dimanche 30 juin 2013

Pink Martini

J'ai raté le spectacle de Pink Martini jeudi dernier à la Place Wilfrid Pelletier à Montréal dans le cadre du FJM. Difficile de savoir qui avait assisté et cherchant en vain un article dans les journaux francophones de Montréal, j'ai trouvé l'information cherchée dans The Gazette, dans Sors-tu? et dans Le Huffington Post et avec un clip vidéo en prime dans ce dernier.

Tout ça pour vous dire que j'aime beaucoup ce groupe et qu'il semble que cela vallait la peine d'assister à son spectacle. En plus ils ont donnée quelques extraits des chansons de leur prochain album Get Happy qui sortira en septembre prochain.

Festival de Jazz de Montréal 2013  | Pink Martini à la Place des Arts 
Pink Martini 

Allez consulter la programmation du Festival de jazz de Montréal pour aujourd'hui. Beaucoup de spectacles à voir dont certains gratuits.

samedi 29 juin 2013

L'Étranger de Ferrandez?

Naturellement que beaucoup de personnes se souviendront avoir lu L'Étranger d'Albert Camus, dans un cours de philo ou de littérature ou encore simplement pour soi. En gros, on se souviendra de Meursault qui a tué un homme, et va être condamné à mort. Mais le jury est-il plus sensible à cet assassinat, ou à l'indifférence affichée de l'accusé lors de l'enterrement de sa mère ?

Ferrandez est d'origine algérienne. Il est l'auteur des Carnets d'Orient qui racontent l'histoire de l'Algérie en BD et publiés chez Casterman  Par la suite, il s'est penché sur L'hôte de Camus et maintenant vient de publier L'étranger. Vous trouverez, dans le dernier lien, les explications de l'auteur sur trois planches de sa BD, comment il s'y est pris pour rendre le texte de Camus.

Alors pour les nostalgiques, pour les fans de Camus, pour ceux qui sont curieux de voir comment on a pu transposer le texte du philosophe en BD, voici les informations sur cet ouvrage.

L'Étranger


Par : Jacques Ferrandez
D'après l'œuvre d'Albert Camus
Collection : Fétiche 
Éditeur : Gallimard
ISBN : 9782070645183

   

vendredi 28 juin 2013

Lee Krasner

J'ai écrit un billet il y a quelques temps sur Jackson Pollock, artiste du mouvement expressionnisme abstrait américain. Je n'ai pas, à ce moment, présenté sa compagne de vie Lee Krasner (1908-1984) qui a fait partie du même mouvement artistique..

Lee Krasner a toujours cru en Pollock et fait passer son art avant le sien. De plus, le milieu artistique new-yorkais dans lequel elle évolua était rempli de préjugés antiféministes. Elle a eu à faire preuve de beaucoup de force et d'énergie pour réussir à faire reconnaître son talent.


Dans le clip vidéo on dit qu'elle avait à s'adapter à l'espace qui lui était réservé pour peindre. Alors que Pollock peignait à même le sol, elle se contentait d'un chevalet dans un espace restreint. Elle fut à l'origine de la numérotation des toiles de Pollock plutôt que de leur donner un titre. De ce fait, le spectateur regarde l’œuvre pour ce qu'elle est, «...They make people look at a picture for what it is - pure painting».

Après sa mort, se crée "The Pollock-Krasner Foundation, INC.", organisme qui aide financièrement les artistes dans le monde. Cette fondation travaille en collaboration avec l'Université d'État de New York à Stony Brook.

http://artobserved.com/artimages/2009/03/armory-modern-robert-miller-lee-krasner-series.jpg Peintures de Lee Krasner à la Robert Miller Gallery

jeudi 27 juin 2013

Impossible de passer outre

Demain, 18 juin 2013, s'ouvrira la 34e édition du Festival du jazz de Montréal.  Même s'il est un peu tard pour les spectacles en salle, la programmation reste très intéressante pour les spectacles en plein air... en espérant que dame nature soit indulgente pour les festivaliers.

Comme d'habitude, les grands noms côtoient de jeunes talents prometteurs. Il y en aura pour tous les goûts. Cette édition est consacrée à Dave Brubeck, pianiste et compositeur américain, décédé l'an dernier.

Voilà une belle occasion de rencontre avec des amis. Le festival se terminera le 7 juillet prochain.


mercredi 26 juin 2013

Le spectateur, encore et toujours

L'artiste se situe dans un milieu social et politique. «L'art [...] une activité qui se lie au commun et entre, à ce titre, dans la sphère politique (espace public d'exposition, sphère publique de jugement...).» 
(A. Caillet, L'artiste, la critique et l'espace public, in Revue Proteus, no 3)

En effet, si l'artiste garde ses œuvres dans son atelier ou dans un espace de rangement quelconque, son œuvre ne termine pas la séquence où elle se complète entièrement. Le spectateur placé devant une œuvre exposée fait en sorte que commence le travail de cette œuvre. Celle-ci est une confrontation à lui-même, une enquête, une curiosité... Il aime ou non ce qu'il regarde. À travers son expérience, ses connaissances, ses goûts, son appartenance sociale, ses convictions politiques, etc., il apprécie ou rejette la toile ou la sculpture qu'on lui présente. L’œuvre prend enfin «forme».

Voilà ma réflexion de ce matin... Peu importe la forme d'art, l’œuvre doit, à un moment donné, pouvoir être offerte aux autres, au moins à une autre personne. De mon côté, je vous propose celle-ci aujourd'hui. Elle n'est pas récente mais fait partie du paysage de vie de mon amie Lise depuis toutes ces années. En espérant qu'elle ne soit pas déçue que je vous la fasse voir. Naturellement, la toile est beaucoup plus belle dans la réalité. Mais, c'est ma façon de dire à mon amie que je pense à elle...


Envol d'un papillon sur les ailes de ta rose, Techniques mixtes, 36 x 36 po, 2006

mardi 25 juin 2013

Inferno

Je viens de terminer le nouveau Dan Brown, Inferno. J'ai aimé de façon globale même si ce dernier roman ne dépasse pas le suspense du Code Da Vinci, Anges et démons ou encore Le symbole perdu. On finit par deviner avant qu'il ne le dise certains détails de l'aventure de Robert Langdon (encore lui), aventure un peu tirée par les cheveux. Mais, au moins, je vois Tom Hanks lorsque je m'imagine le professeur spécialiste de symbologie...

Pour le reste, on se retrouve dans un univers dantesque, dont le titre Inferno, le célèbre enfer de La Divine comédie. Je vous laisse le soin de découvrir ce roman par vous-mêmes. Ce que j'aime de Dan Brown, ce sont les descriptions qu'il fait des œuvres d'art dont il est question dans le roman. Autant les descriptions des toiles, des sculptures,  des lieux où l'action se passe, des architectures diverses. On a l'impression de tout voir en même temps que les protagonistes du roman. Cependant, ces descriptions peuvent agacer certains lecteurs. Si vous avez aimé les trois premiers romans, vous risquez d'être un peu déçu mais vous tournerez tout de même les pages assez facilement rassurez-vous.


Qui est diable et qui est Dieu? Il faut attendre la fin (ou presque) pour le découvrir. Une intrigue plus contemporaine que les trois premiers romans de Brown, une fin qui est moins «infernale» qu'annoncée, peut-être que la recette s'épuise mais on en arrive tout de même à se laisser embarquer dans l'histoire malgré certaines «coïncidences» un peu «cinématographiques» qui arrivent pile au bon moment.


  


lundi 24 juin 2013

La machine consciente

Si vous passez au coin de Berri et Cherrier à Montréal, vous pourrez admirer la murale La machine consciente de Rafael Sottolichio, produite par l'organisme MU. Vous trouverez les informations sur le site de Rafael.

 

Et en ce 24 juin 2013, je souhaite une bonne fête à toutes les Québécoises et à tous les Québécois.

dimanche 23 juin 2013

«La bibliothèque boîte à surprises»

En consultant Le Devoir ce matin, je remarque un article qui me touche particulièrement. Vous qui connaissez mon parcours professionnel et artistique, vous comprendrez facilement cet intérêt.

Rien en particulier, une installation sonore de Chantale Laplante, «artiste sonore, compositrice et pianiste de formation», a présentement lieu jusqu'au 26 juin à la bibliothèque du Goethe-Institute de Montréal (1626, boul. St-Laurent). Pas énormément de temps pour aller  la découvrir mais si vous avez cette chance vous m'en reparlerez.

Rien en particulier propose une installation sonore atypique et immersive.  Photo Le Devoir, 2013-06-22

Des fragments sonores invitent le spectateur à poser un regard sur quelques bouquins, CD ou DVD puisés dans la collection de la bibliothèque et qui auraient pu être oubliés sans cette installation. Ce sont des enregistrements sonores qui s'activent en fonction des mouvements des personnes qui errent dans les rangées de livres.

Et les livres qui sont ciblés sont des œuvres récentes du répertoire allemand. À découvrir...

samedi 22 juin 2013

Le projet peinture

Je rédige un court billet ce matin. Si vous avez le temps de passer par la Galerie de l'UQÀM, vous pouvez admirer l'exposition Le projet peinture : un instantané de la peinture au Canada. Cette exposition met en vedette 60 artistes de milieux différents. L'article du Devoir que j'ai intégré vous donnera plus d'information sur plusieurs d'entre eux.

De gauche à droite : Sky Glabush, 3 way, 2013, Huile sur toile.
Shaun Morin, See Through, 2012, Acrylique et huile sur toile Photographie tirée du journal Le Devoir, 2013-06-22

Le pavillon Judith Jasmin de l'UQAM se trouve au 405, rue Ste-Catherine est. (près du métro Berri-UQAM). L'exposition se termine le 7 juillet. Bon week-end!

vendredi 21 juin 2013

1,618 033 988 749... et quelques 5000 décimales

Qu'est-ce que ça peut faire le décalage horaire! J'ai rêvé toute la nuit à l'art mais surtout aux mathématiques... Ouf! Il faut le faire pour une personne qui n'a pas la bosse des maths!

Tout cela a commencé à partir d'une simple phrase de François qui dit sur sa page Facebook, je le cite, 
«Quoi de mieux pour un prof de math que de se retrouver dans un art géométrique! Que ce soit dans la pierre ou dans le stuc ou la mosaïque..un vrai délice...et les plafonds de cèdre!!!...suite bientôt avec les jardins....»
Cela m'a trotté dans la tête et même rappelé la série de monsieur Jean-Marie de Koninck, C'est mathématique, dans laquelle il reprend presque toutes les disciplines artistiques, entre autres, et nous démontre que tout a rapport avec les mathématiques. Bref, une nuit presque cauchemardesque...

Je suis donc allée voir ce à quoi j'ai rêvé toute la nuit, le fameux nombre d'or.  Voici un clip vidéo qui l'explique bien.



Même si le clip a un regard en fonction de l'Islam il explique plutôt bien la suite de Fibonacci. En effet, chaque nombre, dans cette suite, est la somme des deux précédents chiffres. Le nombre d'or est maintenant souvent désigné par la lettre φ (phi). On  nomme souvent le nombre d'or «la divine proportion» parce qu'il représente la perfection.

Je ne vous en dit pas plus, vous le découvrirez bien par vous mêmes. Malgré tout, il est difficile de dire que les artistes ont utilisé ces proportions dans leurs œuvres. Par exemple, L'homme de Vitruve de Léonard de Vinci respecte les proportions explicitées par Vitruve (architecte romain), le nombre d'or n'intervient pas.

Léonard de Vinci, L'homme de Vitruve.

Par contre, les dimensions de La naissance de Vénus de Sandro Botticelli respectent assez précisément la divine proportion. Il est pourtant très peu probable que cela indique une quelconque volonté de l'auteur.

 

Il semble que ce nombre irrationnel est l'unique solution positive de l'équation x^2 = x + 1. Il vaut exactement :
\frac{1+\sqrt5}2

Personnellement, dans mes toiles, je ne calcule pas le nombre d'or. J'en serais bien incapable et cela me donnerait probablement le goût de tout lâcher. Il faudrait cependant vérifier si la divine proportion pourrait s'y retrouver à l'occasion, même si j'en doute.

Ces informations mathématiques proviennent de Wikipédia. Elles serviront probablement à clore le dossier décalage horaire et insomnie pour moi... du moins je l'espère. François pourra confirmer ces informations ou me remettre à l'ordre s'il le désire. Comme je ne donne qu'un bref sommaire, il y a de fortes chance que tout soit conforme. Pour moi, l'art est beaucoup plus spontané que calculé.

mercredi 19 juin 2013

Alexandre Hollan

J'ai fait la visite du château de Chambord, premièrement pour rapporter des photos à ma petite-fille. Secundo, parce que la personne à l'Office du tourisme de Tours m'a dit qu'il y avait un artiste contemporain qui exposait au troisième étage. J'étais curieuse de voir comment ils avaient intégré l'art actuel à un vieux château.

Donc, Alexandre Hollan expose ses œuvres dans un espace qui fait rêver tout artiste, composé de plusieurs salles. Mais tout est aéré et l'espace permet un bon recul. La première photo montre un peu le mélange de l'art sur une architecture datant du 16e siècle.




L'exposition s'intitule L'expérience de voir. Hongrois d'origine, l'artiste est arrivé à Paris en 1956. Vous trouverez sa biographie et sa recherche dans le lien précédent.
«Le travail d’Alexandre Hollan se situe dans une double tradition de l’histoire de l’art : les natures mortes (qu’il nomme « vies silencieuses » en référence aux still lifes anglo-saxonnes) et le paysage (ses arbres).»

Je fais un détail de l’œuvre que j'ai préférée dans l'exposition. Mais, cela demeure une question de goût et de personnalité.


Il semble, selon l'agente de l'Office du tourisme que les administrations des différents châteaux tentent d'intégrer l'art à l'intérieur des bâtiments. Le plus célèbre est naturellement Versailles qui le fait depuis plusieurs années. Mais ce dernier point reste à découvrir. Selon moi, lorsqu'on a vu un château, les autres se ressemblent tous un peu sauf si un artiste différent orne ses espaces.


dimanche 16 juin 2013

Jean-Marc Vuillaume

Encore une fois, en serpentant dans les rues de Tours, nous passons devant les Antiquités Gabillet. Le soir d'avant avait lieu le vernissage du sculpteur Jean-Marc Villaume. La vitrine m'appelle immédiatement à en savoir plus sur le personnage. Super, la boutique est ouverte.

L'artiste utilise le métal rouillé, le bois de grève et autres matériaux éparses pour construire ses sculptures. Pour ceux et celles qui connaissent ma recherche et mes intérêts, j'entre dans la galerie comme dans la caverne d'Ali-baba.
 
On ne trouve pas beaucoup d'information sur lui sur Internet cependant j'ai retrouvé le carton d'invitation à l'exposition. Il travaille beaucoup un art de recyclage, de récupération. Je vais garder un œil sur lui dans les années à venir.


Image Antiquites Gabillet - Antiquaire à Tours  - Antiquaire à Tours : Achat Vente Expertise Antiquités - Meubles - Tableaux - Sculptures.

samedi 15 juin 2013

Fabrice Pressigout

Fabrice Pressigout est un sculpteur récupérateur qui utilise deux matériaux : sa créativité et n'importe quoi. Lors de mon passage à la petite crêperie de Cognac, il exposait une série de toiles sous la thématique des dictateurs.

Celle-ci s'intitule Idi Amin Dada...



Vous comprendrez un peu son sens de l'humour avec cette affiche au début de la série de toiles.



Vous remarquerez les jeux de mots versus son art de recyclage. L'artiste semble s'amuser à travers l'art et même si ses œuvres font rire, elles nous font également réfléchir et  nous interroger.


Voilà pour le second artiste dont j'ai pu admirer les œuvres à Cognac. Je désire vous parler, dans un prochain billet, de l'artiste qui expose au château de Chambord... les photos sont dans ma caméra qui a terminé sa vie justement dans ce château...  je pourrai cependant récupérer la carte mais la lire uniquement sur mon ordinateur à la maison... À suivre donc.

vendredi 14 juin 2013

Cyril Karenine

En déambulant dans le vieux Cognac, pendant l'heure du déjeuner, mon œil a été attiré par une crêperie, «L'Olympia». Je me dis attirée par la crêperie mais plus particulièrement par une sculpture à l'entrée du restaurant.



La propriétaire me donne gentiment les informations sur les deux artistes qui exposent leurs œuvres dans son resto. Le premier Cyril Karenine, un sculpteur plasticien, est l'auteur de cette sculpture amusante de l'entrée. On en retrouve encore plusieurs autres à l'intérieur. Certaines de ses sculptures sont animées, vous tournez une manivelle et les éléments bougent. Les personnages de l'entrée font partie de la série «L'étrange famille» et sont composés de pièces récupérées (exemple, les visages sont des selles de vélos sur lesquels il a peint de grands yeux bleus).

Ces personnages font peur au premier abord, si j'en crois cette petite fille de la table à côté qui ne voulait pas les regarder et se cachait la tête dans les bras de son père pour ne pas les voir. Karenine nous dit que l’œuvre questionne la frontière entre  l'inquiétude puis l'attraction de ceux qui viennent d'ailleurs.

Lorsqu'il présente ses sculptures dans les foires ou dans les centres d'exposition, il a créé le personnage du professeur K. qui intervient avec les mécaniques de ses sculptures. Il anime ses poésies métalliques. Je n'ai pas rencontré le professeur K. mais cela aurait été très agréable. Cependant, les explications de la patronne de la petite crêperie, où nous avons déjeuné finalement, m'ont confirmé la passion de l'artiste pour son art et sa relation avec l’œil du spectateur.


Quelle belle découverte pour moi. Je vous parlerai bientôt du second artiste présenté dans ce petit restaurant.

mardi 11 juin 2013

Les Murmures à Mont-Joli

Merci à Stéphanie qui me fait connaître Les Murmures de Mont-Joli au Québec... Je passerai voir ces peintures urbaines à Mont-Joli à l'été. Naturellement, au Québec on connaît aussi l'art  urbain. Il ne faut pas renier notre patrimoine culturel.

7  Les Murmures, Mont-Joli

Alors, les gens du Québec, il faut faire une virée vers Mont-Joli et Montréal et Québec pour admirer l'art urbain. L'art demeure universel et tous les pays possèdent leurs artistes ainsi leur savoir-faire. Chacun a sa façon de peindre et de faire valoir ses artistes.

Bravo à Mont-Joli! Bravo à Montréal! Bravo à Québec! Bravo à Angoulême!

Angoulême et son art mural

Depuis hier à Angoulême, nous profitons de ses sites enchanteurs. Mais ce qui résume le vieil Angoulême, c'est que nous montons et descendons des côtes... pour y découvrir sur notre parcours des murs peints à plusieurs endroits. Art public, qui enjolive les vieilles maisons un peu défraîchies.



Aujourd'hui, nous nous rendons à la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image. J'ai bien hâte de voir. Certaines rues dans la ville portent les noms de Franquin, Hergé, etc. Un bronze avec la tête de Hergé trône au milieu d'une place à son nom. À suivre...


Hergé, c'est le gars en vert... l'autre c'est mon chum.

samedi 8 juin 2013

Christophe Breschi, photographe

Une belle découverte à La Rochelle, Christophe Breschi, photographe. Il photographie le mouvement. Il suit les courses de voiliers, les régates, nous fait découvrir les côtes sauvages. Je vous ai mis le lien de son site web. Il est également présent sur Facebook.

Visitez son site web sur lequel j'ai «emprunté» cette magnifique photo de la côte des Charentes ainsi que celle d'une course au large. Les Charentes maritimes demeurent un lieu privilégié pour ce genre de photos. Je n'ai malheureusement pu le rencontrer.

Il est également possible (même si c'est un peu tard) de télécharger son calendrier 2013... du moins les sept mois qui sont à venir. 

               

vendredi 7 juin 2013

La France et sa culture

Oui, comme disent certains Français, vous n'avez pas de culture au Canada... Pardon, je leur réponds, le Canada ne possède pas toute votre histoire mais il a également une culture plus moderne, moins féodale. 

Ici, tout est axé sur l'histoire, les tours et les châteaux, les monuments et les églises, les lieux historiques. Si nous cherchons une galerie d'art contemporaine alors là, il faut sortir de la «vieille ville» et braver les horaires du transport en commun.

Les habitations sont vraiment magnifiques pour une québécoise mais très humides à l'intérieur et sentent un peu le vieux pays. Cela se comprend facilement, quand on a quatre cent ans, c'est difficile de sentir le neuf.


Il reste que la culture québécoise existe réellement, elle est plus moderne, plus éclatée selon moi. Elle ne recèle pas vraiment beaucoup d'histoire mais combien de belles promesses et d'artistes différents et audacieux. J'apprécie bien de voir toute l'histoire de ce vieux pays mais je serai aussi très heureuse de retourner au Québec pour y retrouver MA culture. L'autre jour, à Nantes, j'ai croisé une galerie mais je n'y suis pas entrée. La vitrine ne mettait en évidence que des toiles semblables à celles de certains amateurs au Québec, un peu n'importe quoi. Peut-être que je porte un jugement «facile» mais je reste sur cette impression. 

Je poursuis mes recherches en espérant trouver quelque chose qui m'accroche réellement. Peut-être qu'aujourd'hui je trouverai...

mardi 4 juin 2013

L'Île d'Aix

Aujourd'hui, nous partons pour une randonnée en mer jusqu'à l'Île d'Aix. Nous croiserons, par la même occasion Fort Boyard qui a connu ses moments de célébrité. Nous passerons la journée sur là-bas.

File:AixIsland.JPG  Île d'Aix vue de Fort Boyard

Une journée d'excursion, on nous parle du Musée de Napoléon, de monuments célèbres tels l'église abbatiale Saint-Martin, le phare de l'île et sa tour écran, le Musée africain, le Fort de la Rade ainsi que le Fort Liédot... tout un programme de découvertes. L'excursion se fait à pied ou à vélo car il n'y a aucune voiture sur l'île en question.

J'ignore si nous profiterons d'activités artistiques ou culturelles mais l'histoire sera au rendez-vous. De plus, si les vents de La Rochelle ne permettent pas de garder une belle coiffure, cela devrait être encore pire sur l'île. 

Demain, pendant que le soleil demeure au rendez-vous, pourquoi ne pas nous payer une autre randonnée sur l'Île de Ré cette fois-ci, celle où on a tourné le film Alceste à bicyclette (Fabrice Luchini et Lambert Wilson).

Alceste à bicyclette

lundi 3 juin 2013

Le lieu unique

Exposition visitée à Nantes, dans l'espace Le lieu unique, mettant en vedette Topor ainsi que six artistes qui travaillent un peu comme lui, soit la technique, les thématiques ou encore la recherche. En passant, Le lieu unique a été nommé ainsi  parce qu'il se tient dans l'édifice original des fameux biscuits LU à Nantes.


Image Tour de l'ancienne usine des biscuits LU

Qui était Roland Topor? Topor (1938-1997) était un illustrateur, dessinateur, peintre, écrivain, poète, metteur en scène, chansonnier, acteur et cinéaste français. Il a participé au magazine Hara-Kiri, journal bête et méchant. Cette information vous situe grosso modo le personnage.

Voici un clip vidéo qui vous présente son œuvre. 

Parmi les artistes qui accompagnent cette exposition, on retrouve Didier Trenet (1965-) artiste français. Cette toile ne fait pas partie de l'exposition mais elle reflète bien une partie de sa recherche.

Didier_Trenet_Adacb
Par contre, ce sont surtout ses aquarelles qui m'ont intéressées. Il y incorpore des morceaux de verre cassé. et son travail est un peu plus abstrait. Je n'en ai malheureusement pas retrouvé sur Internet.

Donc, une exposition actuelle même si certains dessins semblaient provenir du début XXe et du XIXe siècles.


dimanche 2 juin 2013

Un peu de politique

Est-ce qu'un blogue artistique peut également toucher à la politique? Disons qu'une rencontre fortuite hier après-midi dans un village bien pittoresque qui se nomme Trentemoult (tout près de Nantes) nous a ramenés, moi et mon chum, plusieurs années en arrière. Marie-Annick et Alain nous ont approchés, voyant que nous étions Québécois, pour nous remettre un film, Le fantôme de Mirabel.

Il semble que nul n'est prophète dans son pays car ce film n'est pas vraiment très connu au Québec. Cependant il sert d'exemple pour un groupe qui conteste un projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes qui se situe tout près de Nantes. Encore une fois des terres agricoles sont convoitées par des promoteurs qui veulent construire un autre aéroport en alléguant que celui de Nantes-Atlantique ne suffit pas à la tâche, si je peux m'exprimer ainsi. Lorsque nous avons débarqué à Nantes, nous étions à peu près les seuls passagers dans l'aérogare en plus du personnel. Wow!

Personne au Québec n'a  oublié «l'affaire Mirabel» en 1969, sous le gouvernement Trudeau, où des «milliers de résidents et fermiers de la rive nord [ont été forcés] à abandonner leur patrimoine dans des conditions pour le moins révoltantes.» 

Nous connaissons toutes et tous ce qu'est devenu cet aéroport. L'histoire semble se répéter avec Notre-Dame-des-Landes. Encore une fois, les intérêts financiers viendront-ils à bout d'une poignée de propriétaires et de concitoyens qui affirment que ces changements ne sont pas la solution.

Notre-Dame-des-Landes, au cœur de la lutte

Nous n'avons pas encore regardé les DVD qui nous ont été donnés. Je vous ai décrit brièvement ce que notre rencontre nous a permis de comprendre. Si vous désirez visionner ces documentaires, il me fera plaisir de vous les prêter à mon retour au Canada.

Cependant, pour voir un peu cette saga, vous trouverez beaucoup d'information sur Internet et quelques vidéos dans ce reportage que j'ai trouvé dans Le Parisien du 11 mai 2013.