jeudi 31 juillet 2014

Dernier rappel pour le Festival...

Après ce billet, je n'en parlerai plus... sauf peut-être pour y déposer quelques photos et commentaires post-festival... Si vous passez par là, venez me faire un petit coucou. Je vous laisse le petit message tirée de la page web du festival. Et, par votre participation, vous pouvez gagner une toile de Sophie Wilkins

Moi, je reviendrai à mon blogue la semaine prochaine.

Plus que quelques jours !! 
La 11e édition approche à grands pas. 2 et 3 août 2014

Venez rencontrer les artistes!
Une couleur à voir, à goûter, à vivre!
Cette année, le festival retrouve le coeur du centre-ville historique, sur la rue Victoria, près du quai achalandé du Vieux canal de Beauharnois.

40 artistes professionnels et de la relève, plus de 10 exposants culinaire et de nouvelles performances à ne pas rater.
Au plaisir de vous voir... 


mercredi 30 juillet 2014

Cady Noland

Cady Noland (1956-) est une artiste conceptuelle et sculpteure américaine. Son père, Kenneth Noland, était également peintre et sculpteur (billet du 7 avril 2014). Elle vit et travaille à New-York.

Son travail a pour thématique principalement du rêve américain et la promesse qui n'a pas été tenue, sur la violence qui fait partie de la culture américaine où elle est plus que tolérée. Elle travaille également sur le fossé entre la célébrité et l'anonymat.
Enquirer Page with Eyes Cut Out and Enquirer Page with Eyes Cut Out Template I, 1990.
  Ses premières œuvres sont composées de photographies de presse, publicité et copies de journaux. Par exemple avec Guns (1986-1987). on retrouve une photographie en noir et blanc d'un pistolet en direction d'une canette de Diet Pepsi criblée de trous de balles. Un collage d'images indique comment réarmer l'arme.

 Vers la fin des années 1980, Noland se penche sur le fait que le public américain recherche la violenceet au phénomène qui fait que les médias peuvent facilement transformer un criminel en célébrité. Est-ce le fait que leur libertéa ait été atteinte par le violence? Comment trouvent-ils le moyen de trouver anodine une violence pourtant terrifiante? Elle fait à ce sujet de nombreuses installations, notamment celle dédiée à Charles Manson In Mr. SIR (1993) ainsi que «Not Yet Titled (Bald Manson Girls Sit-In Demonstration».

Elle poursuit durant les années 1990 sa recherche sur le dysfonctionnement de la culture américaine à travers des allusions à la torture, au confinement physique et aux humiliations publiques. Elle fait plusieurs expositions durant ces années, notamment aux États-Unis, à Rotterdam, Zurich et Tokyo.

Elle s'est tenue à l'écart du milieu public depuis plus de dix ans...


lundi 28 juillet 2014

Nicole Eisenman

Nicole Eisenman (1965-) est une artiste plasticienne américaine née à Verdun, en France. Elle commence sa carrière à New York dans les années 1990 après avoir été diplômée de la Rhode Island School of Design.

Elle subit plusieurs influences tant au niveau de la peinture classique ou historique que de la bande dessinée underground. Elle expose à travers le monde (Paris, Allemagne, Mexique, États-Unis, etc.). On retrouve ses œuvres chez Koenig et Clinton à New York.

À partir de 1992, elle fait presque une exposition solo par année et participe également à plusieurs expositions de groupes. Elle remporte également plusieurs prix artistiques dont le fameux Carnegie Prize en 2013. 

Ses expositions prennent la forme d'installations de peintures, dessins, assemblages, collages, murales, objets divers. Elle suspend également des objets du plafond. Toutes ses installations rendent les thématiques agréables aux spectateurs. Ses installations semblent être transportées de la chambre d'un adolescent talentueux dont les humeurs passent sans aucun effort de gentil à détestable.

Death and Maiden, 2009
Elle a également enseigné, notamment au Mount Royal College of Art à Baltimore et à la School of Visual Arts à New York au début des années 2000. Je vous invite à voir le vidéoclip suivant dans lequel on peut voir ses œuvres.

KRCanetti, You tube

dimanche 27 juillet 2014

Maria Lassnig

Maria Lassnig (1919-2014) est une artiste autrichienne reconnue pour ses autoportraits et pour sa théorie de «conscience du corps» (body awareness*). Elle travaille la peinture, la sculpture, les films d'animation et les arts graphiques. Elle fut la première femme a recevoir le prix Grand Austrian State Prize en 1988. Elle a également remporté le  Austrian Decoration for Science and Art in 2005 ainsi que plusieurs autres distinctions. Elle a étudié à l'Académie des beaux-arts de Vienne durant la 2e Guerre mondiale.

Durant les années 1950, elle fait partie du «Dog Pack» Group dont les travaux étaient influencés par l'expressionnisme abstrait et l'«action painting». Elle rencontre, à Paris, les surréalistes dont André Breton (1951).

Dès le début de sa carrière, elle travaille l'abstraction et crée toujours des autoportraits. Son travail, personnellement, me rappelle un peu Francis Bacon avec ses personnages défaits et torturés

  You or Me (Du oder Ich), 2005, Photo Friedrich Petzel Gallery
.
On dit qu'elle a longtemps gardé ses dessins sous clé et qu'elle ne les a présentés qu'en 1997 dans le livre « Die Feder ist die Schwester des Pinsels » (The pen is the sister of the paintbrush), publié par Hans Ulrich Obrist.

Elle utilisait les termes de «conscience du corps» pour décrire son travail. Elle se représente dans des couleurs inhabituelles et avec des parties manquantes de son corps. 

Elle a vécu à New York entre 1968 et 1980 où elle a étudié le film d'animation à la School of visual arts. Elle a créé six courts métrages durant cette période. Son film le plus célèbre reste Kantate (aussi connu sous le titre The Ballad of Maria Lassnig), et a été produit à l'âge de 73 ans en 1992. C'est un autoportrait dans lequel elle a réalisé la musique et les chansons.

Elle est retourné à Vienne en 1980 comme professeure à l'Université des arts appliqués de Vienne et ce jusqu'en 1997.


* Attias, Laurie Maria Lassnig, Frieze, May 1996.

samedi 26 juillet 2014

Une exposition et un symposium

J'ai deux événements très intéressants à vous suggérer.

Le premier est le Symposium international d'art-nature multidisciplinaire à Val-David qui se terminera le 13 octobre prochain... donc, il est encore temps pour planifier un petit voyage dans les Laurentides. Ne pas oublier que l'événement est payant.



Depuis le 12 juillet et jusqu'au 6 septembre 2014, la Galerie Donald Browne présente TESTOSTÉRONE : Mythologies identitaires. C'est une exposition de groupe qui rassemble les artistes suivants : Raymonde April, Louis Fortier, Olivier Gariépy, Shari Hatt, Jenna Meyers et Jérôme Ruby. Lacommissaire est Charlotte Rousseau.
«Testostérone dans l’imaginaire populaire est synonyme de poil, de muscle, de performance sexuelle, de sueur, de puissance, de compétition, d’engins à moteurs. On peut d’ailleurs maintenant se l’injecter ou se la procurer en gélule.» -- Le Vadrouilleur urbain, 11 juillet 2014.
Les artistes ont abordé des questions identitaires en passant par diverses mythologies. Ils sont également de différentes cultures. Je vous invite à lire l'article du Vadrouilleur urbain qui nous les présente. Si vous êtes abonné au journal Le Devoir, l'édition d'aujourd'hui nous parle également de l'exposition. La photo est tirée du même journal.
Olivier Gariépy, La fuite d’Orphée et L’Écho de Narcisse de la série Les Âmes Nomades ainsi que Jenna Meyers, Frankie, 2014, huile sur toile.
Photo: Olivier Gariépy Olivier Gariépy, La fuite d’Orphée et L’Écho de Narcisse de la série Les Âmes Nomades