mardi 29 avril 2014

Festival des arts de Salaberry-de-Valleyfield

Ce matin j'ai assisté, en tant qu'artiste participante, à la conférence de presse donnée par le comité organisateur du Festival des arts de Salaberry-de-Valleyfeld 2014. Plusieurs médias étaient présents ainsi que plusieurs des artistes qui participeront à l'événement qui se tiendra les 2 et 3 août prochain.

La photo ci-dessous nous montre le porte-parole 2014 du Festival, l'humoriste Étienne Dano qui représente fièrement l'événement. Très gentil garçon d'ailleurs...

La photo suivante vous montre la présidente d'honneur de l'événement 2014, Sophie Wilkins qui a étudié en arts visuels au Cégep de Valleyfield. 

 Vous remarquerez également sur la photo la directrice du MUSO (Musée de société des deux rives), madame Annabelle Laliberté.

«Plus que jamais, la mission du Festival est de soutenir les artistes œuvrant dans les disciplines des arts visuels, des arts médiatiques et des arts culinaires en organisant un événement à la hauteur, attractif pour les amateurs d’art et démocratisant son accès par le grand public.»
Vous trouverez les coordonnées du festival sur le site. L'événement se tiendra, cette année encore, sur la rue Victoria qui sera alors fermée à la circulation pour l'occasion. Je vous rappellerai l'événement un peu à l'avance.

N'oubliez pas, j'y participerai...

dimanche 27 avril 2014

Sylvie Bouchard chez Occurrence

Dans mon billet du 22 mars dernier «Dazibao déménage», je vous parlais d'expositions à venir dont celle de Sylvie Bouchard. Je vous invite à lire l'article de Marie-Ève Charron dans Le Devoir de samedi à propos de cette exposition qui inaugure en fait les nouveaux espaces d'Occurrence dans le Mile-End.

Des combinaisons de tableaux découle un dynamisme important qui contraste avec des scènes qui, elles, semblent figées.
Photo Louis Lussier diffusée dans Le Devoir

vendredi 25 avril 2014

Lucian Freud

Lucian Freud (1922-2011) est un peintre figuratif britannique.En fait, il est le petit-fils de Sigmund Freud. Né en Allemagne, en 1934 son père déménage à Londres afin d'échapper à l'antisémitisme allemand. Il étudie alors à la Central School of Arts and Crafts de Londres.

Par la suite il illustre des poèmes de Nicholas Moore. Sa première exposition, en 1944, traduit l'influence du surréalisme. On voit dans The painter's room (L'atelier en français)que son univers y est représenté avec la fenêtre, la plante et l'animal (ici un zèbre), tous les éléments de son œuvre sont en place 


Lucian Freud « The painter’s room », 1944. Ext. Du catalogue de l’exposition au Centre Pompidou, mars-juillet 2010 (source : bibliothèque Vert et Plume, 2010) The painter's room, 1944

Dans les années suivantes, il se rend en France où il côtoie Picasso et Giacometti. Après quelques mariages, il a eu plusieurs enfants légitimes ou non. Parmi ceux-ci, l'artiste Jane Mc Adam Freud (1958-) ,la styliste Bella Freud (1961-), et l'écrivain Esther Freud (1963-) pour ne nommer que celles-ci.

Son style à la fois réaliste, brutal et presque caricatural, le rapproche de Francis Bacon. Il fondera, avec quelques amis dont Bacon, L'école de Londres. Une exposition leur sera consacrée au Musée Maillol.

Une de ses toiles, le portrait de la reine Élizabeth II, en 2001 à l'occasion de son jubilé d'or est l'une de ses plus célèbres. Le tableau a soulevé une polémique en Grande-Bretagne car Freud l'a peint avec un réalisme sans complaisance. Je vous cite l'article de Art of the day..

Elizabeth II, 2001

Voici un vidéoclip qui présente bien son œuvre.

Artskids, You tube


jeudi 24 avril 2014

Andy Warhol

Il y a presque un an (20 mai 2013), je vous parlais d'Andy Warhol. Radio-Canada nous informe qu'une exposition d'affiches publicitaires de l'artiste se tiendra au Musée d'art contemporain de Baie-Saint-Paul cet été, du 28 juin au 13 octobre 2014.

L'exposition se compose des œuvres de l'artiste entre 1964 et 1987. Les affiches sont la propriété d'un collectionneur, monsieur Paul Maréchal. Warhol a produit ces œuvres dans le cadre de commandes qui ont servi à la promotion d'un produit, d'un événement ou encore d'une cause. Certaines sont même le résultat d'une collaboration avec d'autres artistes, telle Yoko Ono ou Keith Haring. 
«Pami les affiches présentées, de nombreuses publicités pour des produits de grande consommation comme la vodka Absolut, les jeans Levi's, ou encore les chaussures Charles Jourdan; pour des causes, comme la campagne électorale des Verts en Allemagne en 1980, et la campagne de l'UNICEF contre la famine en Éthiopie en 1985; ou pour des événements comme les Jeux olympiques d'hiver de Sarajevo en 1984.»
Les boîtes de soupe Campbell rendant hommage à Andy Warhol
Boîtes de soupe Campbell rendant hommage à Andy Warhol  Photo : Mel Evans
L'exposition qui s'intitule Andy Warhol - Art et image de marque prendra par la suite l'affiche (sans jeu de mots) au Musée des beaux-arts de Montréal à partir du 5 novembre 2014.

mercredi 23 avril 2014

Jenny Saville

Jenny Saville (1970-) est une artiste britannique chef de file des Young British Artists. On la reconnaît surtout par ses images de femmes énormes aux traits difformes. Par la facture de plusieurs de ses toiles, elle me rappelle Francis Bacon (billet du 30 mars 2013) avec ses personnages décomposés. On la compare également à Lucian Freud et ses «grosses femmes» dans certaines de ses toiles.

Diplômée à la Glasgow School of Art (1988-1992), elle fréquente par la suite l'Université de Cincinnati. C'est à son passage en Amérique qu'elle déclare fait la rencontre « beaucoup de femmes grosses. Grosse chair blanche en short et T-shirt. C'était bien à voir parce qu'elles avaient le physique qui m'intéressait ».

 cavetocanvas:

Jenny Saville

Elle travaille et vit à Oxford. Elle enseigne la peinture figurative à la Slade of School of Art de Londres.


mardi 22 avril 2014

Papier 14

Vendredi prochain, le 25 avril, s'ouvrira la grande foire de l'art contemporain sur papier, Papier 14. Pendant toute la fin se semaine vous aurez accès gratuitement au grand chapiteau où seront présentées un grand nombre d’œuvres sur papier de plusieurs artistes contemporains.

La foire en est déjà à sa 7e édition. 44 galeries montréalaises, pour la plupart, mais aussi canadiennes y présenteront plus de 500 artistes d'ici qui utilisent le papier comme support.

Les objectifs premiers de l'événement étaient de :
«promouvoir les galeries d’art canadiennes en commençant par les montréalaises, faire venir à l’art contemporain des néophytes, tout en renflouant les caisses de l’Association des galeries d’art contemporain, organisatrice de l’événement.» - Le Devoir, 13 avril 2014, p. G3
Œuvre de Ken Nicol Œuvre de Ken Nicol, photo de MKG127

Ces objectifs maintenant atteints, l'événement s'adresse aux néophytes comme aux collectionneurs. Il y a plusieurs œuvres à des prix abordables et d'autres à des valeurs de plusieurs milliers de dollars. Toutes les œuvres sont cependant originales. Vous trouverez la liste des galeries représentées sur le site web de l'événement. Pour les gens de l'Outaouais, vous connaissez sans nul doute la Galerie Jean-Claude Bergeron et la Patrick Michael Gallery toutes deux d'Ottawa. La liste des galeries de Montréal se retrouve également sur le site et ce lien.

Œuvre de Tristram Lansdowne
Œuvre de Tristram Lansdowne ;
Photo :Le Gallery

dimanche 20 avril 2014

Marcela Diaz

Ce matin, le billet que j'écris est au sujet d'une artiste qui m'est inconnue mais que je découvre avec plaisir. Un ami, durant son voyage au Mexique, a pris ces photos de ses œuvres en visitant un musée. Merci François! Je vous donne les informations que je peux obtenir. Je trouve son travail magnifique.

Marcela Diaz (1961-) est une artiste sculpteure mexicaine née au Yucatan. Elle a exposé en Amérique et aux États-Unis. Elle travaille la céramique, le bronze, l'aquarelle et le «tricotage» de fibres diverses, dont le fibre de Sisal que l'on retrouve au Yucatan.

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Photo François Laflèche

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«L’artiste mexicaine offre ici une œuvre jalonnée de sculptures et d’installations symptomatiques des préoccupations d’une femme moderne. Cherchant toujours, et avec l’humour mexicain, à cerner les thèmes abordés, Marcela Diaz livre ses expériences intimes, auxquelles elle donne des titres directs, sans faux semblant. L’artiste est joyeuse et se rit des multiples lectures de son œuvre. Mais il ne faut pas oublier que Marcela Diaz définit son travail comme profondément social. Son univers est aussi limpide que son sourire, il résulte le plus souvent de détournements poétiques par la façon, réalistes par les sujets, et finalement toujours très proche du quotidien de chacun.»,
Photo François Laflèche
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Voici un autre site web qui nous parle brièvement de l'artiste. En espérant que ce billet saura vous faire découvrir une artiste exceptionnelle.

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Photo a-part

vendredi 18 avril 2014

Arthur Dove

Nous avons un peu moins d'informations sur Arthur Dove (1880-1946) qui est considéré par plusieurs comme le premier peintre américain abstrait. Né à New York, il a cependant vécu en France et à Genève. Il a étudié à la Cornell University et travaillé comme illustrateur, pendant quelques années au début de sa carrière, pour le Harper's Magazine et The Saturday Evening Post à New York.

Durant son séjour en Europe il découvre le fauvisme et Henri Matisse qui aura une influence sur son travail. De retour en Amérique, Alfred Stieglitz (qui plus tard deviendra l'époux de Georgia O'Keeffe) expose ses œuvres déjà non figuratives dans sa galerie à New York en 1910. Par la suite, en 1912, il lui offre une première exposition solo.

Il a expérimenté les collages dans les années 1920 ainsi que plusieurs techniques. Il sera par la suite sous le patronage de Duncan Phillips qui financera son travail. 

Arthur G. Dove (1880–1946), “Sunrise IV,” 1937. Sunrise IV, 1937

Pour lui, l'abstraction se résume à ceci :
«I would like to make something that is real in itself," [Arthur Dove] once wrote, "that does not remind anyone of any other thing, and that does not have to be explained like the letter A, for instance.»
Cependant, contrairement au contexte européen dans lequel Kandinsky se trouvait, iln'y avait aucun courant de ce genre en Amérique et Dove ne pouvait s'insérer ni changer quoi que ce soit en Amérique au niveau artistique. À l'éqpque, ses œuvres sont demeurées incomprises par les Américains et par son isolement.



mardi 15 avril 2014

L'art prend le métro

Si vous surveillez La fabrique culturelle, vous y retrouvez une série très intéressante soit L'art prend le métro. On y décrit les œuvres que l'on retrouve dans les différentes stations du métro de Montréal. Les artistes impliqués parlent de leurs créations érigées pour chacun des lieux. L'art et l'architecture, ils expliquent comment il s'y sont pris pour marier les deux.

Chaque chronique nous apprend plusieurs détails intéressants Vous les retrouvez également sur le site de You tube. Ce matin, je choisis celle de Peter Gnass, graveur et sculpteur québécois. Originaire d'Allemagne, il a immigré en 1957 au Québec pour pouvoir étudier à L'École des beaux-arts de Montréal. Il a participé à plusieurs événements artistique internationaux, ses œuvres se retrouvent dans plusieurs collections de musées québécois et canadiens et il a également enseigné à l'Université d'Ottawa. Il est  récipiendaire de plusieurs prix en sculpture.


Dans le clip vidéo suivant, Peter Gnass vous parle de sa sculpture située dans la station de métro LaSalle à Montréal, une murale en acier inoxydable réalisée en 1978.




dimanche 13 avril 2014

Frida Kahlo

Nous avons beaucoup parlé d'elle il y a une dizaine d'années avec le film de Julie Taymor en 2022 intitulé Frida, ainsi qu'à travers diverses expositions ici même au Québec. Frida Kahlo (1907-1954) est une peintre autodidacte mexicaine. Certains qualifient son art de surréaliste. À ceci elle répon 
« On me prenait pour une surréaliste. Ce n’est pas juste. Je n’ai jamais peint de rêves. Ce que j’ai représenté était ma réalité.» - Le journal de Frida Kahlo, Éditions du Chêne,1995.
Victime de la polio à 6 ans, elle restera avec la jambe droite atrophiée qui lui vaudra le nom de Frida la coja  ou Frida la boiteuse par la suite. Même si elle aimait les arts, elle envisageait de devenir médecin. En septembre 1925 alors qu'elle rentre chez-elle en bus, celui-ci quitte la toute et percute un tramway. Plusieurs personnes trouveront la mort dans cet accident. Pour sa part, Frida sera gravement blessée alors qu'une barre de métal transperce son abdomen et sa cavité pelvienne, sa jambe droite brisée en plusieurs endroits, son bassin, ses côtes et sa colonne vertébrale sont aussi brisés. Les conséquences de cet accident seront à l'origine de la thématique de plusieurs de ses œuvres. Elle restera trois mois à l'hôpital. Par la suite elle devra porter des corsets en plâtre. C'est à ce moment qu'elle commencera à peindre. À l'aide d'un miroir, elle réalisera une longue série d'autoportraits.




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Tree of Hope, 1946, huile sur masonite
22 x 16po 
  
Elle épouse Diego Rivera, peintre «muraliste» mexicain en 1929. Ce sera un mariage rempli d'infidélités, d'un côté comme de l'autre, ce qui affecte profondément Frida. Ils résideront aux États-Unis car Diego a reçu des contrats pour peindre une série de murales. Il aime le pays alors que Frida le déteste. Ils retourneront finalement au Mexique en 1933. Ils y rencontreront alors Léon Trotski en 1937, André Breton en 1938. Elle divorcera de Rivera la même année.

Elle se rend à Paris en 1939 pour une grande exposition sur le Mexique. Elle déteste la ville qu'elle trouve sale. En 1940, elle épouse de nouveau DIego Rivera.

Par la suite, sese problèmes de santé continueront de s’aggraver. Elle doit finalement peindre alitée.  Au printemps 1953, la photographe Lola Álvarez Bravo lui organise une première exposition monographique au Mexique. Son médecin lui interdisant de se lever, elle se fait transporter jusqu'à la galerie sur son lit d'hôpital afin de participer au vernissage.

On devra lui amputer la jambe droite en 1953 ce qui la plongera dans une profonde dépression.

Elle rend l'âme en juillet 1954. Sur son dernier tableau, une nature morte aux melons d'eau, elle inscrit « Viva la Vida» (Vive la vie).

VIva la vida, 1954
Selon sa volonté, elle est incinérée, ne voulant pas être enterrée couchée car elle avait trop souffert dans cette position au cours de sa vie. Ses cendres reposent dans la Maison bleue à Coyoacán, sur son lit, dans une urne qui a la forme de son visage. J'ai choisi ce vidéoclip qui montre ses œuvres. Il y en a beaucoup d'autres disponibles.

You tube

vendredi 11 avril 2014

Georgia O'Keeffe

Georgia O'Keeffe (1887-1986) est une artiste peintre américaine moderne. Elle n'est reliée à aucun mouvement en particulier. Ses toiles sont figuratives mais leur format, les couleurs et toutes les nuances utilisées les rendent presque abstraites. Je la mentionnais, parmi d'autres, dans mon dernier billet.

Après des études en arts, ont quelques temps avec Arthur Wesley Dow qui l'influencera par la suite, elle enseignera le dessin dans une petite ville texane. Une amie, la photographe Anita Pollitzer, envoie des dessins de Georgia à la galerie d'Alfred Stieglitz à New York. Celui-ci les exposera et lui consacrera une exposition solo par la suite. Lorsqu'elle déménage à New York en 1918, ils se fréquentent et se marient en 1924. Ils s'épaulent dans leur art respectif. Elle devient, dans les années 1920, l'une des artistes les plus connues.

Les sujets de prédilection de Georgia O'Keeffe sont les fleurs dont la plupart des gros plans qu'elle traite à la limite de l'abstraction, les formes naturelles, les édifices de New York, les paysages désertiques, les nuages vus d'avion et les crânes d'animaux.

Jack-in-the-Pulpit No IV, 1930
Elle recevra plusieurs distinctions honorifiques dont la Presidential Medal of Freedom (1977) et la National Medal of Arts (1985).

jeudi 10 avril 2014

Bonne idée de nos voisins américains

Les Américains ne font jamais rien comme les autres, mais cette fois-ci l'idée est bonne. Voici une nouvelle de l'Associated Press. À l'été 2014, cinq musées américains soit l'Institut d'art de Chicago, le Musée d'art de Dallas, le Musée d'art du comté de Los Angeles, la Galerie nationale, et le Musée Whitney d'art américain à New York exposeront une œuvre sur 50 000 panneaux publicitaires. 

Les Américains sont appelés à voter en ligne, parmi 100 œuvres sélectionnées au préalable, laquelle ils désirent voir s'afficher sur ces panneaux à travers le pays. Parmi ces tableaux, notons Trois drapeaux de Jasper Johns (billet du 25 février 2014), American gothic de Grant Wood, le portrait George Washington de Gilbert Stuart, et Nighthawks d'Edward Hopper (billet du 3 avril 2013). Des œuvres d'Andy Warhol (billet du 20 mai 2013), de Mary Cassatt, de Georgia O'Keeffe et de Mark Rothko (billet du 20 pctobre 2013) ont également été retenues.

Three flags, Jasper Johns, 1958

La célèbre oeuvre American Gothic, de Grant Wood American Gothic, de Grant Wood, 1930  Photo :Art Institute of Chicago 

Nighthawks, Edward Hopper,1942.

mercredi 9 avril 2014

Carla Whiteside

Je ne sais pas pourquoi, je songe aujourd'hui à Carla Whiteside. J'ai eu la chance de la connaître dans quelques cours en dessin et en peinture que j'ai suivis à l'Université du Québec en Outaouais où elle est chargée de cours. Très active, elle enseigne également à l'Université d'Ottawa et à l'École d'art d'Ottawa.

À l'époque, elle m'a appris à aller au-delà de mes repères, à ne pas craindre de cheminer autrement. Je l'ai beaucoup appréciée comme professeure. J'ai également pu voir quelques unes de ses expositions plus à cette époque que maintenant. J'aimerais bien voir ce qu'elle fait maintenant.

C'est une artiste peintre, une sculpteure et elle réalise beaucoup d'installations in situ dans différentes salles d'exposition et divers endroits. Elle écrit également.

Sa recherche, je la cite, 
«s'articule sur des métaphores territoriales dérivées des techniques de localisation et d'orientation de la cartographie. Parfois très explicite dans les œuvres, ces trames analogiques (et physiques) me permettent d'examiner le croisement et l'interaction de divers langages (spatiaux, picturaux ou textuels). Je me penche notamment sur l'opération de ces langages dans la perception et le construit d'une réalité culturelle.Tant que pour le regardeur que pour moi, ce construit incorpore inévitablement les attentes formulées par nos différentes perspectives culturelles devant l'œuvre d'art.» Les femmes artistes du Canada
Elle a reçu plusieurs bourses lors de ses études et plusieurs de ses œuvres font partie des collections d'institutions d'Ottawa. Les œuvres que j'ai retrouvées d'elle ne sont pas très récentes... dommage mais je vous offre tout de même celle-ci tirée du site web Les femmes artistes du Canada.
 
interstices . souverainetés
interstices . souverainetés, 1996
installation in sitù

mardi 8 avril 2014

Judy Chicago

Artiste et féministe américaine, Judy Chicago (1939-) travaille autant la peinture que la sculpture. Après sa graduation en 1964, elle présente l'exposition une œuvre au Primary Structures, une exposition minimaliste.

Au début des années 1970, elle change son nom de famille de Cohen à «Chicago». En 1971, avec Miriam Schapiro, elle met sur pied le premier programme d'art féministe à l’Université d'État de Californie, le CalArts. 

«Elles organisèrent ensemble une des toutes-premières expositions d'art féministe : Womanhouse (en), du 30 janvier au 28 février 1972. En 1973, Judy Chicago cofonda le Feminist Studio Workshop, espace d'exposition d'art féministe mais aussi d'éducation artistique situé au Los Angeles Women's Building.»
The dinner party
Son œuvre marquante reste The Dinner Party (1974-1979). L'œuvre, est maintenant hébergée au Brooklyn Museum of Art. C'est, en fait, un hommage à l'histoire des femmes sous la forme d'une grande table triangulaire comprenant 39 couverts dont les assiettes stylisées rendent hommage à 39 femmes célèbres. Elle est en quelque sorte un monument dédié à la mémoire des femmes exclues de l'histoire. Vous trouverez une analyse de cette oeuvre sur la page web de Rolf Witzsche.

Citons également Birth Project (1980-1985), Holocaust Project (1993) et Resolutions (1994), un retour au thème du féminisme qui sous-tend l'ensemble de son travail.

Judy Chicago est l'épouse du photographe américain Donald Woodman. 

lundi 7 avril 2014

Kenneth Noland

Kenneth Noland (1924-2010) est un peintre et sculpteur américain que l'on associe à l'expressionnisme abstrait et au courant minimaliste.

Il a étudié auprès de Josef Albers et de Ossip Zadkine. Il tient sa première exposition solo à Paris en 1949. Tout comme Morris Louis, avec qui il travaillera la technique du staining, le travail de  Helen Frankenthaler l'influence. Le staining, consiste à imprégner une toile brute de fines couches de peinture acrylique afin d'obtenir une couleur pure et saturée qui fait partie intégrante du support. Ses formes géométriques (cercles, bandes horizontales ou verticales, chevrons, etc.) le caractérisent.
 
Beginning (1958), magna sur toile, Hirshhorn Museum and Sculpture Garden

 À la fin des années 1950, il trouve son style, proche  du color field et du minimalisme : les couleurs s'étalent en cercles concentriques (série Cibles, 1958), en bandes parallèles, ou prennent la forme de chevrons ou de losanges.Peu après, ces agencements détermineront la taille des toiles. Il en arrivera à découper ses toiles selon les formes qu'il veut peindre.

Ses œuvres se reconnaissent par ses couleurs pures et les aplats. Il joue subtilement avec les teintes afin d'en arriver à une vibration optique.

Il occupera la moitié du Pavillon américain avec Morris Louis à la Biennale de Venise en 1964 puis, en 1977, le musée Guggenheim de New York organise une rétrospective de son œuvre.Il est reconnu internationalement et plusieurs musées conservent ses œuvres, notamment le Museum of Modern Art de New York et le Centre Georges-Pompidou à Paris.


dimanche 6 avril 2014

Qu’est-ce qu’elle a maman?

Pour faire changement aujourd'hui et que cela me semble intéressant, je reviens à ma passion première la littérature jeunesse.

Qu’est-ce qu’elle a maman? C'est le titre d'un ouvrage jeunesse écrit par Sophie Faucher. actrice et animatrice et son amie Florence Leroux qui vient de paraître aux éditions Bayard Canada.

Tout le monde la connaît comme comédienne ou animatrice mais elle se lance dans l'écriture avec une thématique délicate, la dépression. Une situation difficile pour les adultes mais encore plus pour un enfant dont l'univers tourne autour de celui de sa mère.

ISBN 9782805798773

Le livre se vend 24.95$. Un petit investissement qui pourra sans doute aider les enfants qui se reconnaissent dans les personnages. Et, selon la critique, il semble qu'il y ait de l'espoir.




vendredi 4 avril 2014

Hélène Frenette

Lors de ses études en design industriel au cégep, Hélène Frenette a développé un intérêt pour l'abstraction. Sa formation académique se transpose à travers les lignes et les formes qu'elle transpose dans ses tableaux. Elle laisse cependant les images prendre place sur la toile sans avoir au préalable un concept déterminé.

Elle travaille à plat sur ses toiles ce qui lui permet une fluidité dans ses mouvements. Elle procède aussi par étapes dans la conception d'une œuvre. Elle applique la texture en premier lieu, puis elle ajoute la couleur et termine par l'ajout de lignes fluides. Elle recherche l'équilibre dans la construction des couleurs, des lignes et des formes. Elle veut permettre au spectateur de ressentir une impression, une sensation face à ses toiles.

Elle veut que son art se perçoive comme le désir de garder une ordre dans le chaos.


JOKULHAUPS Jokulhaups, acrylique sur toile, 2011, 91 x 122 cm

mardi 1 avril 2014

Ève Tellier Bédard

Je vous suggère un très beaux site nommé L'espace contemporain. Il se subdivise en deux parties, Galerie de Montréal et Galerie de Québec. Intéressant, il nous permet de faire la découverte d'artistes actuels et de voir leurs œuvres. Un fait intéressant, le prix des œuvres y est également affiché si vous désirez en faire l'acquisition.

Parmi les artistes, j'ai remarqué Ève Tellier Bédard, qui vit et travaille à Trois-Rivières. Ce qui m'a interpelée dans son travail est l'utilisation des techniques mixtes et de l'acrylique. Elle s'intéresse également à l'art infographique.

Elle se situe elle-même entre la figuration et l'abstraction. Je vous invite à découvrir par vous-même sa démarche artistique.

Personnellemement,ce sont les créations telles que celle-ci bas qui m'interpellent, de part la facture et l'intensité qu'elles dégagent. À découvrir...

LE TERRITOIRE DES LIBELLULES
Le territoire des libellules, acrylique et dessin sur toile, 12 x 12, 2013