samedi 6 avril 2013

Jonathan Plante et le lapincyclope

Les enfants ont une vision très ouverte de l'art. Souvent, l'éducation les oriente et leur fait perdre leur candeur initiale ainsi que les nombreuses possibilités de leur imagination. Lorsque ma petite vient chez-moi et veut peindre elle aussi, il est certain qu'elle puise une certaine «influence» dans ma peinture car on est tous un modèle de quelque chose pour quelqu'un. Elle y ajoute cependant sa personnalité à elle toute seule. Les résultats peuvent parfois paraître ordinaires mais il en émerge beaucoup de choses intéressantes. C'est comme lorsqu'on fait une toile, elle se bâtit peu à peu pour un jour se finaliser.

Un cadeau à mes petits sera, non pas un album à colorier, mais un cahier d'esquisses dans lequel ils pourront faire leurs propres dessins et les peindre à leur manière. Pour moi, le dessin n'en aura que plus de valeur. Et maintenant, Thomas suit les traces de ma belle Anne-Sophy.

Alors, ce matin dans Le Devoir vous trouverez cet article présentant Jonathan Plante qui place l'art et son histoire à la portée des enfants. Avec son personnage du «lapincyclope» qui est condamné, sans vision périphérique, à voir son univers autrement. C'est la base même de la créativité. Je ne vous donne pas plus de détails, lisez l'article et vous comprendrez mon excitation. 

Vous avez jusqu'au 4 mai pour amener vos enfants, petits-enfants, petits voisins ou enfants de vos copains au Vox, centre de l’image contemporaine, 2, rue Sainte-Catherine Est, espace 401 à Montréal. Remarquez qu'ils vous faudra peut-être vous acclimater à la vision pour enfants mais celle-ci devrait également s'avérer très enrichissante pour vous. J'espère que j'aurai la chance d'y amener mes deux petits d'ici-là.

Jonathan Plante, Lapincyclope, image lenticulaire, 2013. Image tirée du journal Le Devoir, 2013-04-06.

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