dimanche 31 mars 2013

Bon congé pascal

Joyeuses Pâques ou bon congé! Petite pause pascale pour moi, je vous laisse sur une musique de circonstance.




samedi 30 mars 2013

Francis Bacon

Je poursuis mon billet d'hier avec un peintre vraiment très différent. Je vous présente aujourd'hui Francis Bacon, non pas le philosophe mais le peintre britannique. Le lien que j'ai mis n'est pas celui de son site officiel (que je n'aime pas du tout) mais vous retrouverez le lien sur celui-ci ainsi qu'un court vidéo intéressant sur Bacon. Né en 1909 et enfant avec une santé fragile, il mourra d'une pneumonie en 1992. Il a vécu le rejet de son père lorsque ce dernier a découvert son homosexualité.

Peintre autodidacte, il s'inspire de Vélasquez, Van Gogh, Picasso et du cinéaste Luis Buñuel.

Rejetant l'abstraction de ses contemporains, la figuration de ses œuvres va cependant à l'encontre de l'esthétique de l'époque. Son interprétation de personnages reproduit surtout le visage humain dans des expressions hagardes, effacées, contorsionnées. Elles sont déformées comme par un phénomène optique comme on peut l'observer dans cet autoportrait.

Autoportrait (1969), par Francis Bacon

On retrouve ses personnages le plus souvent isolés, parfois en duos mais très rarement plus de deux. Parfois les analogies d'attitude et de situation rapprochent l'homme de l'animal. On les retrouve assis, couchés, emprisonnés, endormis.  Ici le pape Innocent X est assis comme prisonnier et en proie à une douleur intense. Les traits verticaux jaunes donnent une impression de violentes vibrations et de mouvement. On dirait que le personnage va exploser.

Innocent, par Francis Bacon

Dans années quarante, Bacon peindra ses premiers triptyques qui deviendront par la suite une forme conventionnelle de son travail. Même si on y retrouve des personnages dans ces triptyques, ceux-ci sont isolés, ne communiquent pas entre eux. Voici Trois études de figures au pied d'une crucifixion...

Trois études de figures au pied d'une crucifixion, par Francis Bacon

... et Trois personnages dans une pièce. Les figures ici représentées, une dans chacun des panneaux, sont : de dos à gauche, George Dyer, avec qui Bacon se lie de 1964 à 1971, année de la mort de Deyer; à droite et de profil, Lucian Freud, peintre anglais; et, au centre de face, Bacon lui-même, la bouche tordue en un cri. Malgré les déformations que le peintre leur fait subir, on reconnaît les modèles.



Au cours des ans, il laissera de côté les images de violence crue, peintes à ses débuts, pour « peindre le cri plutôt que l'horreur ». Il insiste sur le fait que la violence doit résider dans la peinture elle-même, non dans la scène présentée.

Je vous laisse sur cet interview de Francis Bacon en 1984, vous pourrez vous faire une idée du personnage. Il a d'ailleurs laissé plusieurs documents audios et visuels qui témoignent de sa recherche.

Non, je vous quitte plutôt sur cette anecdote...

Ses personnages ne laissent personne indifférent.  Au cours de ma vie professionnelle, en tant qu'enseignante, j'ai eu la chance de donner certains cours qui laissaient place à la créativité. Pour débuter ces cours, je prenais un moment pour créer une cassure avec ce que les étudiants faisaient avant d'entrer dans ma classe et cela leur donnait un ouverture à laisser aller leur créativité et travailler par la suite sur leurs projets.

Un jour, j'ai présenté une reproduction d'un autoportrait de Bacon en demandant à mes étudiants de m'écrire quelque chose à partir de cette image. La toile présentée ressemblait à l'autoportrait au haut de ce billet. Le texte pouvait prendre n'importe quelle forme (chanson, poésie, narration, etc.) et se rapporter sur la toile elle-même, sur l'impression laissée par l'image ou la réaction par rapport à cette image. J'ai eu de très beaux textes dont un en particulier d'un étudiant qui, je l'espère, poursuivra dans le domaine de l'écriture, peu importe sa forme. Mais, ce que j'ai constaté (même si je l'anticipais), c'est que cette œuvre ne laissait personne indifférent, peu importe si on aimait ou pas. J'avais hésité avant de proposer cet exercice mais je ne l'ai pas regretté. J'espère que j'ai pu initier à Bacon ceux et celles qui ne le connaissaient pas et d'une manière positive.



vendredi 29 mars 2013

Joseph Mallors William Turner

J'ai reçu un commentaire dans lequel l'auteur me parle de deux peintres que j'admire et qui me parlent beaucoup à moi également. Je reviens à mes cours d'histoire de l'art et je retiens le premier aujourd'hui. Ce n'est pas un peintre contemporain mais son parcours compte parmi celui des plus grands peintres de l'histoire de l'art.

William Turner est un peintre britannique (1775-1851), célèbre pour le traitement dynamique de la lumière dans ses paysages. Il a beaucoup travaillé au niveau de la couleur et des atmosphères comme le montrent les œuvres que j'ai choisies. On le surnomme «le peintre des incendies».

Dans la première reproduction Fishermen at sea, admirez le magnifique clair obscur et l'atmosphère qu'il suggère. Cette toile se classe dans le romantisme. Très réaliste, l’œuvre est monochrome. On y retrouve toute une gamme de nuances qui donnent cet effet ténébreux. Je me souviens que cette toile m'avait beaucoup inspirée et j'avais moi-même créé un dessin au pastel sur une thématique semblable... cela remonte à bien des années mais je revois cette «presque copie» de la toile de Turner. Il fut bien commencer et s'inspirer lorsqu'on débute en arts. À l'époque j'ai eu la chance de connaître un professeur en arts qui m'a encouragé à poursuivre mes explorations et, finalement, à devenir l'artiste que je suis aujourd'hui.



Par contre, dans l’œuvre suivante, The Burning of the Houses of Lords and Commons, on découvre une toute autre d'atmosphère. C'est une des deux toiles qu'il a peintes sur la même thématique.Une telle toile explique son surnom de « peintre de la lumière» ou encore «le peintre des incendies». Turner compte parmi les précurseurs de l'impressionnisme.

Dans la dernière œuvre que j'ai choisie de Turner, Lever de soleil sur un lac, nous retrouvons certaines caractéristiques des impressionnistes, soit une impression fugitive d'un moment perçu par l'artiste un matin près d'un lac. L'interprétation de la scène par Turner me ramène à celle que j'admirais hier lorsque la brume se levait peu à peu sur le fleuve devant chez-moi... mais le soleil était déjà un peu plus haut à l'horizon à ce moment-là. Nous avons tous vécu un moment qui nous fait penser à ce moment arrêté sur la toile de Turner.

Lever de soleil sur un lac

J'aime énormément le monde pictural de Turner, il compte parmi les peintres figuratifs même si quelques unes de ses œuvres tendent plutôt vers l'impressionnisme et laissent deviner une figuration un peu comme la dernière. Il demeurera toujours une inspiration pour moi.

Merci pour le sujet de ce premier billet François. À suivre demain avec la seconde partie et non la moindre avec Francis Bacon, un peintre beaucoup plus près de nous qui nous fait vivre des émotions qui ne laissent personne indifférent. Un peu plus difficile pour certains d'aimer son monde mais la beauté peut se retrouver parfois dans l'horreur n'est-ce pas?

jeudi 28 mars 2013

Interprétation d'une scène par un artiste

Questions d'affinités, de goûts, de connaissances, d'observations chacun a ses préférences quant à la représentation d'une thématique ou d'une image. Au départ, je tentais de reproduire une image. Mais l'image vue à travers mes yeux pouvait différer de celle de quelqu'un d'autre. Donc, la représentation visuelle peux prendre différentes formes ou «interprétations» sur la toile ou dans une sculpture. D'après Le groupe µ, «le message iconique ne peut être une copie du réel, mais est déjà et toujours une sélection par rapport au perçu».

Un mouvement artistique illustre bien ce propos. Les œuvres des impressionnistes nous donnaient l'impression, par exemple, d'un paysage. Si je prends Waterloo Bridge, soleil voilé de Monet, je crois que nos l'avons vu au moins une fois dans notre vie. On ressent le fameux brouillard qui caractérise Londres, on voit l'ombre des usines à l'arrière et l'activité humaine que cela implique.
claude monet waterloo bridge hazy sun
La réalité de ce paysage peut être différente selon plusieurs artistes, même pour Claude Monet, la réalité n'est plus la même dans cette prochaine image. Nous reconnaissons facilement le fameux pont mais l'atmosphère est complètement différente. Si nous nous trouvions juste à côté de Monet, est-ce que notre représentation de la scène serait identique à lui? J'en doute. 

Waterloo Bridge Misty Morning

Voici le même pont, vu par un autre artiste John Crowther. Si l'angle est différant, la facture de la toile est également différente. On y perçoit également le fameux brouillard à cause de l'effet vaporeux de l'arrière-plan.

View of Waterloo Bridge from Hungerford Bridge

Voici, à l'heure actuelle à quoi ressemble le Waterloo Bridge. Vous noterez que l'arrière plan a beaucoup changé mais le pont reste le même (j'imagine avec quelques réfections). La photographie a cependant été prise lors d'une journée ensoleillée. Donc, nous ne pouvons voir la réalité sous la brume, seulement l'imaginer.  

Si je créais une toile avec ce même pont, en ne tenant pas compte de l'arrière-plan, la facture serait également très différente. Mais il serait reconnaissable comme les autres. À moins que je décide de réaliser une abstraction. Ce pourrait être que  seulement le titre qui vous en informerait, puis, en y regardant de plus près, vous observeriez que certains éléments  y font référence et vous pourriez «voir» ou imaginer le Waterloo Bridge à travers les «signes» et l'atmosphère de la toile. Il faudrait que je le fasse un jour juste pour vous permettre de mieux comprendre.

 

Voilà une des particularités  qui fait la beauté d'une peinture, l'interprétation de l'artiste, la différence avec les autres. Pourquoi préfère-t-on une toile plutôt qu'une autre? Question de goût ou d'affinités, peut-être même coup de cœur d'un instant qui pourrait changer au cours des années. Peu importe comment je perçois l’œuvre, cela fait partie de mon bagage, de ma vision des choses, bref de moi tout simplement. 

Aimez-vous l'abstraction? Préférez-vous une œuvre plus figurative, ou encore mi-figurative?



mercredi 27 mars 2013

Au travail maintenant!

Mise à jour de ressourcement terminée! Au travail maintenant et que ça saute!

Ma virée en Outaouais a fait émerger des idées, des rencontres fort agréables, des moments hilares, d'autres plus sérieux, et d'autres très tendres. Voilà! Mon énergie  refait surface.malgré qu'elle n'était pas encore à plat. Je n'ai même pas eu le temps de passer par le MBAC, mais ce sera pour une autre fois. Je ne manquerai pas l'exposition de Rubens à l'été 2013. et ne voudrai surtout pas rater celle de Michel Campeau sur les chambres noires en octobre.

Pour le moment, demain je rhabille mon chevalet de blanc et je tenterai encore une  fois de l'habiller des couleurs les plus pures possible. Ce qui émerge de ces habillages, se nomme énergie. L'énergie qui survient lorsqu'on offre un habillage à une personne qui nous est chère et que ce geste la rend heureuse. Celle qui résulte de la satisfaction face au résultat obtenu. Et celle qui répond à un questionnement ou à une recherche.

Je vous laisse entrevoir un détail de ma dernière toile, libre à mon ami François de l'afficher dans son entité, elle lui appartient maintenant. Encore une fois, «Bonne retraite François!», toi qui a souvent permis à ma créativité d'exploser en la combinant à la tienne.

Géomatique blues

Alors, vivement demain! Je sens mes doigts qui cherchent mes pinceaux.

Et vous, comment amorcez-vous un projet?

dimanche 24 mars 2013

Tino Sehgal

Je ne devais pas écrire aujourd'hui mais, en lisant Le Devoir, je suis tombée sur un article
annonçant une exposition au MACM de l:artiste Tino Sehgal (cf. L'immatériel Tino Sehgal, en paroles et en baisers). Si vous avez le goût d'être un peu «déconcerté» par une exposition, il faut passer par le Musée d'art contemporain de Montréal. Ne pas oublier que c'est une exposition sans objet, ce sont des performances qui interpellent parfois le spectateur.

Tino Sehgal

 Vous m'en reparlerez si vous visitez le MACM. L'exposition se termine le  28 avril.

samedi 23 mars 2013

Rebecca Horn

Avant de prendre quelques jours de ressourcement, petite visite éclair en Outaouais, je vous présente Rebecca Horn, une artiste allemande. Elle utilise la performance, le film, la poésie, l’installation, le dessin ou la photographie.

Elle construit des machines à peindre. Elle produit, par exemple, une œuvre avec des entonnoirs de peinture qu'elle laisse aller de façon aléatoire. Donc, le mouvement a une grande importance dans ses performances et installations.

Je vous laisse ce vidéo de Rebecca Horn, disponible sur You tube, qui explique bien sa démarche artistique. Vous retrouverez également beaucoup de clips de ses performances sur le web.



En espérant que la température printanière annoncée et les belles rencontres réchauffent les esprits de création.

vendredi 22 mars 2013

Janine Antoni

Née en 1964 aux Bahamas, Janine Antony vit maintenant à New York et joue un rôle de mentor à Columbia University School of the Arts.

Je me suis intéressée à elle, il y a plusieurs années surtout lorsqu'elle utilisait son corps pour produire ses œuvres, notamment  ses cheveux. Son travail pourrait se classer à ce moment-là dans l'expressionnisme abstrait (voir Barnett Newman). Elle travaille le mouvement et explore son corps et les possibilités reliées à son art.

  Performance Loving care (1992)

Après cette photo vous comprendrez qu'elle crée surtout des performances. Son travail évolue constamment et je vous présente un clip vidéo qui nous explique comment elle arrive à toucher l'horizon.

Vous pouvez consulter le site de Janine Antoni sur Art.net. Bon visionnement...



jeudi 21 mars 2013

Land art suite

Dans mon billet précédent, je bloguais brièvement à propos du land art et de quelques artistes qui se sont fait connaître dans ce domaine de l'art contemporain. Je suis peut-être hors saison aujourd'hui mais, depuis 2007, tout près d'ici à Mont-St-Hilaire, on retrouve l'événement Créations-sur-le-champ Land art Mont-Saint-Hilaire.

Naturellement, vous comprendrez que les pommes et leurs pommiers sont à l'honneur dans les créations de plusieurs artistes. Je cite :
La Ville de Mont-Saint-Hilaire présente depuis 2007 l'événement Créations-sur-le-champ Land art Mont-Saint-Hilaire et accueille chaque année des milliers de visiteurs !
Créations-sur-le-champ Land art Mont-Saint-Hilaire est devenu une manifestion culturelle incontournable qui a pris racine sur cette terre de chez nous. Cet événement est dans l'esprit du Land art qui est de créer à partir d'éléments naturels trouvés sur place et se développe en laissant se confronter la nuance et la complexité des projets proposés par les artistes invités. Oser, innover, sortir des sentiers battus, en créant à partir de la nature, ce sont des créations sur-le-champ. Pour le public c'est l'occasion d'accéder facilement à l'art tout en prenant une marche dans les couleurs automnales.
Donc, il est suffisamment tôt pour garder une petite place à votre agenda afin de visiter à cet événement en 2013.

Pour vous allécher, je dépose quelques œuvres. À vous de découvrir le reste. Les photos sont tirées du site web de l'événement comme vous le découvrirez. Félicitations à Jérémie Boudreault pour le magnifique site web.

   Olivier Lefebvre, Steve Job (2011)

  Marc Dulude, 2010
   Marc Dulude, 2010 (détail)


  Catherine CHAUMONT et Frédérick BOISSONNAULT, 
                                               coup de coeur 2009

Voilà, je vous laisse explorer à votre rythme. On se revoit à l'automne à Mont-St-Hilaire.


mercredi 20 mars 2013

Land art

Connaissez-vous le land art? Oui? Alors passez ce billet et revenez demain.

Non? Je vous donne un peu d'histoire avant de vous présenter ma découverte de demain.

Le mouvement «land art»  fait partie de l'art contemporain. L'artiste utilise le cadre et les matériaux de la nature (bois, terre, pierres, sable, eau, rocher, etc.). Nous retrouvons le plus souvent ces œuvres à l'extérieur, exposées aux éléments, et soumises à l'érosion naturelle. Plusieurs de ces œuvres ont disparu, ne laissant que leur souvenir photographique et des vidéos. Nous retrouvons parfois les installations pour une exposition dans un musée qui, elles aussi, seront démontées à la fin de l'événement.

Parmi les artistes les plus connus qui ont utilisé le land art, nous retrouvons  :

Christo et Jeanne-Claude : lui d'origine bulgare et elle marocaine, ils seraient nés le même jour à la même heure (13 juin 1935), ils signent Christo leurs œuvres.
Voici Wrapped Reichstag (photographie)



 Robert Smithson : artiste américain, né en 1938, est aussi relié à l'art minimal. Il demeure un des artistes les plus connus du land art.

   
 Spiral Jetty (1970, Utah)                                     Glue pour (Vancouver, 1969)


Dennis Oppenheim : artiste américain né en 1938.




Richard Long : artiste britannique très prolifique né en 1945

  Stone line (1980)                      
  A walking and running circle (2000, Inde)


Patrick T. Dougherty : américain, né en 1945 en Caroline du Nord.


Photo: Wayne Moore   Cell division, 1997. Savannah College of Art and Design


Andres Amador : né à SanFrancisco en 1971, il travaille sur les plages. Voici un reportage très intéressant réalisé sur l'artiste par Discovery channel.

  Kelp II, 2012


Après ce survol de quelques uns des plus grands pionniers du land art, je vous reviens dans un prochain billet pour vous présenter un land art plus près de nous, au Québec. À suivre... 

mardi 19 mars 2013

Annie Thibault

Annie Thibault, originaire de Hull, a étudié au Cégep de l'Outaouais, c'est là que j'ai été brièvement en contact avec elle. À l'époque je m'occupais de la banque d’œuvres d'art du cégep. Elle étudiait en arts lorsque le cégep a fait l'acquisition d'une de ses œuvres. J'espère seulement que celle-ci ne soit pas disparue. Je me souviens qu'elle se démarquait déjà à cette époque, nous en entendions beaucoup parler à l'extérieur du département.

Sa formation en arts et en sciences l'a menée à une démarche artistique innovatrice. Elle travaille avec des pigments vivants et on peut suivre leur évolution avec ses installations. Vous pouvez voir les résultats de sa recherche, par exemple avec Des spores et des poussières d'étoiles qui fait partie de la banque d’œuvres d'art de l'Université de Montréal, qui je pense illustre bien son travail.




Elle expose maintenant à travers le monde. Lorsque je le peux, je me rends voir ses expositions. Elle exposait en Outaouais il n'y a pas si longtemps, et à Montréal. Si vous avez la chance, n'hésitez pas à faire le déplacement.

lundi 18 mars 2013

Nouveauté web

Je me suis lancée dans la création d'une page web personnelle. Le monde du html peut bien aller où il veut, maintenant c'est le WYSIWYG (what you see is what you get) qu'on nous offre. Tant qu'à faire un blogue je veux également actualiser ma page web. Renaud Bouret qui m'héberge encore dans son domaine Nordicité.net a été super gentil de m'en créer une en 2009 mais il s'est produit des choses depuis ce temps et moi et Renaud nous côtoyons moins souvent depuis. 

Plusieurs choix s'offrent à nous pour créer de tels instruments, tous aussi faciles d'utilisation les uns que les autres. J'ai cependant décidé de rester fidèle à Google pour avoir une certaine continuité avec le blogue. Naturellement, j'apprends le logiciel et j'espère que mon interprétation est correcte. Malheureusement, en jasant avec mon fils hier sur Facebook, il m'a donné l'information que le texte apparaît sur les images... ce qui ne se produit pas pour moi lorsque je visionne ma page. Oups!

Alors, s'il y a des volontaires parmi vous qui peuvent me faire leurs commentaires sur le site, je l'apprécierais vraiment. Je vous donne le lien de la page web de Gaëtane. N'hésitez pas à me faire des suggestions ou des corrections à y apporter. Et n'oubliez pas qu'elle est encore en construction.

Dans un tout autre ordre d'idées, je vous présente aujourd'hui une artiste américaine Michelle Stuart. Elle travaille beaucoup avec des éléments naturels et des matériaux non traditionnels.

File:Paradisi A Garden Mural.jpg
Paradisi_A_Garden_Mural



Le côté de sa recherche qui m'intéresse le plus est lorsqu'elle enfonce l'argile dans une toile de lin. La toile se transforme peu à peu avec ce nouvel élément. Il y a la une notion du processus dans la matière. La dimension du temps est également impliquée dans le processus. 

File:STUART1976.Sayreville Quarry Quartet.jpg
Sayreville Quarry Quartet / Sayreville,N.J.,1976. 144"x280" Earth from quarry on muslin rag paper




dimanche 17 mars 2013

Encore le processus créateur

Il y a deux jours maintenant que je travaille sur la même toile de format plutôt restreint (6 x 36 po). Deux jours de travail et deux toiles différentes sur le même canevas... et je cherche encore. Ce n'est pourtant pas si difficile d'en arriver à un résultat potable. Vous croyez peut-être que de produire un si petit format peut se faire en quelques heures seulement. Eh bien, pas toujours comme vous pouvez le constater.

Ce matin, ma frustration me pousse à revoir mon processus créateur, à relire mes observations, à reprendre du début, à recommencer la toile encore une fois (vive l'acrylique!). Naturellement, je retrouve presque tous mes journaux de bord... sauf le principal qui niche présentement dans une boîte dans mon autre ville d'accueil. J'avais besoin de celui-là en particulier. Il renferme mes frustrations antérieures mais également mes trouvailles, mes expériences positives... vous voyez?

Je sais que je travaille encore dans en essai/erreur depuis deux jours. Mais parfois il faut plusieurs essais (et erreurs) pour faire la découverte de ce que je cherche. Si vous consultez mon billet sur le processus créateur, j'en suis présentement à l'étape suivante :

5. Ajuster - apprendre - évaluer - ajuster : Créer est un continuel apprentissage de ce qui fonctionne ou non. Par le choix d'une action il est possible d'apprendre de celle-ci. L'apprentissage se fait à un niveau cognitif par l'observation des résultats d'une action et l'évaluation de son efficacité. Les apprentissages se font également de façon inconsciente et plus on crée et plus nous sommes aptes à créer.

Les objectifs que je poursuis avec cette toile ressortent mal avec les premiers résultats. Dois-je les oublier ou poursuivre ma recherche? J'avais calculé deux jours de travail pour cette toile mais je ne peux encore évaluer le temps que j'y investirai. Disons que le temps est une variable plus ou moins importante en ce moment. Mais j'avais surtout hâte de pouvoir la terminer, j'avais osé écrire un point de fin de réalisation dans mon agenda. Une pression que je me suis imposée, alors il va falloir que je me parle sérieusement sur ce point.

Non, en écrivant ce billet et en jasant ainsi avec «mes lecteurs et lectrices», je m'entends et me rends compte que cette recherche m'est familière même si, en ce moment, elle me frustre au plus haut point. Elle est la somme de mes expériences et, celle-ci se veut tout sauf semblable à ces expériences passées. C'est comme ça je pourrai modifier mes horizons et mes créations.

En terminant, je veux vous parler d'une artiste canadienne qui me captive avec la portée philosophique de ses créations. Deborah Margo qui enseigne, à temps partiel je crois, au département des arts visuels de l'Université d'Ottawa. Entre autres, elle fait des frottis sur de grandes bandes verticales. Ces frottis ont été réalisés à partir de murs, de trottoirs ce qui donne un côté issu de l'imprévisibilité du produit. Elle se sert du hasard des choses et le transpose en œuvres d'art. Disons qu'elle m'inspire par sa démarche.

Et vous, qui vous inspire dans vos passions?

samedi 16 mars 2013

Un peu de cinéma et Catherine Frot

Le septième art demeure toujours aussi populaire, Si vous aimez Catherine Frot, je viens de voir que le film Les Saveurs du Palais est toujours à l'affiche autant à Montréal que dans l'Outaouais et aussi dans plusieurs villes du Québec. Voici le synopsis :

Hortense Laborie est une chef cuisinier réputée qui vit dans le Périgord. A sa grande surprise, le Président de la République la nomme responsable de ses repas personnels au Palais de l'Elysée. Malgré les jalousies des autres cuisiniers, Hortense s'impose avec son caractère bien trempé. L'authenticité de sa cuisine séduira rapidement le Président, mais dans les coulisses du pouvoir, les obstacles sont nombreux...

 Affiche du film  Les saveurs du palais

J'ai eu l'occasion de voir ce film il y a quelques temps déjà en streaming et j'ai bien aimé. Toujours avec l'humour à la française le film est attachant. Il n'a certes pas l'excellence de Amour (toujours au grand écran lui également) que vous avez sans doute pu voir avec Jean-Louis Trintignan et Emmanuelle Riva, mais il s'en sort bien à mon avis. 

 Affiche du film  Amour

Vous avez vu madame Frot dans Odette toulemonde ainsi que Oscar et la dame rose tous deux écrits et réalisés par Éric-Emmanuel Schmitt?  Je vous ai mis les liens en streaming, intéressant si vous n'avez pas l'habitude du visionnement en ligne. Ces films sont également disponibles en DVD et Bluray.

J'ai retrouvé plusieurs beaux films sur le web qu'il est possible de visionner à l'écran. Cela occupe des moments libres sans les foutus commerciaux de la télé.  

Bon, n'étant pas critique de cinéma, je retourne à mes pinceaux. 

N'hésitez pas à me dire si vous avez eu la chance de visionner de très bons films dernièrement.

jeudi 14 mars 2013

Guy Laramée

Un peu en retard pour son exposition à Outremont l'an dernier, je tiens tout de même à vous faire connaître Guy Laramée. Ceux et celles qui me connaissent comprendront facilement les liens qui existent entre l'art de Guy Laramée et moi. 

Artiste pluridisciplinaire, Guy Laramée a surtout retenu l'attention avec sa thématique de spectacle immobile. Il redonne avec ses sculptures une autre forme de vie aux livres. Outre le matériau utilisé, j'aime énormément le mouvement que l'on retrouve dans ses œuvres. Mais son art n'est pas que ses fameuses sculptures. Il peint et exploite le volet des installations.

Je n'en dis pas plus, je vous le laisse découvrir. 

Biblios, G. Laramée