Dans mon billet précédent, vous avez pu voir un détail d'un dessin de Betty Goodwin. Je vous décris très brièvement son parcours artistique aujourd'hui.
Betty Goodwin, 1923-2008, fut une grande artiste québécoise contemporaine mais avec une notoriété qui dépasse largement nos frontières. Elle a laissé une incroyable production artistique. Vous pouvez admirer plusieurs de ses œuvres notamment au Musée des beaux-arts du Canada, au Musée d'art contemporain de Montréal et au Musée des Beaux-arts de Québec.
Betty Goodwin, 1923-2008, fut une grande artiste québécoise contemporaine mais avec une notoriété qui dépasse largement nos frontières. Elle a laissé une incroyable production artistique. Vous pouvez admirer plusieurs de ses œuvres notamment au Musée des beaux-arts du Canada, au Musée d'art contemporain de Montréal et au Musée des Beaux-arts de Québec.
Le corps est au centre de l'œuvre de Betty Goodwin, le
corps physique mais également l'être tout entier. Elle
nous a révélé, à travers sa recherche artistique, notre propre
état d'être, soulevant le voile sur notre condition humaine, nos peurs,
nos aspirations.
Après une première période plus marquée par le dessin et la peinture de
scènes figuratives, Betty Goodwin, principalement autodidacte, développe
à la fin des années 1960 une technique de gravure novatrice à partir
d’éléments vestimentaires, qui lui vaut la notoriété artistique. Son œuvre qui revient au dessin de façon récurrente, est associée à
l’exploration de différents moyens d’expression et a évoluée par séries. Il y a eu la série Bâche dans laquelle elle retravaille des pièces murales, la série Nageurs où des corps solitaires en suspension flottent ou coulent dans des espaces hostiles, la série Nerve, représentant
des corps attachés et reliés à la terre par de longues racines,
allégories de la connexité complexe entre la vie et la mort, mais avec sa première série des Vestes lui permet de développer une technique de gravure novatrice.
Deux gilets, eau-forte, 1972 |
Elle fut la deuxième femme, après Marcelle Ferron, a remporter le Prix Paul-Émile Borduas (1986); puis le prix Gershon Iskowitz (1995); le
prix Harold Town (1998); et le Prix du Gouverneur général en arts
visuels et en arts médiatiques. Elle a reçu la décoration de l´Ordre
du Canada en 2003.
Nageur No 3, 1983, Collection MBAC
Dans mon prochain billet, je parlerai d'une autre grande artiste, sculpteure cette fois et que vous connaissez toutes et tous, du moins en Outaouais... à condition de traverser un des ponts nous reliant à Ottawa à l'occasion. C'est également une artiste qui me fascine. Qui est-elle?
Aucun commentaire:
Publier un commentaire