lundi 30 juin 2014

Leonora Carrington

Leonora Carrington (1917-2011) est une artiste peintre et également romancière britannique surréaliste. Elle a cependant vécu la plus grande partie de sa vie adulte à Mexico. Sa famille l'a toujours encouragée à développer une carrière d'artiste peintre. Elle a été attirée par les surréalistes à l'âge de 10 ans dans une exposition  Elle fut la compagne de Max Ernst, peintre surréaliste (billet du 5 décembre 2013) de qui elle sera séparée lorsqu'il sera arrêté pendant la 2e Guerre mondiale comme ressortissant allemand et opposant au nazisme. Elle épousera par la suite Renato Leduc, poète et journaliste mexicain.

C'est à partir de 1939 qu'elle se retrouve la plupart du temps à Mexico où elle y retrouve plusieurs artistes surréalistes dont celle qui deviendra sa meilleure amie  Remedios Varo,. Elle produira énormément durant cette période.

The Hearing Trumpet
Elle se lie à «l'intelligensia» locale à Mexico et devient amie avec Octavio Paz, poète, essayiste et diplomate mexicain, lauréat du prix Nobel de littérature en 1990, et Frida Khalo (billet du  15 avril 2014). Elle réalisera plusieurs fresques, notamment pour la maison du mécène Edward James. 

Elle se tournera vers la sculpture durant les dernières années de sa vie.

DistantMirorsr, You tube

jeudi 26 juin 2014

Dorothea Tanning

Dorothea Tanning (1910-2012 à 101 ans) est une peintre américaine également éditrice, sculpteure, costumière, décoratrice (ballets et spectacles) et écrivaine. On la classe pdans la période moderne et surréaliste.

Après des études en arts, elle arrive à New York où elle fait du dessin publicitaire pour vivre. Elle décide de devenir peintre suite à la visite d'une exposition des dadaïstes et des surréalistes au MOMA à New York. Elle fait par la suite connaissance,durant la guerre, avec Marx Ernst (billet du 5 décembre 2013) à New York. Elle l'épousera par la suite en 1946.
Birthday 1942
Après la guerre, le couple s'installera en France jusqu'à la mort de Ernst. Elle retourne par la suite à New-York.

Tanning est l'une des premières femmes à oser travailler la perspective érotique dans l'art en exprimant les fantasmes des femmes comme des individus à part entière. Avec elle, la femme se libère de sa beauté physique, de sa disponibilité et des ses inhibitions.

Elle publie toujours ses poésies alors qu'elle a presque 100 ans dans le New Yorker.

Fabrice Pascaud, You tube

mardi 24 juin 2014

Ah ce Monet!

Prenez le temps de lire l'article de La Presse du 23 juin sur la vente du tableau Les Nymphéas peint par Claude Monet qui a rapporté la somme de 31,7 millions de livres soit plus de 50 millions de dollars. Monet a peint ce tableau en 1906.

Le tableau peint par Monet en 1906 était... (Photo AFP) Photo AFP


Dans la même vente chez Sotheby's, le tableau de Piet Mondrian Composition with Red, Blue and Grey (1927) a été, pour sa part, vendu pour 15,2 millions de livres (près de 28 millions de $ canadiens).

Remedios Varo Uranga

Remedios Varo Uranga (1908-1963) est une peintre surréaliste espagnole. Après ses beaux-arts elle participe en 1930 à une exposition collective à Madrid et épouse par la suite le peintre basque Gerardo Lizarraga avec qui elle s'installera à Paris. Cette union sera de courte durée car ils se séparent en 1932, moment où elle retourne à Barcelone.

Par la suite, elle fera la connaissance de Benjamin Péret, poète surréaliste français avec lequel elle fera la connaissance du groupe surréaliste parision. Ce sera à la même époque qu'elle rencontrera la peintre anglaise Leonora Carrington avec qui elle se lie d'amitié.

Elle présentera plusieurs tableaux dans seux expositions en 1938. C'est alors que son œuvre Le désir sera reproduit dans la revue Minotaure.

le désir de Remedios Varo (1908-1963, Spain)
Le désir (El deseo)
Sa première exposition personnelle aura lieu en 1955 à la Galeria Diana à Mexico. Une deuxième exposition solo aura lieu en 1962 à la Galería Juan Martín toujours à Mexico. Ce sera également durant cette année-là qu'elle participera à l'Exposition internationale de Tokyo. Elle succombera d'une crise cardiaque en 1963. Le Musée des beaux-arts de Mexico organisera une rétrospective de ses œuvres l'année suivante.

Ses personnages sont mystiques, solitaires.Les yeux en amande ils sont bien souvent androgynes.Leurs existences s'appuient sur des concepts développés de la magie et de l'imagination. On aperçoit parfois des véhicules utopiques de propulsion cosmique voyageant à travers la terre, l'air et la mer, réalisés avec des engrenages, des voiles et des transmissions qui répondent à des sources d'énergie supérieures.

Source : You tube

samedi 21 juin 2014

L'art au CHUM

Tout le monde a pu voir, il y a quelques temps déjà, le concours pour l’œuvre d'art intégrée au CHUM selon la politique québécoise dont je vous ai déjà parlée dans le billet du 22 avril 2013. On nous annonce finalement la première partie du résultat final.

Simon Rivest et Mathieu Doyon signent l’œuvre la plus imposante qu’ils aient réalisée jusqu’ici avec La vie en montagne.
Photo : Pedro Ruiz Le Devoir
Les artistes gagnants pour cette première œuvre forment un duo d'après l'article du journal Le Devoir du 21 juin Le duo d’artistes Doyon-Rivest signe le mur-rideau du CHUM. Je vous invite à lire l'article pour plus de renseignements. L'installation sera vue aussi bien de l'extérieur comme de l'intérieur de l'hôpital.

Ce n'est que la première de treize œuvres qui viendront se greffer au CHUM. L’œuvre intitulée La vie en montagne sera installée au printemps prochain. Elle est dotée d'un budget de réalisation de 1 million de dollars.

Vue de la rue, l'oeuvre propose cinq représentations de montagnes.
Maquette de La vie en montagne, Photo tirée du Devoir

vendredi 20 juin 2014

Anselm Kiefer

«Not content, but the road the artist takes, is the interesting part.» - Anselm Kiefer
Le 28 février 2013, je vous parlais du fameux processus de création... Pour Anselm Kiefer (1945-), le cheminement de l'artiste est également la part la plus importante de toute sa conception artistique. C'est pourquoi je vous le présente brièvement aujourd'hui.

Né en Allemagne, Kiefer vit et travaille aujourd'hui en France. On le considère comme l'un des artistes plasticiens contemporains allemands les plus importants depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Il étudie entre 1970 et 1972 à l'Académie des beaux-arts de Dusseldorf avec Joseph Beuys (billet du 28 novembre 2013).

Il possède à Barjac, en France, une terre de 35 hectares transformée en immense espace de travail. Son atelier, avec une surface autour de 35 000 pieds carrés, lui sert également d'entrepôt pour ses œuvres gigantesques.

« L'Histoire pour moi est un matériau comme le paysage ou la couleur.» - Kiefer, Petit Dictionnaire des artistes contemporains, Larousse.
Avec ces propos il devient évident que l'histoire est une thématique importante dans son travail. Ses œuvres sont remplies de matières diverses (suie, matériaux récupérés, craie, cheveux, rebuts, etc.) et nous ramènent les destructions de la 2e guerre mondiale et, plus particulièrement, la Shoah.

http://www.ibiblio.org/wm/paint/auth/kiefer/nigredo.jpg
Nigredo
1984; huile, acrylique, émulsion, gomme laque et paille, sur photographie, montée sur toile, avec gravure, (130 x 218 1/2 po); Philadelphia Museum of Art
La couleur a pour l'artiste une grande importance. Lorsqu'on approche ses tableaux, on y découvre la couleur alors que ses toiles nous semblent grisâtres au premier abord. Chaque matériau a également son importance. Par exemple, la suie a subi la transformation d'un autre matériau par le feu et devient ainsi la dernière étape de la transformation d'une autre matière.

Il s'inspire largement de la poésie et l'utilise en référence mais également comme matériau en inscrivant des fragments de textes à la surface de ses œuvres.

Il réalise également des environnements mêlant des constructions, des sculptures et des tableaux. Ces réalisations en forme de tours ou, comme il les appelle, des maisons sont utilisées pour présenter ses peintures et ses sculptures.Il bâtit ces maisons autour d'ensemble d’œuvres. 

Il a également remporté plusieurs prix prestigieux.
 
Vue de tableaux en préparation pour la maison "Voyage au bout de la nuit".
Voici également un vidéo clip qui présente son immense atelier à Barjac en France.
 
Art Gallery of NSW, You tube

mercredi 18 juin 2014

Ah! les avancées de la science...

Désolée pour avoir fait l'école buissonnière pendant quelques jours. J'ai passé la journée de mon anniversaire avec ma petite-fille à Gatineau et les quelques jours autour de cet événement avec ma petite famille que je ne vois pas souvent. Ce fut très agréable pour moi ainsi que pour eux je l'espère. J'ai également eu la chance de retrouver quelques amis pendant cette escapade et, je l'avoue, cela me fait toujours beaucoup de bien. J'ai beau avoir la chance de vivre dans un beau coin de pays, mes amis me manquent énormément...

Je lisais l'article Un mystérieux portrait découvert sous La chambre bleue de Picasso publié dans La Presse du 17 juin. C'est vraiment incroyable ce que la science et l'imagerie infrarouge nous permettent de découvrir maintenant. Le portrait qu'on peut apercevoir grâce à cette technique a probablement été peint un peu avant La chambre bleue. Les coups de pinceaux qu'on retrouve dans cette œuvre ne correspondent pas à la composition de l'image finale.

La technologie d'imagerie infrarouge avait révélé le visage... (Photo Evan Vucci, AP) Photo Evan Vucci, AP dans  La Presse

Picasso utilisait tout ce qui pouvait lui servir pour peindre ses nouvelles créations.
«Lorsqu'il avait une idée, vous savez, il devait absolument la réaliser», a expliqué la conservatrice Susan Behrends Frank à l'Associated Press. «Il ne pouvait se permettre d'acquérir de nouvelles toiles chaque fois qu'il avait une idée à explorer. Il travaillait parfois sur du carton parce que les toiles étaient beaucoup plus coûteuses.» - La Presse
Remarquez que probablement beaucoup d'artistes font la même chose encore aujourd'hui, et que, sans aucun doute, il n'est pas le seul des grands artistes à l'avoir fait.

mardi 10 juin 2014

Paul-Émile Borduas

Je viens de me rendre compte que je n'ai jamais parlé de Paul-Émile Borduas, sauf pour son prix célèbre attribué à une personne pour l'ensemble de son œuvre dans les domaines des arts visuels, des métiers d'art, de l'architecture et du design.

Paul-Émile Borduas (1905-1960) est un artiste peintre originaire de Mont-Saint-Hilaire. Il était le chef de file du mouvement Automatiste et le principal auteur du manifeste Refus global. Son influence sur le développement des arts au Québec est indéniable. Il a été l'élève d'Ozias Leduc qui le persuade de s'inscrire à l'école des beaux-arts de Montréal. Il se prépare alors à une carrière pour succéder à Leduc à travers la peinture religieuse. Cependant, tout a tourné autrement pour lui...


À son retour de Paris suite à ses études, à cause de la crise économique il enseignera le dessin dans des écoles primaires de Montréal puis obtiendra un poste en 1937 à l'École du meuble de Montréal. Cette période est non productive pour lui au niveau artistique mais il reste encore figuratif. 

C'est la lecture du texte Château noir d'André Breton  qui sera déterminante pour l'évolution de son art. Il découvre alors le surréalisme. Dans son texte, Breton cite le conseil de Léonard de Vinci qui incite ses élèves à
«regarder longuement un vieux mur pour y voir apparaître dans ses craquelures et ses taches des formes que le peintre n'a qu'à copier par la suite. Cela donne l'idée à Borduas de considérer la feuille de papier ou la toile sur laquelle il veut peindre comme une sorte d'écran paranoïaque. En y traçant au hasard (« automatiquement », sans idée préconçue) quelques traits, Borduas recrée le « vieux mur » de Léonard. Il n'a alors qu'à y découvrir des formes, les compléter, puis dans une seconde étape les détacher du fond par la couleur. L'automatisme pictural est né.» -- Encyclopédie canadienne.

C'est à partir de ce moment qu'il produira ses fameuses abstractions dons son premier tableau automatiste en 1941 Abstraction verte que vous voyez ci-bas.

Abstraction verte Propriété Musée des beaux-arts de Montréal


Par la suite, en 1948, il présente avec un collectif d'artistes le fameux Refus global dont il est le principal auteur. Ils dénoncent les anciennes idéologies, la mainmise du clergé et réclament une ouverture aux courants de pensée universelle. Ses attaques contre la religion catholique et le nationalisme de droite de Duplessis lui feront perdre son emploi l'obligeant de vivre alors de sa peinture.

Il s'exile alors à New York de 1953 à 1955 où sa peinture évoluera avec la rencontre de l'expressionnisme abstrait américain. Avec sa peinture Les signes s'envolent en 1953 (vois image à la suite), toute trace d'objet disparait complètement de sa peinture. Il travaille le plus souvent à la spatule. Son élève Jean-Paul Riopelle intéresse cependant plus les américains ce qui les éloignera finalement.

Les signes s’envolent Musée des beaux-arts de Montréal

Il par ensuite pour Paris en 1955 espérant plus de reconnaissance là-bas mais le succès ne vient pas. Sa première exposition solo n'aura lieu qu'en 1959. Il s'y ennuie et sa santé va en se dégradant.

Ses derniers tableaux sont en noir et blanc, avec quelquefois l'ajout d'une autre couleur, C'est là qu'apparaît la fameuse Étoile noire en 1957, sa toile la plus connue. Il se détache à ce moment du surréalisme ne conservant que l'automatisme en sa spontanéité d'application de la peinture sur le support. C'est en rêvant d'un retour au pays qu'il meurt à Paris en 1960.

Musée des beaux-arts de Montréal

Nous retrouvons ses œuvres dans plusieurs musées canadiens dont le Musée des beaux-arts du Canada, celui de Montréal, de l'Ontario, le Vancouver Art Gallery ainsi que MAC de Montréal.

Je vous invite à regarder le clip vidéo Autour d'un homme : Paul-Émile Borduas, dans les archives de Radio-Canada.

lundi 9 juin 2014

Ozias Leduc

Toujours à Mont-Saint-Hilaire, cette année le Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire présente, à l'occasion de son 150e anniversaire de naissance, l'exposition Ozias Leduc : aux sources de l’œuvre. On y retrouvera des œuvres de l'artiste et des documents sur les personnages qu'il a fréquentés. On y retrouvera des documents et des artéfacts qui nous permettront de connaître cet artiste hilairemontois. Ozias Leduc (1864-1955) est un peintre autodidacte très important au Québec Il a été le maître de Paul-Émile Borduas qui fera l'objet d'un prochain billet.

Son art est composé de paysages, de portraits, de natures mortes mais surtout de peintures religieuses. Il a décoré plus de 30 églises et chapelles, non seulement au Québec mais aussi en Nouvelle-Écosse et dans l'est des États-Unis. Il faut garder en tête qu'à son époque la religion avait une très grande importance.

L'heure mauve, 1921

En 1938, il reçoit un doctorat honorifique de l'Université de Montréal.

Église de Shawinigan-Sud

Le site web du Musée ne fonctionnant pas ce matin, je vous associe à sa page Facebook. Dommage... mais vous pourrez la retrouver facilement de votre côté. L'exposition se tiendra du 10 juin jusqu'au 12 octobre 2014. La Société d'histoire de Beloeil-Mont-Saint-Hilaire a d'ailleurs publié un article très intéressant sur ce peintre.

vendredi 6 juin 2014

Entrevue avec Dali


 

Non, l'entrevue n'a pas été réalisée outre-tombe... elle date du 27 mai 1958 et vous pouvez entendre l'entrevue complète ou des extraits sur le site de Radio-Canada. Je vous laisse le soin de pouvoir écouter la voix de Salvador Dali en rediffusion. La première entrevue en français de Dali au Canada...

Un personnage très intéressant que vous aurez plaisir à redécouvrir. Vous pouvez également relire mon billet du 11 novembre 2013.

mercredi 4 juin 2014

Jordi Bonet

Voilà, nous sommes enfin déménagés... désolée pour le silence durant cette période mais je ne pouvais me consacrer à toutes les recherches pour mes billets et gérer le stress dans la nouvelle maison. Nous vivons maintenant à Mont-Saint-Hilaire, juste au pied de la montagne que j'aperçois lorsque je suis dans mon atelier.

Ce qui fait également la beauté de cet endroit c'est que les arts y sont présents un peu partout. Plusieurs artistes y résident ou sont passés par là un jour. C'est d'ailleurs le sujet de mon billet ce matin.

Jordi Bonet (1932-1979) est un artiste québécois d'origine catalane. Il est arrivé au Québec en 1954. Il est peintre, sculpteur, muraliste et céramiste. Nous retrouvons plusieurs de ses murales à travers le patrimoine québécois et international. Il est privé de son bras droit à  l'âge de 9 ans. Il est décédé d'une leucémie à 47 ans.

Il s'installe d'abord à Baie-du-Fèvre puis à Trois-Rivières avant de déménager l'année suivante à Montréal. C'est la période des groupes des figures. Il étudie alors la céramique. Il expose alors avec des artistes tel Riopelle.

Puis apparaissent ses premiers cartons pour ses fameuses murales de céramique et il réalisera ses premiers essais pour ces réalisations en 1957. Par la suite, il retourne à Paris et Barcelone où il rencontrera Dali avant son retour à Montréal. Il réalise plus de cent murales à travers le monde et le Québec en possède plusieurs. Il a fait également beaucoup d'art religieux.

Rappelons sa murale au Grand Théâtre de Québec qui fit scandale en 1971 à cause de son inscription  qui, en fait, est une citation de Claude Péloquin, poète québécois.
« Vous êtes pas écœurés de mourir bande de caves ! C’est assez ! »
Dans le métro de Montréal, à la station Pie-IX, nous retrouvons la murale Citius, Altius, Fortius, à la place des arts de Montréal, nous pouvons également admirer les sculptures murales Hommage à Gaudi. Également, plusieurs sculptures ont été réalisées pour la chapelle Our Lady of the Skies à l'aéroport international John F. Kennedy à New York.

Citius, Altius, Fortius, station Pie-IX du métro de Montréal
Il a remporté le Prix d'excellence de l'IRAC en 1965. Le détail qui m'a fait penser à faire un billet sur cet artiste est qu'on retrouve son nom partout ici à Mont-Saint-Hilaire dont le pont  Jordi-Bonet  relie Belœil à Mont-Saint-Hilaire pour traverser la rivière Richelieu.

Le clip vidéo suivant nous fait assister à un extrait d'une conférence de presse de Jordi Bonet. .

You tube