Giorgio De Cherico (1888-1978) est un peintre. sculpteur et auteur italien. Les surréalistes admirèrent ses œuvres pour ensuite les rejeter. Il fait des études en arts en Grèce où il est né puis à Milan et à Munich. À ses débuts, il présente une exposition à Paris où on écrit que sa peinture est métaphysique et représente les songes.
Il gardera le qualificatif pour créer, à son retour en Italie, il créera avec le peintre Carlo Carrà le mouvement Pittura metafisica en 1915. Sa peinture est métaphysique parce qu'elle présente la réalité au-delà de la logique habituelle. Suite à une exposition, les critiques italiens l'accusent alors d'incapacité picturale et il est victime de réactions xénophobes. Selon eux, De Chirico ne fait pas de la «grande» peinture italienne. Suite à cette critique, il retourne à la peinture de la Renaissance qu'il étudie et en recherche les principes d'alors, soit la couleur et le dessin. Ce sera ce changement dans sa vision qui fera réagir André Breton et à rejeter les œuvres de De Chirico par la suite. Ce seront les surréalistes qui le traiteront par la suite d'imposteur.
En réponse à une exposition présentée en 1928, les surréalistes présenteront une contre-exposition avec le titre de Ci-gît Giorgio De Chirico. Raymond Queneau écrira «il est inutile de s'attarder derrière [ce] grand peintre
[...] Une barbe lui a poussé au front, une sale vieille barbe de
renégat.»
Il poursuivra alors son travail de manière plus académique et également plus lucrative.
Les historiens de l'art divisent l’œuvre picturale de De Cherico en trois périodes.
les années 1910 : œuvres « métaphysiques » qui le consacrent comme symbole de la modernité,
Énigme de l'heure, 1911
les années 1920-1930 : la période romantico-baroque
De Chirico revient alors sur des positions qu'il avait dénoncées précédemment
Gladiateurs, vers 1927
Gladiateurs, vers 1927
après 1940 : retour à une « néo-métaphysique » avec la multiplication des répliques et des copies que ses aides font de ses toiles.
Persée et Andromède, 1963
Persée et Andromède, 1963
You tube, DistantMirrors
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