Maurice Murphy et son ordinateur

Je vous ai déjà parlé de Maurice Murphy dans mon billet du 12 mars dernier. Alors, si vous l'avez lu, vous savez déjà que Maurice Murphy peint en numérique. Son médium devient sa tablette et son ordinateur. Facile à faire me direz-vous. Je crois que non, pas vraiment simple pour un non initié.

L'ordinateur a toujours eu sa place auprès de Maurice au niveau de sa vie professionnelle. Maintenant, il a actualisé ou, parlons informatique, mis à niveau son savoir faire et toutes ses connaissances des logiciels pour développer un style particulier de peinture sur son grand écran. 

Une fois son dessin réalisé, il doit par la suite vérifier comment l'image qu'il vient de créer peut se traduire en un impression sur papier. Chacun sait que ce qu'on voit à l'écran ne donne pas nécessairement les mêmes variantes et couleurs une fois imprimé. Lorsqu'on dépose un pigment d'acrylique ou d'huile sur la toile, on voit tout de suite le rendu. Par contre, avec l'ordinateur, il faut «traduire» les couleurs visuelles en couleurs imprimables si je puis m'exprimer ainsi. La lumière n'étant plus la même une fois sur le papier.

La caractéristique essentielle du travail de Maurice Murphy est le mouvement. C'est en partie avec la superposition de ses couleurs et la gestuelle qu'il obtient cette effervescence que l'on retrouve dans ses œuvres.

Vous pourrez en parler avec Maurice dimanche le 2 août entre 13 h et 17 h à la Galerie DOSHA, au 922 rue Laurier dans le Vieux-Beloeil. Vous aurez même le plaisir de créer votre propre œuvre sur place sous la supervision de Maurice. Il participe présentement à l'exposition Joie avec treize autres artistes. Vous aimerez certainement cet atelier, Maurice est très généreux de son temps et de ses explications. Il parle de sa recherche avec passion.

Maurice Murphy, Le Prince, Impression numérique pigmentée

Exposition au Vieux Presbytère de Saint-Bruno-de-Montarville

Vous connaissez François Chalifour? Non? Alors passez voir son exposition L'invention de la danse au Vieux Presbytère de Saint-Bruno-de-Montarville. Premièrement, l'édifice se trouve dans un site enchanteur, ce qui donne une impression de paix aux visiteurs. L'exposition de François se trouve à l'étage de l'édifice. Je connais personnellement François depuis au moins 15 ans, il a été mon professeur à l'UQO durant les premières années. Il y enseigne toujours ainsi qu'au Cégep de l'Outaouais.

François, c'est également le Groupe Hécate qu'il a fondé avec sa collègue Diane Génier, elle aussi artiste. Le groupe explore le dessin et ses diverses formes. Cette fois-ci «le groupe se penche sur les figures de la danse». Vous retrouvez des œuvres complétées par les deux artistes. François réalisant différents dessins qu'il donnait à Diane qui les complétait par la suite. Sur la photo suivante, les dessins du haut sont de François tandis que ceux du bas ont été créés par Diane.

Chalifour et Génier, Métope #1

François nous présente également des œuvres réalisées seul. Personnellement, j'ai beaucoup aimé La danse I, II et III. La composition et la présentation de ces trois dessins nous font découvrir le mouvement des danseurs (ou des danseuses). François maîtrise le dessin et nous fait découvrir une «impression» des personnages vue différemment. 

Chalifour, La danse I, II, III

De son côté on nous offre deux œuvres solo de Diane Génier. L'une de celles-ci nous fait voir des Traces de pas (I, II et III)  imprimées à la cire sur du plexiglas avec ombre portée. L’œuvre qui  m'a le plus rejointe est son cahier moleskine rempli de ses dessins. Je passerais des heures à le regarder. Diane utilisait le feu pour trouver les différentes feuilles du cahier, la cire, le graphite et l'encre. C'est une œuvre à voir et revoir. Pour les personnes qui l'ignorent, Diane est décédée il y a peu de temps au début de 2015. 

Diane Génier, dessins dans cahier Moleskine

Pour terminer cette exposition, l'artiste invitée Danielle Gauthier assistée de François Chalifour offre aux visiteurs deux performances dont La danse un clip vidéo en boucle de 20 secondes. Une recherche du drapé, des lignes, des effets visuels que les deux artistes partagent. Danielle nous dit que le «voile» qu'on découvre dans le clip vidéo la suit partout dans ses déplacements et cela se transforme en vidéo lorsque le lieu et le moment stimule son inspiration. Vous retrouverez la photo du vidéo sur le site L'invention de la danse.

L'exposition se termine le 30 août et l'entrée est libre. Pour connaître les heures d'ouverture et les coordonnées du centre d'exposition, vous pouvez consulter leur site web. Merci à François de me permettre de parler de cette très belle exposition.

Ode Sabourin : artiste dans l'âme

Mon billet aujourd'hui vous présente une artiste dans l'âme. J'ai déjà écrit un billet qui parlait brièvement d'elle mais je veux le compléter ce matin. Ode Sabourin est avant tout musicienne, le piano étant toujours très présent dans sa vie. Un jour elle a décidé, sur les conseils d'une amie, de prendre des cours de dessin avec Francine Arel en 1989. Et voilà, une nouvelle perspective artistique s'ouvre devant elle. Elle devient artiste peintre. Je suis persuadée que les deux pratiques artistiques se complètent et s'animent mutuellement.

Sa recherche a évolué. Beaucoup de couleurs il y a quelques années ont laissé la place à des toiles épurées où le blanc prend une place de plus en plus importante comme vous pouvez le constater dans l'image plus bas. Elle aussi participe à la fameuse exposition Joie à la Galerie DOSHA.

Sabourin, Komposition III (Hommage à Wassily Kandinsky)

Avec le temps, j'ai personnellement pu découvrir un peu mieux Ode et elle respire le calme et elle a les deux pieds bien ancrés sur terre. L’œuvre ci-haut, que vous pouvez admirer à sa pleine grandeur durant l'exposition Joie, est époustouflante. Elle vaut vraiment le déplacement. Si vous croisez Ode à la galerie, elle vous parlera de son ressenti lors de sa création et comment elle a réalisé le tableau que vous regardez. Car Sabourin est une créatrice hors pair. Comme elle le dit si bien, elle traduit l'émotion du modèle.

Je vous laisse sur ce clip vidéo que vous retrouverez facilement sur You tube, La Vallée des arts reçoit Ode Sabourin. Elle parle de son travail et de sa recherche artistique. Elle y fait également le lien entre la musique et la peinture. En fait, c'est vraiment l'association des deux disciplines qui la représente le plus. On retrouve dans ses tableaux la structure de la musicienne mais aussi la liberté et l'expression de la peintre.

Emmanuelle Brière

Photographe de profession, Emmanuelle Brière nous présente aujourd'hui son côté artiste peintre à travers l'exposition Joie à la Galerie DOSHA au cœur du Vieux-Beloeil. J'ai été agréablement surprise par ses tableaux. Je ne connaissais pas Emmanuelle sous cet angle. 

De par sa solide formation académique (infographie en pré-impression, bac en histoire de l’art et maîtrise en muséologie) elle s'intéresse à l'art visuel sous toutes ses formes. Une autre corde à son arc, Emmanuelle est également conseillère en voyages. Elle parcourt également le monde et en revient avec des images toutes plus belles et inspirées les unes que les autres.

Avec ses toiles abstraites laissant apparaître des personnages stylisés à l'occasion, Emmanuelle Brière nous ouvre son monde et sa vision du monde. Elle utilise les techniques mixtes comme médium ce qui donne des toiles percutantes et très colorées.

Une artiste accomplie à découvrir si ce n'est déjà fait, vous pourrez admirer ses œuvres chez DOSHA jusqu'au 16 août prochain.

Brière, Ici et là, techniques mixtes, 24 x 12 po

Joyce Kersten M. : démonstration et atelier de peinture sans yeux

Joyce Kersten M. est une artiste aux multiples talents. Elle pratique la peinture, la sculpture, la céramique et la calligraphie. Ses médiums préférés en peinture sont l'acrylique ainsi que l’aquarelle. D'origine américaine, elle est inspirée par les paysages désertiques du Colorado et du Nouveau-Mexique. Elle a étudié les arts à Los Angeles. Elle arrive au Québec en 1988 où elle y a découvert une beauté qui l'enchante. Elle y demeure toujours.

Elle travaille autant le figuratif que l'abstraction d'une façon très personnelle. Joyce nous présente deux aquarelles pour l'exposition Joie à la Galerie DOSHA. 

Kersten M., Hilarant (Mont-Saint-Hilaire)

Ce samedi 25 juillet, Joyce Kersten M. nous présente une démonstration et un atelier de peinture sans yeux. L'activité se tiendra de 12 h à 16 h chez DOSHA au 922, rue Laurier au cœur du Vieux-Beloeil. Elle vous attend en grand nombre.

Nancy Stella Galianos

Nancy Stella Galianos est une artiste peintre autodidacte qui a suivi de nombreux ateliers et terminé sa formation artistique à l'Université Concordia à Montréal. Elle s'intéresse au dessin et à la peinture depuis son plus jeune âge. Elle se dit attirée par l'expressionnisme abstrait ainsi que par le mouvement des automatistes, notamment Marcelle Ferron et Paul-Émile Borduas.

Je la laisse vous parler de son travail :

«Ma méthode de travail, à l’aide de l’acrylique, est de me laisser emporter par le moment. Lorsque je peins je deviens en état de rêve, je suis seule avec mes couleurs et par magie, mes gestes qui accompagnent mon pinceau se transforment en danse, parfois l’adage d’un ballet, parfois rythmé tel un tango ou parfois le tempo d’une valse. C’est le bonheur, une liberté totale, une aventure mystérieuse et passionnante qui se termine par un épanouissement musical de couleurs.» - Site web de l'artiste

Galianos c'est la couleur pure, éclatante, vibrante. Elle laisse les couleurs se déposer sur la toile et celle-ci se dessine peu à peu à travers son monde et ses mouvements. Si Borduas se trouvait encore parmi nous, je crois sincèrement qu'elle ferait partie de son entourage.

Nous la retrouvons présentement à la Galerie DOSHA dans le Vieux-Beloeil pour l'exposition collective Joie qui se tiendra jusqu'au 16 août prochain. Vous ne pouvez la manquer, ses tableaux nous explosent en plein visage. Wow! Personnellement, j'adore!

N. S. Galianos, Allegria

L'exposition Joie regroupe plusieurs artistes, tous aussi surprenants les uns que les autres. Il faut vraiment faire le détour si nécessaire et passer pour admirer. Du 22 juillet au 16 août, Galerie DOSHA au 922 rue Laurier, Vieux-Beloeil. Ouvert du mercredi au dimanche de 10 h à 17 h et, pour l'été, les jeudi, vendredi et samedi de 19 h à 21 h.

Richard Paquette

Je vous ai déjà parlé brièvement de Richard Paquette (billet du 5 novembre 2014). Le voici de nouveau pour la nouvelle exposition Joie à la Galerie DOSHA qui commence mercredi le 22 juillet prochain.

Peintre autodidacte depuis plus de trente-cinq années. Il est maintenant résident de Mont-Saint-Hilaire depuis juin 2014. Il travaille  l'huile, son médium de prédilection d'une manière peu conventionnelle. En effet, il recherche la transparence de la couleur et la perspective même en abstraction.

Il multiplie les couches de couleur pour en arriver à conclure ses toiles. Il tente de défaire les pigments pour laisser une impression presque d'aquarelle sur l’œuvre qui prend forme devant ses yeux. Le travail est plus long à l'huile qu'il doit laisser sécher avant de poursuivre son travail.

Il aime aussi, à l'occasion, travailler l'aquarelle, le fusain ou la sanguine pour exprimer ses impressions de paysages, ses découvertes de voyages.

Il est également poète à ses heures et s'exprime par l'écriture, poésie et «proême.

«Francis Ponge (1899-1988) définissait le «Proême» comme le désir irrépressible de s'exprimer.»

Vous pourrez voir quelques unes de ses œuvres à l'exposition Joie  à la Galerie DOSHA au 922 rue Laurier dans le Vieux Beloeil, du 22 juillet au 16 août prochain.

Éruption, huile sur toile

Peinture en direct chez DOSHA

Pour les personnes qui ne me connaissent pas ou ne font pas le lien avec mon blogue, mon nom est Gaëtane Voyer. Hier, chez DOSHA, j'ai travaillé lors d'un événement de peinture en direct. L'après-midi s'est révélée plutôt tranquille mais certaines personnes qui sont passées ont pris le temps de regarder mon travail et de le commenter ou me poser des questions. C'est une expérience très enrichissante de jaser peinture et sources d'inspiration.

Jean Martel, un artiste que j'aime beaucoup m'a même donné une recette pour un mélange que je vais essayer dès ce matin. L'altruisme des artistes de la région est vraiment une précieuse denrée rare. Je me retrouve dans un milieu culturel riche et très actif. Que demander de plus à la retraite?

Je vous offre les résultats de ce travail sur la galerie avant. J'ai pu peindre deux toiles de 6 x 36 pouces, donc de petits formats. La première, dans laquelle certaines personnes voyaient un perroquet, a été nommée Ara qui rit. La seconde se cherche encore un nom...

Demain, 11 juillet, se déroulera Peintres en plein air dans le Vieux-Beloeil. Une trentaine de peintres se sont donné rendez-vous pour peindre la nature devant vous. L'artiste Yves Larocque organise cet événement.

Quant à la Galerie DOSHA, elle vous présentera de son côté l'artiste Maurice Murphy qui fera une démonstration de son talent avec la peinture numérique. Il se produira à l'intérieur de la galerie et répondra à vos questions sur son art et sa recherche.

Titre en gestation

Ara qui rit

La chapelle Sixtine à Montréal

Michel-Ange! J'ai été attirée par les arts à cause de lui il y a bien des années. Par contre, je n'ai jamais  visité son œuvre colossale, la chapelle Sixtine. Et bien, croyez-le ou non, elle arrive à Montréal. Vous retrouverez plusieurs informations avec l'article de Tanya Lapointe La chapelle Sixtine prend vie à Montréal à Radio-Canada ce matin.

En effet, la nouvelle salle d'exposition du Palais des congrès de Montréal accueille La chapelle Sixtine de Michel-Ange du 10 juillet au  12 octobre 2015. L'exposition itinérante a été conçue par la firme américaine SEE Global. Les fresques sont, en fait, des reproductions photographiques réalisées par le photographe autrichien Erich Lessing et imprimées sur toile.  On dit que certaines des photos ont été prises avant la restauration du plafond de la chapelle et d'autres par la suite.

C'est une première mondiale, l'exposition poursuivra par la suite sa tournée à Toronto et Vancouver puis aux États-Unis. L'événement marque l'ouverture de l'Espace 1001 du Palais des congrès conçu pour y présenter des expositions de longue durée. Les droits d'entrée sont  un peu moins de 25$ pour un adulte et autour de 15$ pour les enfants, étudiants et personnes âgées.

On dit cependant que l'installation sur des échafaudages est loin de traduire l'âme de la chapelle Sixtine... Malheureusement, on ne peut pas tout avoir. 

Photo Wikimedia Commons dans La Presse

La vie d'artiste : une opinion

Ce billet parle encore de ABZ POP! C'est que  les journaux locaux nous ont fait une belle publicité et je voulais tout simplement les remercier.

Comme vous pouvez vous en douter, la vie n'est pas facile pour les artistes en ce moment. N'est pas choisi pour un projet du 1% qui veut. Je suis heureuse pour ces artistes mais ceux et celles qui vivent de leur art sont très peu nombreux. Ceux qui s'y consacrent entièrement vivent la plupart du temps sous le seuil de la pauvreté.

En effet, les artistes doivent payer pour exposer leurs œuvres et , selon les contrats, ils versent une bonne commission aux galeries ou autres instances qui les diffusent. Ils paient également lorsqu'ils s'inscrivent dans un symposium et passent la durée de l'événement à rencontrer les visiteurs. Par expérience, c'est tout de même très fatiguant malgré le fait que la rencontre avec le public est stimulante pour les artistes. Il est très intéressant d'entendre les commentaires et de répondre aux questions des visiteurs. C'est un moyen de se faire connaître.

Là où le bat blesse, c'est que les acheteurs potentiels négocient la plupart du temps le prix des œuvres qu'ils aimeraient acheter. Je serais curieuse de savoir s'ils négocient les honoraires du dentiste, du restaurateur ou notaire. Pourquoi est-ce que le travail des artistes est toujours remis en cause?

Lorsqu'on achète un médicament, nous payons pour la recherche et le travail des chercheurs. Pourquoi les artistes doivent-ils toujours justifier ce fait?

Je repense à Riopelle qui avait frappé à la porte de certaines galeries montréalaises à l'époque et qui s'est fait refuser l'entrée de leur «institution». J'espère qu'ils se mondent aujourd'hui le front avec les « dents d'en haut »... Non pas que je compare tous les artistes à Riopelle, ce serait de la prétention, mais il existe présentement de nombreux artistes au Québec qui méritent qu'on respecte leur recherche. Je suis tellement heureuse lorsque l'un d'entre eux franchit les murs du Musée d'art contemporain de Montréal ou autre institution importante.

Même certaines associations se permettent de porter des commentaires sur le travail des artistes qu'ils sont sensés défendre plutôt que de les rabaisser. Et ce ne sont pas nécessairement des professionnels qui «jugent» ces mêmes artistes.

Alors, ce matin, je veux remercier les journaux L’œil régional et Le Laurier en Montérégie qui prennent le temps, lorsque l'occasion se présente, de diffuser les communiqués des différentes galeries ou événements culturels. Ils encouragent ainsi les artistes qui tentent de faire voir leurs œuvres à la population locale.

Ce billet est mon opinion personnelle. De l'écrire m'a fait énormément de bien... Merci!

Art sur goudron édition 2015

Hier dans le Vieux-Beloeil, l'événement Art sur goudron a réuni plusieurs artistes et nous avons pu voir leur œuvre se créer au fil des heures. Beaucoup de personnes sont passées les voir travailler. Merci!

Nous avons également eu droit à une magnifique prestation de quatre artistes slameurs qui ont beaucoup agrémenté les lieux et l’atmosphère. Merci à Olivier Gingras, Renaud Lamy-Beaupré, Guillaume Murphy et Yan St-Onge.

Pour sa part, l'artiste Myriam Laflamme ornait des  visages et têtes des passants avec ses talents en «body painting».

Jean Martel et son épouse Diane ont peint une magnifique fresque devant chez DOSHA. Beau travail Jean et Diane! Merci! Voir la première photo.

Ce fut vraiment une soirée magnifique et j'ai hâte de voir les commentaires et les gagnants... mais toutes et tous méritaient un prix d'excellence! Bravo aux participantes et participants!

À souligner également l'excellent travail de Françoise Fallardeau (photo suivante).

L’œuvre de Jean et Diane terminée

 

Françoise Fallardeau au travail

Jessica Ruel

Cette jeune artiste de Granby a le vent dans les voiles et dans le « coq ». Illustratrice et peintre, Jessica Ruel est un exemple de travail et de persévérance. Impliquée dans de nombreux projets et expositions, elle s'est fait un petit « coq-on » le temps de l'exposition ABZ POP! à la Galerie DOSHA dans le Vieux-Beloeil.

Vous la reconnaîtrez à ses personnages, les animaux de la basse-cour, des coqs pour la présente exposition. Et que dire des titres de ses tableaux? Les jeux de mots nous font rire et imagent bien l’œuvre qui nous est présentée. Nous retrouvons beaucoup d'humour et de recherche dans son travail.

« Alliant les couleurs chaudes et les jeux mots enfantins, elle s’amuse au détour de ses acryliques sur toiles à réinventer les animaux de la basse-cour en s’inspirant du vocabulaire coq..mique… »

Elle vous invite à passer voir ses toiles qui seront disponibles chez DOSHA jusqu'au dimanche 19 juillet prochain.

Jessica Ruel, Tandem coquin (détail) - Photo sur site Galerie DOSHA

Passages insolites

Vous prenez des vacances à Québec cet été? Il vous faut passer par le quartier Petit-Champlain et au-delà. En effet,  sous invitation de la Ville de Québec, on y retrouve douze installations éphémères dans ce quartier. Dans ce projet nommé Passages insolites, les artistes et leurs œuvres questionnent «de façon ludique notre rapport à l'art et à l'espace public» - Exmuro.

Produit par Exmuro, un OBNL*, dont le mandat est de diffuser et promouvoir les projets artistiques pluridisciplinaires dans l'espace urbain.

Josianne Desloges, journaliste pour Le Soleil, nous présente les douze sites où vous retrouverez ces œuvres.  Douze passages insolites en chantier vous donne les sites des fameux passages insolites et les artistes qui les ont créés.

Je reprends pour vous la photographie de Yan Doublet (Le Soleil)  pour vous donner le goût de vous rendre sur place. Cette photo nous parle beaucoup par les temps qui courent.

La tour de Babel aux échelles, Yves Gendreau - Le Soleil

Je passerai certainement dans ce coin-là cet été. Il faut noter que cette exposition qui commence demain le 2 juillet se tiendra jusqu'au 2 novembre prochain. À ne pas manquer...
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* Ainsi, de par sa loi constitutive, au Québec, un OBNL ou un OSBL est une personne morale, au même titre qu’une compagnie. La différence étant que l’OBNL n’a pas de capital-actions. - Les affaires, 05-03-2012