ou réfutées. Cependant, tous rejettent l'art bourgeois. On veut réaliser des environnements fonctionnels de taille humaine plutôt que des édifices pompeux élevés à la gloire du pouvoir politique.

Maquette Monument à la Troisième internationale (Tour Tatline), 1919

Ci-haut, seule la maquette ne fut réalisée. Si la tour avait vue le jour, elle aurait dû être plus haute que la Tour Eiffel. 
«Une spirale d'acier s'élevant dans le ciel symbolisait l'élan utopique du chemin entrepris par la révolution; à l'intérieur, tois immenses solides (un cylindre, une pyramide et un cube), tournant à des vitesses différentes, auraient rythmé l'ère nouvelle).» - Sproccati, Sandro. -- Guide de l'art.
L'arrivée de Staline au pouvoir et sa dictature corrodant toute possibilité de libre pensée signera la fin  de l'avant-garde. 


vendredi 21 février 2014

Aparté

Un nouveau magazine littéraire est né, mais ce n'est pas n'importe lequel. Aparté est un magasine entièrement numérique et... gratuit. Réalisé par les Éditions Alto, on y retrouve bien entendu de la littérature, des entrevues, des extraits de livres présentés dans le catalogue mais également des articles qui présentent le travail d'artistes visuels. Dans ce tirage, nous retrouvons les artistes Amy Friend et Lars Henkel qui est également connu comme illustrateur pour des revues, des livres.

Amy Friend

Je vous invite à lire l'article sur le site de Radio-Canada qui nous présente ce tout nouveau magazine et à vous rendre directement en ligne pour le consulter. Les Éditions Alto publient des auteurs connus de la littérature d'ici et d'ailleurs ainsi que plusieurs auteurs de la relève tels Jean-Marc Vallée, Robert Lepage, etc.

La revue est quadrimestrielle, publiée trois fois par année.

jeudi 20 février 2014

Petites nouvelles de Montréal

Aujourd'hui débute à Montréal le 15e festival Montréal en lumières et ce jusqu'au 2 mars. Des activités pour toute la famille et pour vous en mettre plein la vue. C'est une belle façon de se réapproprier l'hiver qui n'en finit plus. Vous trouverez toutes les informations relatives aux nombreuses activités sur le site du festival.

Comme vous le savez, c'est dans le cadre de ce festival qu''on peut vivre la fameuse Nuit blanche qui, cette année se déroulera le 1er mars. Plus de 200 activités se tiendront durant la nuit.

Et, tant qu'à être à Montréal, pourquoi ne pas profiter de l'occasion pour visiter le Musée d'art contemporain et/ou le Musée des beaux-arts de Montréal qui présentent conjointement l'exposition 1+1=1. Dans le cadre de cet événement, les deux musées s'associent pour une rencontre des œuvres issues de leurs collections respectives. À voir le reportage de Tanya Lapointe de Radio-Canada sur l'événement.qui sera présenté à compter de demain jusqu'au 15 juin 2014.

Et, pour terminer, allez faire ce petit test de notre Musée national des beaux-arts de Québec qui présente aussi quatre nouvelles expositions... J'y ai découvert que je suis associée à... Riopelle. Wow! Et c'est au MNBAQ qu'on peut admirer Hommage à Rosa Luxembourg de Riopelle... une merveille que je ne me lasserai jamais de contempler

MBAM

mercredi 19 février 2014

Alexandre Rodtchenko

Nous parlons beaucoup de la Russie en ce moment avec les jeux olympiques alors pourquoi pas un billet sur un artiste russe. Alexandre Rodtchenko (1891-1956) est peintre, sculpteur, désigner et photographe associé au constructivisme russe.

Après des études aux Beaux-arts, il participe à l'exposition du Magasin dès 1916 avec plusieurs artistes de l'époque. Par la suite, il dessine des projets de lampes pour un café. De là, son travail comme designer prendra son essor. Il sera parmi les fondateurs du Syndicat des artistes peintres et enseignera, comme plusieurs autres artistes d'avant-garde russe, dans les écoles d'art créées à la suite de la Révolution.

En réaction avec l'exposition Blanc sur blanc de Malevitch, il présentera la sienne intitulée Noir sur noir en 1919. Cette exposition marquera le début des photo-montages et des collages. Il présentera plusieurs expositions avant de signer un manifeste dans lequel il s'engage à abandonner la peinture pour produire des objets utilitaires. C'est à cette époque que nait le mouvement constructiviste.

Il réalisera de nombreuses affiches politiques de toutes sortes (politique, films, etc.) et des illustrations pour différentes maisons d'édition. Il se tourne vers la photographie par la suite tout en recherchant des points de vue inhabituels. 

  Radio auditor, 1929

Il réalisera plusieurs ouvrages illustrés par la suite. Il quitte la Russie durant le seconde guerre mondiale et continue de publier des albums par la suite montrant la grandeur de l'Union soviétique.

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lundi 17 février 2014

Emil Nolde

Emil Nolde (1867-1956) est un peintre et aquarelliste allemand. Il s'inscrit dans le mouvement expressionniste. Il a fait des études en art et enseigné le dessin. 

Le contact avec des œuvres de Gaugin et de van Gogh influencera son travail. Il expose à partir de 1906, notamment avec le groupe "Die Brücke" (Le Pont) qu'il quitte peu de temps après son adhésion. Sa thématique à l'époque est plutôt florale. Lors de son passage à Berlin, il fait la rencontre d'Edvard Munch et s'inscrit à la Sécession berlinoise. Cependant, mal à l'aise au sein de ce groupe, il crée la nouvelle sécession avec d'autres artistes.

Sa thématique se transforme, sujets religieux et des marines dont certaines frôlent l'abstraction. Il utilise toujours des couleurs pures et peint en aplats. 

Mask Still Life III - Emil Nolde
Mask still life III, 1911
Nadja, 1919, huile sur toile 
 Peu avant la 2e guerre mondiale, il adhère au parti nazi en espérant être protégé par le régime. Malheureusement, Alfred Rosenberg qui conseille Hitler en matière d'art le dénigre. On lui ordonne de cesser de peindre ce qu'il refuse. On l'expulse alors de l'Académie des arts. Beaucoup de ses œuvres seront alors confisquées et même détruites par les nazis lors de la campagne de «l'art dégénéré». Il se retire et peint, à ce moment, de nombreuses aquarelles qu'il nomme ses «tableaux non-peints», faisant ainsi allusion à son interdiction de peindre. Il reprendra les thématiques de ces aquarelles par la suite avec ses grands formats et la peinture à l'huile.

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On connait surtout de lui ses tableaux impressionnistes. On y retrouve des thématiques religieuses, des marines, des paysages, des scènes de danse et des masques. Durant la 2e guerre mondiale, il a surtout utilisé l'aquarelle qu'il complète avec de la craie et de l'encre de chine. Il a aussi fait de la lithographie, de la gravure sur bois et de l'eau-forte.

samedi 15 février 2014

Ken Nicol et l'art conceptuel

À la Galerie Antoine Ertaskiran se tient l'exposition Every3point65 de l'artiste torontois Ken Nicol jusqu'au 1er mars. L'article La vie au compte à rebours de Nicolas Mavrikakis dans Le Devoir vous donne les informations intéressantes sur la démarche de l'artiste et les principes de l'art conceptuel.

Intéressant de voir comment l'artiste nous fait voir que la vie se déroule une seconde après l'autre. Sa recherche est quasi obsessionnelle... il faut le faire de compter les grains de sel dans un sachet. L'idée de répétition, de multiplicité, de nombre nous rappelle que notre société est obsédée par la quantité.

Intéressant, sur le site web Best of Toronto Nicol y apparait comme «Best conceptual artist». Un artiste et une recherche qui m'apparaissent très intéressants à découvrir, ici même à Montréal.

Ken Nicol, Sachet de sel 12 372 (détail), 2013. 
Sachet de sel 12 372 (détail), 2013. Photo Richard-Max Tremblay (Le Devoir, 2014-02-15)

vendredi 14 février 2014

Restauration des œuvres d'art

Les nouvelles technologies permettent maintenant de restaurer les œuvres d'art sans endommager les tableaux. Je vous laisse lire l'article de Jean-Louis Santini dans La Presse. Il nous parle comment la spectroscopie et la nanotechnologie permettent aujourd'hui de faire revivre les couleurs des œuvres de plusieurs peintres et, également, de déterminer le genre de peinture utilisée par l'artiste. On dit que Picasso utilisait de la peinture en bâtiments pour peindre certaines de ses toiles.

D'un autre côté, le gouvernement du Québec met en ligne des procédures pour la conservation des œuvres d'art  public. Il est toujours intéressant de consulter ces informations lorsqu'on veut prendre soin d'une pièce à laquelle nous tenons particulièrement.

Centre de restauration de Vesoul 

Voici un clip vidéo qui montre les techniques traditionnelles de restauration d'un tableau. Travail de patience, l'artiste restaurateur ne doit pas endommager l’œuvre.

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dimanche 9 février 2014

Petites notes

Suite au décès de Fernand Leduc le 27 janvier dernier, je vous invite à lire les articles que lui a consacré Le Devoir (du moins ceux qui ne sont pas verrouillés). Je vous invite également à relire mon billet du 19 janvier dernier. J'ai peut-être eu un pressentiment inconscient à ce moment-là... mais je ne peux l'affrmer.

L'exposition  L'oscillation du visible de l'artiste Olivia Boudreau se tiendra du 13 février au 12 avril à la Galerie Léonard et Bina Ellen,1455, boulevard de Maisonneuve Ouest, LB-165 à Montréal. Je vous invite à lire l'article de Jérôme Delgado dans Le Devoir. Il y joint également une révision des expositions de l'artiste.

Olivia Boudreau, <em>Your Piece</em>, 2007, vidéo hd, couleur. Olivia Boudreau, Your Piece, 2007, vidéo hd, couleur

Je retourne encore une fois en Outaouais, espérant que mon séjour sera un peu plus court que la dernière fois. Je ferai donc, encore une fois, le blogue buissonnier...

samedi 8 février 2014

Lazar Lissitzky

Lazar Lissitzky ou « El Lissitzky » (1890-1941) est un peintre, photographe, architecte et designer d'avant-garde russe.

En 1917, il se retrouve au cœur de la révolution russe et du même coup des changements de l'art russe. Par la suite, avec sa rencontre avec Malevitch, il s'associe au mouvement du Supprématisme russe. C'est à ce moment qu'il crée son premier «Proun» (Projet pour l'affirmation du nouveau). Il devient alors créateur.

En 1920, il rejoint Vladimir Tatline et le mouvement du Constructivisme russe qui se développait parallèlement au Suprématisme. Il rencontre peu après à Berlin Moholy-Nagy, Mies van der Rohe, Richter et Arp. Avec eux, nait le Groupe G. Il fera alors le lien entre l'abstraction et les recherches du Bauhaus et De Stijl auquel il se rallie par la suite. Ses affiches réalisées à cette époque influenceront les futures générations d'artistes.

El Lissitzky Autoportrait

Durant ces années, il collabore à la revue Merz avec Kurt Schwitters. Il séjourne quelques années à Hanovre à la fin des années 1920 et y crée le Cabinet des abstraits qui sera détruit également par les nazis en 1937 en tant qu'art dégénéré. Il retourne dans son pays à la fin des années 1920 où il poursuit ses activités artistiques. Il réalisera ainsi de grands projets jusqu'à ce que sa santé ne l'en empêche. Il reste cependant l'un des hommes importants dans la construction des grands projets de Staline..Il est le chef pour la conception du pavillon soviétique lors de l'Exposition universelle de Paris puis de l'Exposition universelle de New York en 1938.




vendredi 7 février 2014

Kurt Schwitters

Kurt Schwitters (1887-1948) est un sculpteur et peintre allemand.Il devient l'un des principaux artistes du mouvement Dada à Hanovre. Il crée simultanément un autre mouvement, le «Merz». Ce mouvement cherche fait entrer la réalité quotidienne dans l'art en utilisant les rebuts des industries. L'art Merz touche aussi les disciplines architecturale, dramatique et poétique. Il faut ajouter que Schwitters est également poète.

Il a également influencé le mouvement néo-dada américain et, notamment Robert Rauschensberg.

D'abord peintre figuratif, il laisse définitivement cette voie pour se tourner vers l'abstraction en 1918. Il utilise les détritus de toutes sortes et assemble ses matériaux par le collage afin de créer un effet harmonieux.

Il crée dans sa maison à Hanovre une structure en plâtre qui est traversée de tiges et de poutrelles appelée colonne Schwitters (MERZbau) dans laquelle il encastre ses œuvres ainsi que celles de ses amis. Cette construction envahit peu à peu toutes les pièces et  les étages de la maison et Schwitters lui donne le nom de Merzbau (construction Merz). La maison fut détruite lors des bombardements d'Hanovre en 1943, mais reconstruite en 1990 au Sprengel Museum d'Hanovre puis, en 1993, dans une version réduite, pour la Biennale de Lyon.


Il se lie d'amitié avec les constructivistes Theo van Doesburg et El Lissitsky par la suite avec lesquels il publie la revue Merz. Il quitte l'Allemagne en 1937 et ses œuvres sont retirées des musées. En 1946, il s'installe en Angleterre où il se lance dans un projet dans l'esprit du Merzbau, la grange Merz.

jeudi 6 février 2014

Paul Cézanne

Paul Cézanne (1839-1906) est un peintre français impressionniste que l'on classe aussi parfois dans le postimpressionnisme. On le considère également comme précurseur du mouvement cubiste.

Il a côtoyé Renoir, Zola, Monet, Sisley et Pissarro avec lequel il peindra par la suite. Après des études en droit, il décide de se tourner vers la peinture dès 1862. Lors de sa première exposition avec les impressionnistes en 1874, le public est scandalisé par ses peintures. Ce public qui aura toujours du mal à reconnaître la valeur de ses œuvres jusqu'à son décès. Zola disait de Cézanne que ce dernier n'était jamais satisfait de son travail.

Parmi les impressionnistes, l’œuvre de Cézanne est la plus controversée. Son travail évolue durant sa vie artistique. De 1862 à 1870  période influencée par Delacroix et Courbet. Ses textures sont épaisses, ses fonds sont noirs et ses toiles sont sombres.

Puis, influencé par Pissarro, Cézanne passe à sa période impressionniste. Les touches encore épaisses deviennent plus subtiles. Cependant, même dans cette période il cherche à exprimer le volume plus que l'atmosphère et la lumière, comme le prône la théorie impressionniste. Mais son art dépasse le mouvement impressionniste.

Nous retrouvons également dans son œuvre beaucoup de natures mortes qui se prêtent bien à sa recherche dur le volume et l'espace, la forme et la couleur. Cette recherche, mal reçue à son époque, est par la suite devenue l'une des caractéristiques du peintre.

Le clip vidéo suivant présente l'ensemble de son œuvre.

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mercredi 5 février 2014

Robert Motherwell

Robert Motherwell (1915-1991) est un peintre et dessinateur américain associé à l'expressionnisme abstrait. Il a étudié les beaux-arts et obtenu son diplôme de l'Université Stanford en 1937. Il a fait une visite en Europe en 1935 où il rencontre les surréalistes en France et s'initie à l'écriture automatique.

Il retourne à Paris en 1938 et exposera en 1939 à la Galerie Raymond Duncan. Il s'installe à New York lorsqu'il revient aux États-Unis en 1940. Il y retrouve les surréalistes exilés (Masson, Duchamp, Ernst, et plusieurs autres) et expose avec eux par la suite en 1942 (First papaers of surrealism) malgré le fait qu'il ne se considère pas sa peinture comme surréaliste.

Il écrit beaucoup et participe à la publication de textes théoriques The Documents of Modern Art, collection dédiée à l'art européen. Il fonde avec Rothko et Newman l'école Subjects of the Artists et donne des cours au Hunter College à New York. Il représente les États-Unis aux Biennales de Venise (1950) et de Sâo Paulo (1961)

 Le noir et le blanc sont les «couleurs» à la base de l'art de Motherwell. Le noir signifiant la mort et l'angoisse tandis que le blanc incarne la vie. Il dessine à partir de la vie et non de la nature. Il dessine pour résoudre les problèmes d'images et en découvrir de nouvelles. Il peint sur le sol lorsqu'il commence une toile et, par la suite, termine l’œuvre à la verticale. Il tourne autour de la toile au sol ce qui lui permet d'ajouter à la composition.

Elegy to the Spanish Republic, 1970, huile sur toile

Ce vidéoclip de Art populus nous présente l'ensemble de son œuvre sur une pièce de Léo Ferré Ne chantez pas la mort. Il existe d'autre vidéoclips qui nous présentent Motherwell en entrevue et où on peut le voir travailler.

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mardi 4 février 2014

Jonathan Fournier poursuit sa lancée

Désolée de ne pas avoir pu donner signe de vie avant ce matin. Mon séjour en Outaouais a tourné tout autrement au programme prévu originalement.

Dans mon billet du 30 août 2013, je vous parlais de Jonathan Fournier, jeune artiste de l'Outaouais. Disons que les choses évoluent très bien pour lui.

Ayant reçu une invitation de l'ambassadrice de la Société Nationale des Beaux-Arts du Canada à représenter le Canada à l'exposition qui se tiendra lors de la Coupe mondiale de soccer qui se tiendra au Brésil en juin 2014. Si une de ses toiles est choisie, elle sera exposée à New-York. 

L'exposition est organisée par l'artiste Leda Maria do Prado.L'exposition se nomme Show de Bola est organisée sous le thème de la balle de soccer, comme un globe terrestre. La thématique se base sur le fait que nous partageons tous une même planète et devrait imager la diversité culturelle mondiale.

Pour tous les participants, gagnants ou non, il y aura impression de catalogues et une grande diffusion dans les médias. Cela demeure très intéressant pour la publicité qui découlera de la participation à cette exposition d'envergure.

Souhaitons-lui bonne chance pour cette exposition.

D'autres projets sont également en préparation selon son gérant Claude Laberge. Nous y reviendrons dans un prochain billet lorsque les projets embryonnaires seront un peu plus avancés.