Peu importe le médium?

Les femmes en art brillent par leur originalité et les différents médiums employés pour réaliser des toiles, bijoux, sculptures. En fouillant sur le Web, j'ai fait la rencontre de Simone Pheulpin. Sculpteure française, selon Wikipédia, «son travail réside dans le pliage minutieux et répétitif de bandes de coton non blanchi, non décati, rêche, des Vosges. Son façonnage est permis par des attaches non visibles, épingles qu'elle dissimule au cœur de l’œuvre. Il en découle un univers qui apparaît tantôt minéral, tantôt végétal, reflet du monde naturel».

Ce qui me touche le plus dans ses sculptures, comme vous le remarquerez n'a rien à voir avec la couleur, c'est le mouvement. À partir de bandes taillées plus ou moins larges dans le tissu, elle sculpte ces bandes et crée des œuvres monochromes de tous formats, de toutes formes. Le mouvement réalisé à travers les assemblages ressemble à celui que je tente de reproduire dans mes toiles. Cela m'inspire.

Simone Pheulpin parle de sa démarche dans ce petit reportage que vous pouvez visionner sur arte. C'est une artiste qui crée avec un matériau peu conventionnel mais les résultats m'enchantent. Elle travaille avec une grande minutie et certaines de ses sculptures comptabilisent , vous le constaterez, plusieurs heures de travail.

Par simple curiosité, considérez-vous Madame Pheulpin comme une véritable artiste ou plus comme une artisane? Selon vous, le médium utilisé la fait-elle voir plutôt comme une artisane?

Failles, Simone Pheulpin