mardi 30 juillet 2013

Bonne chance Lyne

Aujourd'hui, je veux juste souhaiter bonne chance à une amie qui, mercredi, sera sur la table d'opération. Je penserai à toi Lyne. Tout ira très bien.

Par contre, ma virée en Outaouais ne me réussit pas très bien... Je vous reviens bientôt.


lundi 29 juillet 2013

Les années 70 en Outaouais

Je me rend en Outaouais pour quelques jours. J'espère y rencontrer plusieurs personnes que j'aime beaucoup. Encore du ressourcement! Faites-moi signe, j'ai encore un ou deux trous dans mon agenda...

Et pourquoi ne pas profiter de l'occasion pour visiter l'exposition qui se tient présentement à la Galerie Montcalm Les années 70 : Le grand virage des arts visuels au Québec à partir de la collection du Musée du Bas-Saint-Laurent. Elle se terminera  le 18 août prochain.


Les années 70 : Le grand virage des arts visuels au Québec à partir de la collection du Musée du Bas-Saint-Laurent  Au-delà du temps © Gilles Boisvert, 1980, acrylique sur toile

dimanche 28 juillet 2013

Quelques expositions à voir

L'été 2013 continue avec sa chaleur et ses activités artistiques. Les 2, 3 et 4 août 2013 à Granby se tiendra la 16e édition de «Couleursurbaines» où plus de cinquante artistes québécois seront à l’œuvre au centre ville.

  Archives de 2012, Couleursurbaines

Peinture fraîche et nouvelle construction, 9e édition chez Art mûr à Montréal. Les sélections des professeurs de dix universités, «le meilleur de la relève pan-canadienne». Un total de 39 artistes présentent leurs œuvres au 5826, St-Hubert à Montréal. L'exposition se tiendra jusqu'au 31 août prochain.

03  Vue d'une partie de l'exposition



Enfin, au Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire, on présente une exposition sw la période new-yorkaise de Paul-Émile Borduas (1953-1955) suite à la parution du manifeste du Refus global. C'est à cet endroit qu'il côtoie les artistes du mouvement expressionniste abstrait américain, dont Franz Kline. Sa peinture devient alors plus matérielle. Les treize tableaux du maître qui font partie de cette exposition nous font voir un côté moins connu du peintre. On se souvient que l'artiste est né à Mont-Saint-Hilaire.


De plus, l'exposition fait voir aussi l'héritage de Borduas. Quelques œuvres de Françoise Sullivan et de huit autres artistes qui ont été élèves de Borduas complètent l'exposition. Celle-ci se termine le 15 septembre 2013. Le musée se retrouve au 150, rue du Centre-Civique à Mont-Saint-Hilaire (J3H 5Z5).

borduas site web










samedi 27 juillet 2013

Qu'est-ce que l'anamorphose?

Suite à mon billet d'hier sur la sculpture en l'honneur de Mandela je réponds ce matin au commentaire que j'ai reçu.

Bien oui, qu'est-ce que l'anamorphose? Larousse nous dit :

«Œuvre, ou partie d'œuvre, graphique ou picturale, dont les formes sont distordues de telle manière qu'elle ne reprenne sa configuration véritable qu'en étant regardée soit, directement, sous un angle particulier (anamorphoses par allongement), soit, indirectement, dans un miroir cylindrique, conique, etc. (Les anamorphoses par allongement apparaissent dans l'art à l'époque de la Renaissance ; les anamorphoses à miroir se développent à partir du XVIIe s., jusqu'à devenir un objet de divertissement très répandu au XIXe s.)».

Piero della Francesca (mort en 1492) a travaillé sur la perspective et l'anamorphose était l'une des applications qu'il employait. Salvador Dali a lui aussi utilisé l'anamorphose. On retrouve ce principe dans le domaine de l'architecture du trompe-l’œil, du cinéma. Plusieurs artistes actuels font des merveilles avec cette technique. Je n'entrerai pas dans les détails des différentes façons de faire mais vous retrouverez des exemples sur le site associé.

Ce petit clip vidéo vous permettra d'admirer les œuvres de Julian Beever, un de ces artistes qui utilise le principe de l'anamorphose dans ses dessins urbains. Ces images ont fait le tour du monde.

Tiré de You tube

vendredi 26 juillet 2013

Sculpture en l'honneur de Nelson Mandela

L'artiste sud africain Marco Cianfanelli est l'artiste qui a conçu une sculpture érigée en hommage à Nelson Mandela à l'endroit où il a été arrêté le 5 août 1962. L’œuvre est exceptionnelle. 50 barres en acier, symbole des barreaux d'une prison, pour ne pas oublier que Mandela a été emprisonné pendant 27 ans. Mais ce n'est pas tout. Selon l'angle où on la regarde, on aperçoit des barreaux de prison ou bien... voyez par vous-mêmes.












Ce clip vidéo du montage de la sculpture intitulé Mandela Sculpture Time Lapse a été produit par le photographe Jonathan Burton et mis sur You tube.



Je joins un extrait de cette description de la sculpture publiée le 8 juillet 2012 également par Jonathan Burton.
«When one walks through the poles, the practical pattern gives the effect of a gunshot which symbolizes the political uprising of the ANC. The Length of the sculpture is 20 meters. The front of the sculpture is a portrait of Mandela, it has vertical bars which represents his imprisonment. The portrait of Mandela can only be viewed at 35 meters from the front of the sculpture when all the poles line up. This gives a nod to the fact that Mandela was so hard to capture. Mandela was dubbed "the black pimpernel".»

jeudi 25 juillet 2013

Combine et tartine

Les personnes qui me connaissent savent combien l'animation de la lecture auprès des enfants m'importe. Je crois en l’imaginaire des enfants et en leurs curiosité qui les pousse à apprendre. 

Une nouvelle application vient de naître pour le iPad et iPhone. En effet, l'histoire Combine et tartine est apparue dans l'App Store d'Apple à la fin du mois de juin, avec sa version anglophone Sneak a Snack. Isabelle Vien, vient de fonder une entreprise, U.N.I., avec son conjoint qui est directeur technique chez Ubisoft. Ils ont créé une première histoire animée pour le iPad et le iPhone. 

Le clip vidéo de You Tube présente l'utilisation de l'application. L'informatique et ses applications font maintenant partie de l'univers des enfants même en bas âge. Je souhaite que cette nouvelle percée de la créativité québécoise fasse des petits.


mercredi 24 juillet 2013

La société comme verdict

Un article dans Le Devoir, Questions troublantes à propos d'une photo déchirée, on peut lire une critique du livre de Didier Eribon La société comme verdict. La critique de Philosophie magazine vous donnera un peu plus d'information. L'auteur déclare que c'est un ouvrage d'introspection sociologique et de réflexion théorique visant à comprendre les structures de domination. Pourquoi certaines communautés stigmatisées telles les noirs, les femmes, les homosexuels, par exemple, gardent toujours en elles une «honte» économique, sociale et sexuelle.

Le titre fait référence au tribunal invisible du Procès de Kafka. Il semble que des sentences données par notre société doivent être vécues, de génération en génération, sans que ce soit le moins du monde contesté.

«Un livre parfois ardu mais provoquant et troublant» - Le Devoir.

mardi 23 juillet 2013

Circuit des arts Memphrémagog 2013

Pendant que les Britanniques attendent la photo officielle du nouveau bébé royal, au Québec on prépare de belles rencontres tells Le circuit des arts Memphrémagog. On y retrouve même des portes ouvertes dans les ateliers des artistes. Alors si vous êtes en vacances et que vous avez le goû de passer par là, il y en a pour tous les goûts : peinture, sculpture, poterie, joaillerie, maroquinerie, ébénisterie, vitrail etc. La liste est longue. J'ai compté, en tout, 37 artistes et artisans qui participent à cette 20e édition de l'événement.

Au Centre d'arts visuels de Magog (61 rue Merry nord), vous retrouverez l’exposition collective où chaque artiste du Circuit des arts y expose une œuvre représentative de sa recherche. 

Le circuit des arts débute demain et se termine le 4 août prochain. 

lundi 22 juillet 2013

Le droit de prêt public

Qu'est-ce que le droit de prêt public? Le droit de prêt public vise à compenser les auteurs dont les livres prêtés dans les bibliothèques publiques comptent pour autant de ventes en moins. En 1986, le Conseil des arts du Canada s'est inspiré de la loi de la Grande-Bretagne pour légiférer. 

Le 15 juillet dernier, la Grande-Bretagne vient de modifier sa loi en y incluant les livres numériques et audio. Donc, les écrivains inscrits dont les titres apparaissent dans un échantillonnage représentatif de bibliothèques reçoivent un montant forfaitaire. La nouvelle mesure prendra effet en juillet 2014. Nous espérons que le Canada emboîtera le pas à son modèle. Cependant, une étude de 2011 présentée à la Commission du droit de prêt public concluait d'attendre avant d'inclure les livres numériques et audio dans la présente loi canadienne.

La loi est une compensation pour les écrivains qui ne vivent pas tous de leur travail littéraire. Malgré l'avènement du numérique il y a quelques années, les lois ne suivent pas aussi rapidement les nouvelles technologies. Et puis, au Canada, nous vivons une ère de coupures budgétaires... la culture est souvent une des premières à se voir amputer des fonds nécessaires à son fonctionnement. Mais là, c'est un autre débat...

dimanche 21 juillet 2013

Gaston Lagaffe, philosophe

Un héros de mon enfance et même de ma vie, Gaston Lagaffe, revient dans l'actualité avec l'auteur Pierre Ansay avec son essai Gaston Lagaffe, philosophe. J'ai offert ce livre à mon chum lorsque je l'ai remarqué en visitant la Cité de la bande dessinée à Angoulême. Il ne semble pas encore distribué au Québec mais on peut toujours le commander directement de la France chez tout bon libraire. Pourtant l'auteur, retraité d'origine belge, vit à Montréal...

Pierre Ansay déclare que c'est dans sa résistance que Lagaffe est philosophe. Il résiste à tout, à l'autorité, au travail. Il passe ses journées à rêver, à ne pas travailler... C'est pourquoi Gaston Lagaffe, philosophe nous le présente comme un personnage spinozien.

Mais, d'un autre point de vue, quel personnage créatif ce Gaston! Pour moi qui l'ai étudié  de près, il est l'image même de la créativité. Le seul problème c'est, qu'à un moment donné, il faut arrêter de rêver pour enfin réaliser un projet, une invention, un produit. Les français ont d'ailleurs déjà tourné un film en 1981 sur le personnage intitulé Fais gaffe à la gaffe, réalisateur Paul Boujenah. Vous trouverez des extraits vidéo sur You tube.



samedi 20 juillet 2013

Alex Colville

Afin de saluer la disparition d'un grand peintre canadien mardi dernier, je dédie ce billet à Alex Colville. Il est décédé à l'âge de 92 ans. Né à Toronto en 1920, il est décédé à Wolfville en Nouvelle-Écosse.

Il fut l'un des artistes de guerre canadien les plus célèbre lors de la 2e guerre mondiale.

Vous reconnaitrez facilement cette peinture qui fait partie de la collection du Musée des beaux-arts du Canada.

To Prince Edward Island — painting by Alex Colville Vers l'Île-du-Prince-Édouard, 1965

Ainsi que celle-ci...

Horse and Train — painting by Alex Colville  Horse and train, 1954

En 1982, il est reçu Compagnon de l'Ordre du Canada et en 2003 il reçoit le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques.

vendredi 19 juillet 2013

En prévision de vos vacances

Vous partirez bientôt en vacances et vous ne savez pas encore quoi faire? Voici une petite suggestion : le Symposium international d'art contemporain de Baie-Saint-Paul et 2013 nous présentera la 31e édition. Peu importe que ce soit votre première, seconde ou cinquième participation, il y a de nombreuses activités toutes très intéressantes. La programmation apparaît sur le site du festival. Le coup d'envoi prendra place le 2 août prochain, cela vous laisse un peu de temps pour planifier, et le symposium prendra fin le 1er septembre 2013. Et attention, le voyage dans la région de Charlevoix peut couper le souffle.



Cette année, la thématique AGIR nous invite à participer au débat social et à l'enrichir en compagnie des différents artistes participants.

  Carole Baillargeon, 2012 (archives 2012 du Festival)
Été : Paysages-vêtements en quatre temps (détail) 
(Boutons, structure métallique, fil métallique)

jeudi 18 juillet 2013

À moi seul bien des personnages

Je vous ai dit que je vous reviendrais sur le nouveau roman de John Irving, À moi seul bien des personnages.

Si vous ne connaissez pas John Irving, il a écrit, entre autres, Le monde selon Garp (1978), L'Hôtel New Hampshire (1981), de L’œuvre de Dieu, la part du diable (1985). Ce sont les romans que j'ai le plus aimé de cet auteur. C'est un écrivain généreux et humaniste qui ne recule devant aucun rebondissement fantasque, aucune digression rocambolesque. La lecture de A moi seul bien des personnages m'a procuré beaucoup de plaisir.

Billy Abbott, né dans l'Amérique homophobe des années 1950 et confronté très jeune, et pour longtemps, à la complexité de l'identité sexuelle — la sienne, celle de ceux qui l'entourent, famille, enseignants, camarades... —, John Irving retrace un large pan très mouvementé de l'histoire contemporaine des mentalités homophobes auxquelles il tentera de se confronter. 
«Attentif à ce décor réaliste et mouvant — après les sages années 1950 viendra la libération sexuelle et l'apparente désinté­gration des tabous, puis l'irruption du sida et le déchirant cortège de ses victimes —, tout autant que concentré sur ses personnages, aussi hautement déraisonnables qu'attachants. Et dont les présences fortes, incarnées, rendent délectable cet hymne tendre et tonitruant à la tolérance et à la primauté du désir, ce plaidoyer pour le droit à l'indécision et à l'ambiguïté.»
Le récit nous séduit par son humour et nous invite à la tolérance. Il prend la défense des différences sexuelles. L'humour y côtoie la tristesse et la mélancolie, notamment lorsqu'il décrit l'époque du sida. J'ai beaucoup aimé ce dernier roman d'Irving. J'y ai retrouvé l'écrivain des romans que je citais au début de mon billet. Le personnage de Miss Frost avec lequel il débute son roman m'a interpellée particulièrement.

A moi seul bien des personnages par Irving

mercredi 17 juillet 2013

Musée d'art contemporain de Montréal

Présentement à l'affiche au MACM, plusieurs expositions dont La question de l'abstraction et Autour de l'abstraction II. Les deux font voir l'histoire de l'abstraction, le deuxième est cependant axé sur la couleur.

Claude Tousignant, La Grande Ligne perdue, 1969 Claude Tousignan, La grande ligne perdue, 1969

Aussi, jusqu'au 8 septembre une exposition de Michel Broin nous montre son intérêt aux notions de résistance, de recyclage et d'appropriation.

Michel de Broin, <i>Fumée</i>, 2011 Fumées, 2011

Enfin, Vidéomusique 2013, (8e édition) présente des œuvres axées sur le corps dansant et la performance. 

dominique t skoltz˜, { nerfs },  2013 Dominique T. Skoltz, Nerfs, 2013

mardi 16 juillet 2013

Festival de Lanaudière

Depuis le 13 juillet, le Festival de Lanaudière nous offre toute une programmation, du classique bien entendu, du piano, du pianoforte et du tango. Vous retrouverez toute la programmation sur le site de l'organisation.

Alain Lefèvre en est toujours le porte-parole. C'est d'ailleurs lui qui a ouvert le festival avec le Boléro de Ravel.

Par exemple ce soir, 20h, à l'église de Saint-Alphonse-Rodriguez près de Joliette, et jeudi, 20h, à l'église de la Purification, de Repentigny, le pianiste Kristian Bezuidenhout, originaire d'Afrique du Sud, entreprend l'intégrale, en deux saisons (2013 et 2014), des Sonates de Mozart sur un pianoforte semblable à ceux qu'utilisa le compositeur.

Comme vous le savez certainement, vous pouvez acheter des billets pour être près de la scène ou, encore, apporter votre chaise de parterre et assister gratuitement aux représentations dans cet amphithéâtre naturel. Et pourquoi pas un petit souper sur l'herbe entre amis avant le spectacle.









lundi 15 juillet 2013

Histoire d'Alice...

Semaine super occupée qui se dessine... mais je vais bouger pour les personnes que j'aime et que j'ai hâte de revoir. Donc, je vais tenter de trouver un peu de temps pour bloguer mais ça sera ma seconde priorité. Ne m'en veuillez surtout pas si je vous oublie un jour. Bon, ceci étant dit, passons aux choses plus artistiques.

Une suggestion pour une lecture d'été, Nous nous retrouvons dans une version modernisée des Contes des mille et une nuits. On tourne les pages sans s'en rendre compte.
«Aux funérailles de sa mère, Paul (56 ans) rencontre Alice (73 ans), une tante dont il a vaguement entendu parler pendant son enfance. Paul veut connaître cette femme mystérieuse qui se révèle pleine de vie et de fraîcheur. Sans fard et sans s'apitoyer sur son sort, elle lui parle de sa vie et de ses nombreux maris, de ses bonheurs et de ses malheurs. Alice possède un sens de l'humour bien aiguisé et elle a vécu toutes sortes d'aventures dans plusieurs pays. Elle a toujours dit oui à la vie sans réfléchir. Comme Paul, qui a hâte de la retrouver chaque soir pour un nouvel épisode, le lecteur court d'un chapitre à l'autre» (André LeBel, La Presse)
J'aime les romans avec de l'humour et celui-ci vous tiendra en haleine jusqu'à la fin. Lecture facile qui se fait d'une traite...

Histoire d'Alice, qui ne pensait jamais à rien, Francis Dannemark, Robert Laffont

FRANCIS DANNEMARK

Je lis présentement le dernier John Irving À moi seul bien des personnages.  Je vous en reparlerai mais jusqu'ici je me délecte.

dimanche 14 juillet 2013

Peinture extrême

On présente la deuxième édition de Peinture extrême dans une vingtaine de lieux à Montréal. Certaines de ces expositions ont déjà débuté tandis que d'autres auront lieu dans les semaines à venir. Le calendrier des expositions vous donnera les informations en rapport avec les galeries participantes ainsi que les dates des différentes expositions. Le tout a débuté en juin mais il n'est pas trop tard pour faire une petite visite.

Un circuit intéressant à organiser et à visiter avec les canicules qui sont annoncées.


   
John Player, Orange Gloves, 2012


samedi 13 juillet 2013

Festival Juste pour rire

L'édition 2013 du Festival Juste pour rire vint de débuter à Montréal. La programmation est impressionnante, ça promet!

L'événement n'a plus besoin de présentation, il est connu à travers le monde. Pourquoi ne pas y faire un petit saut surtout que nous sommes aux premières loges côté distances à parcourir. Pour ce qui est du festival c'est autre chose car ça coûte la peu des fesses pour y entrer...

Un petit vidéo clip que j'aime bien de Lise Dion. Juste pour rire...


vendredi 12 juillet 2013

Picabia

Mea culpa! J'ai été absente pour quelques jours... Désolée!

Après une virée gatinoise rapide et nullement artistique, je poursuis mes élans avec Francis Picabia (1879-1953). Il était peintre et écrivain, proche du mouvement dada et du surréalisme. J'ai, personnellement, toujours beaucoup aimé son style.
«L’approche de Picabia est en adéquation avec les concepts symbolistes-synthésistes de la fin du XIXème  siècle : l’art n’est pas considéré comme une reproduction de la nature mais plutôt comme l’expérience émotionnelle de l’artiste face à celle-ci, exprimée de façon subjective dans une synthèse de formes et de couleurs. »
Grâce à des penseurs comme lui, les artistes actuels peuvent laisser leurs impressions et leurs interprétations dans leurs productions artistiques.

Hera  Héra


Grand amateur de voitures et de jeux de hasard, il fut l'un des peintres européens à prendre part à l'introduction de l'art moderne en Amérique.

Je vous laisse admirer sa recherche artistique sur ce clip vidéo.



mardi 9 juillet 2013

Niki de Saint Phalle

Juste pour colorer un peu votre journée, j'ai choisi Niki de Saint Phalle (1930-2002), d'abord chanteuse, elle fut par la suite plasticienne, peintre, sculpteure et réalisatrice de films française. Elle fait partie du mouvement Nouveau réalisme. Elle se caractérise surtout par des sculptures énormes et très colorées. Je pense à ses Nanas.
Elle a aussi réalisé le Jardin des tarots, situé à Garavicchio de Pescia Fiorentina enToscane et basé sur les 22 arcanes majeures du tarot. Réalisé entre 1979 et 1993, avec l'aide de son mari Jean Tingely qui fit les structures, avec l'aide de plusieurs ouvriers, de ces sculptures monumentales. Ces structures en acier sont recouvertes de béton.


Je vous laisse sur ce clip vidéo qui résume bien sa démarche artistique.


lundi 8 juillet 2013

Théorie du chaos

Le 21 juin dernier, je signais un billet sur le nombre d'or. Je disais alors que je serais bien incapable de faire des calculs de la sorte lorsque je peins une toile. Je travaille de façon spontanée et je me sentirais incapable d'avoir à faire des calculs pour arriver à la perfection dans la composition d'un tableau.

Suite à mon billet, j'ai reçu un commentaire  dans lequel on me parlait de la théorie du chaos et des fractales qui pourraient «décrire» mon processus de création. Cela m'a beaucoup intriguée alors je suis allée voir plus loin... très intéressante cette théorie. Un article de David Ruelle, un physicien mathématicien, Chaos, imprédictibilité, hasard m'a beaucoup intéressée. Je tente de résumer.

À partir de la notion de cause et d'un enchaînement de causes et d'effets, il explique la théorie. «Le monde qui nous entoure paraît souvent imprévisible, plein de désordre et de hasard. Une partie de cette complexité du monde est maintenant devenue scientifiquement compréhensible grâce à la théorie du chaos. Cette théorie analyse quantitativement les limites à la prédictibilité d'une l'évolution temporelle déterministe : une faible incertitude initiale donne lieu dans certains cas à une incertitude croissante dans les prévisions, et cette incertitude devient inacceptable après un temps plus ou moins long. On comprend ainsi comment le hasard s'introduit inévitablement dans notre description du monde. L'exemple des prévisions météorologiques est à cet égard le plus frappant.»

Au début du 20e siècle, Henri Poincarré s’intéressait au hasard. «Une cause très petite, qui nous échappe, détermine un effet considérable que nous ne pouvons ne pas voir, et alors nous disons que cet effet est dû au hasard.» (1908) La théorie se vérifie plus facilement de nos jours avec les ordinateurs. Les changements de conditions initiales donneront des prédictions différentes, par exemple en climatologie.

Ceci pour tenter d'en arriver à la peinture. Cette théorie pourrait donner un scénario qui ressemble à ceci pour moi. J'énonce des causes qui engendreront des effets.
  1. Décision de peindre une toile
  2. Choix du support (toile, bois, métal, etc.) et de son format
  3. Division de l'espace et premières lignes
  4. Premières couleurs sélectionnées, puis les suivantes
  5. Ajout d'autres matériaux et de leurs emplacements dans la composition
  6. Développement du projet selon mon processus créatif et intégration des différents éléments du tableau.
Donc, si je choisis une toile de 60 x 80 po, l'effet sera différent de celui d'une toile de 6 x 12 po. Et si, plutôt que de peindre sur une toile, je choisis une plaque de cuivre, j'opterai pour des patines et de la soudure, plutôt que de l'acrylique et du médium acrylique. Je peux également choisir de peindre une toile monochrome avec des teintes de bleu uniquement alors que si j'utilise plusieurs couleurs, l'effet sera tout autre. Chacune de mes décisions primaires et ultérieures auront une incidence différente sur la toile au fur et à mesure que je la construis.

Cela pourrait même expliquer pourquoi, même si j'ai une certaine vision finale de ma toile en la débutant, celle-ci puisse s'être transformée tout autrement lorsque j'y appose enfin ma signature. Avec l'acrylique, je peux d'ailleurs recommencer une zone qui ne me plait pas ou que je trouve discordante dans l'ensemble. Cette simple modification peut changer complètement l'aspect final du tableau. 

Pour une toile de 6 x 12 po, une cause minime n'aura probablement pas des effets importants. Par contre, mon format de 60 x 80 po pourrait avoir plusieurs aspects différents selon tel ou tel de mes choix. Il semble, d'après mes lectures, que l'équation soit exponentielle, donc plus c'est grand, plus les différences seront importantes. Cela fait ici référence à l'effet papillon de Lorenz qui a posé cette question : «un battement d'aile de papillon au Brésil peut-il déclencher une tornade au Texas ?». Un autre point intéressant de la théorie du chaos. Il y a d'ailleurs un film qui porte ce titre.

J'avoue que je trouve cette théorie très intéressante. J'espère seulement que l'auteur du commentaire me corrigera si je ne l'ai pas bien comprise... je suis sortie de ma zone confortable aujourd'hui.


dimanche 7 juillet 2013

Bon dimanche ensoleillé!

Je sais que vous serez tous et toutes à faire de belles activités extérieures aujourd'hui, le soleil est au rendez-vous, peut-être un peu chaud mais il ne faut pas s'en plaindre. Moi je préfère ça à 15 cm de neige. Pas besoin de s'habiller pour aller pelleter!

Je vais donc me glisser dans une chaise sous le saule pleureur face au fleuve et écrire mon billet pour demain. Comme le sujet m'était pratiquement inconnu il y a peu de temps, il faut que je me documente bien. Encore des devoirs à la retraite!

Pour vous faire sourire ou vous rappeler des souvenirs, je vous offre un clip vidéo estival, juste pour que le refrain vous trotte dans la tête toute la journée. Bon dimanche!

samedi 6 juillet 2013

La bibliothèque du boisé

Aujourd'hui, la ville de Montréal inaugure sa nouvelle Bibliothèque du boisé située dans l'arrondissement Saint-Laurent (2727 Boulevard Thimens).

«Inauguré en grande pompe avec échassiers, musique et notes poétiques, le bel écrin percé de verre et entouré d’arbres sera le théâtre d’une foule d’activités samedi et dimanche de 10 h à 16 h. Petits et grands devraient trouver leurs comptes dans cette programmation placée sous le signe de l’échange et parrainé par l’écrivain Dany Laferrière. Auteurs, conteurs, bédéistes et concepteurs de jeux vidéo seront présents toute la fin de semaine pour partager leur passion.» -- Le Devoir, 6 juillet 2013

L'objectif avec cette nouvelle bibliothèque visait à réduire l'impact de la construction sur l'environnement et à favoriser la création de bâtiments verts. On dit dans Les nouvelles Saint-Laurent d'aujourd'hui :

«La nouvelle construction aura notamment quatre cases de stationnement réservée aux véhicules électriques, sera munie d'une toiture élastomère blanche et d'une toiture végétalisée qui réduira l'effet d'îlot de chaleur. La réduction de la consommation d'énergie sera de plus de 60%. Un système de géothermie comblera la totalité des besoins de climatisation et presque la totalité des besoins de chauffage. De plus, l'entretien ménager de la bibliothèque sera effectué avec des produits écolo.»
Je ne sais si je pourrai la visiter ce week-end mais je ne manquerai pas de passer par là un de ces jours. Elle n'est pas encore complètement terminée selon les journaux mais cela ne saurait tarder. 

Vous pouvez voir ces photos maquettes sur le site de la ville de Montréal.


Je suis heureuse de constater que la création de nouvelles bibliothèques soit encore possible. Il y a tellement de coupures dans la culture et les bibliothèques sont souvent des enfants pauvres. Il faut espérer que les ressources et les budgets seront au rendez-vous dans les années à venir pour son fonctionnement et sa mission... ainsi qu'à l'ensemble des bibliothèques de la province de Québec.

vendredi 5 juillet 2013

Biennale internationale d'estampe contemporaine de Trois-Rivières

Cet été, du 16 juin au 8 septembre 2013, se tient la 8e éditions de la Biennale internationale d'estampe contemporaine de Trois-Rivières, entre autres au Centre d'exposition Raymond-Lasnier (à la Maison de la culture de Trois-Rivières, 1425, place de l'Hôtel-de-Ville).

Trois-Rivières n'est qu'à 1 h 15 de Montréal et, avec la nouvelle autoroute 50, à 3 h 15 de Gatineau. Donc, le trajet se fait bien et pourquoi ne pas en profiter pour flâner dans le Vieux Trois-Rivières et même prendre une consommation sur une des magnifiques terrasses si le temps est chaud comme aujourd'hui.

Cette biennale sur l'estampe se tient aux deux ans et est l'une des plus importantes expositions concours au Canada. «Son mandat est de promouvoir l’estampe contemporaine et de rendre compte des tendances actuelles de cette discipline artistique à travers le monde.»

Cette édition nous offre une importante diversité culturelle, soit 58 artistes provenant de 22 pays. Les quelque 330 œuvres exposées, évoquant des univers artistiques fascinants et variés, permettent de découvrir les recherches et les démarches de graveurs du monde entier.

Vous retrouverez les œuvres dans trois autres lieux d'exposition selon des thèmes qui sont des clés pour accéder au cœur du travail de chaque artiste : déséquilibre, chaos, paysage, lieux, etc. 

Les autres salles d'exposition sont :
  • Ancienne gare ferroviaire (1075, rue Champflour)
  • Galerie d'art du Parc (864 Rue des Ursulines)
  • Musée Pierre-Boucher (858 Laviolette)



Pourquoi pas un petit clip vidéo pour vous donner le goût de vous laisser tenter par l'exposition.
 
 

jeudi 4 juillet 2013

Mains de bois, mains d'argile, Clément Hoeck

À l'Espace Pierre-Debain se tient présentement l'exposition Mains de bois, mains d'argile de l'artiste Clément Hoeck. L'exposition est en cours depuis le 12 juin et se terminera le 11 août prochain. L'entrée est libre.

Si vous ne connaissez pas déjà l'Espace Pierre-Debain, il se situe au 120 rue Principale, Gatineau dans le secteur Aylmer. Pourquoi ne pas visiter l'exposition avec des amis puis passer prendre une bière au Bistro l'Autre Œil à moins de dix minutes de marche de là. Tourisme Outaouais nous dit de la salle d'exposition : «située au Centre culturel du Vieux-Aylmer, cette galerie présente des expositions de métiers d’art avec une ouverture sur le multidimensionnel et, à l’occasion, des expositions en arts visuels».

Voici une courte biographie de l'artiste...

«Clément Hoeck est artiste céramiste et ébéniste. Fasciné par ces deux métiers anciens qu'il découvre pendant ses études en arts plastiques au Cégep de l'Outaouais, il décide d'approfondir ses connaissances professionnelles au centre de céramique Bonsecours et à l'École québécoise du meuble de Montréal. Depuis, il partage son temps entre le travail au tour de potier et le façonnage du bois dans ses deux ateliers. Ces deux formes d'expression créatrice lui procurent le plaisir de réaliser des objets qui passeront outre la marque du temps. Il crée des céramiques originales, utilitaires et décoratives ainsi que des meubles en essences de bois local et exotique.»


Mains de bois, mains d'argile