Amusez-vous en passant voir le lien Twisted Sifter. On y présente des photographies de Carl Warner... photographies de paysages réalisées à partir de nourriture. J'ai choisi, pour vous le faire connaître, cette photographie en particulier qui m'apparaissait en plus super appétissante.
Salmon Sea, Carl Warner
Son site web a été créé sous la même thématique. En le visitant, cliquez sur l'onglet «Otherscapes». Magnifique! L'artiste utilise sa créativité au maximum pour regarder les choses (ou les personnes) avec un autre œil.
Lorsque je prendrai le temps de monter, tel que prévu, mes ateliers sur la créativité, Carl Warner prendra une place de choix dans mes «créatifs de choc».
Encore une fois hier matin, ma bonne étoile m'accompagnait. Par la force des choses, je ne sais pas si vous savez ce que le boulevard St-Joseph à Hull a l'air en ce moment mais je me suis retrouvée comme dans un stationnement sur Hautes-Plaines. Vive les travaux routiers! Je plains énormément les gens du secteur Hull... Toutefois, ce problème m'a fait changer ma planification. J'ai décidé de faire demi-tour et d'aller déjeuner à un autre restaurant. C'est à ce moment que j'ai fait une rencontre fortuite.
Il y avait là Claude Laberge, un ami d'un ex. Je me suis approchée pour le saluer et jaser un peu car il y avait longtemps que je ne l'avais vu. Comme il sait que je m'intéresse aux arts, il m'a parlé de Jonathan Fournier. Il me vantait son talent et, lorsque j'ai vu son site web, je me suis dit qu'il avait raison. Vous pourrez le juger par vous-mêmes. Il a d'ailleurs un très beau site web créé par Francis Lafond.
Je ne vous en dit pas plus, je vous laisse admirer les œuvres que Jonathan a placées sur son site. Consultez également sa biographie car Jonathan est d'origine maya mais il a vécu au Québec depuis son plus jeune âge.
Jonathan se passionne pour la peinture et il a remporté plusieurs prix. J'ai pris cette photo sur le web Symposium Gatineau en couleurs 2010 auquel il participait. Cela donne une idée du format de ses toiles et de ses couleurs fétiches, du moins de cette époque. J'espère bien pouvoir le rencontrer un de ces jours.
En consultant les informations sur la rentrée culturelle 2013-2014, j'ai vu qu'il y avait un musée d'art contemporain à Saint-Jérôme. Wow! J'ai dû dormir au gaz un bout de temps... De plus, un artiste que je connais car il enseigne au département des arts plastiques du Cégep de l'Outaouais depuis un bon moment déjà, Éric Ladouceur y présentera une exposition dès le 15 septembre 2013.
L’exposition Avoir/savoir/pouvoir «rassemble un corpus d’œuvres réalisées depuis l’an 2000 par
cet artiste multidisciplinaire. Grâce à une étroite collaboration, ce
bilan a été réalisé par l’artiste et la commissaire Geneviève
Goyer-Ouimette afin de mettre en perspective l’intérêt de l’artiste pour
la représentation du pouvoir».-- Site web du musée
Dans Le Devoir de samedi dernier nous retrouvions un court article sur cette exposition L'évasion façon Éric Ladouceur. La photo qui suit accompagnait l'article, une belle visibilité pour l'artiste.
Ballons d'action 2, Éric Ladouceur
Saint-Jérôme se fait en moins de deux heures pour les personnes de l'Outaouais et en moins d'une heure à partir de Montréal. dépendant du point de départ. Je serai présente le dimanche15 septembre en espérant revoir plein de gens de l'Outaouais et d'ailleurs.
Ce matin, je fais de la pub. Je jase d'actualités culturelles. En effet, il faut surveiller dans les médias la programmation pour l'année 2013-2014 qui vient de sortir pour les différentes salles de spectacles. Que ce soit à Gatineau, Montréal, Québec ou partout ailleurs vous pouvez faire vos choix ou vous abonner. Je crois que mon chum et moi opterons pour un forfait de l'OSM. Avec la nouvelle salle de concert, je me délecte à chaque fois.
Donc, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses. Naturellement, les billets les plus populaires partent très rapidement... il y a cependant presque toujours la possibilité d'acheter des billets à la dernière minute dans les différentes salles de spectacles.
Bonne rentrée culturelle!
Lise Dion, Salle Odyssée, Gatineau, en janvier et novembre 2014
Le ministre Maka Kotto veut changer la Loi sur le livre de 1981 pour que l'ensemble des lieux de vente du livre ne puisse les vendre qu'à un prix unique. Le but est principalement de sauver les petites librairies indépendantes qui ont du mal à survivre avec les prix offerts dans les grandes surfaces tels Costco et Wallmart.
L'objectif est louable. Cependant, je ne crois pas que cela fera une grande différence à la fin. Ces grandes chaînes n'offrent qu'une infime quantité de livres «populaires» (environ 300 titres) alors qu'une librairie agréée doit offrir un minimum de «6000 titres, dont 2000 d'auteurs
québécois, et dans 7 catégories». Désolée, mais si les gens se contentent du choix que leur offrent ces grandes surfaces, le Québec va se retrouver ignare sous peu. Au risque de me voir traiter de snobinarde, moi cela ne me suffit pas et ne comble pas mes besoins intellectuels.
Personnellement, je fais surtout affaire avec une petite librairie indépendante (Coopsco Outaouais). Le service y est personnalisé et professionnel, ce qui demeure très important pour moi. Ils ne possèdent pas le titre que je recherche, la commande se fait et, à moins que le document soit épuisé, je le reçois par la suite. Nous ne retrouvons pas ce genre de service chez Costco.
Il ne faudrait surtout pas que le prix unique pour les livres déplace le problème. Les Québécois achètent beaucoup de livres contrairement à l'Ontario, par exemple, où les citoyens se tournent surtout vers les bibliothèques. Au Québec, on se souviendra de coupures dans le financement des bibliothèques, dans les années 1980 et 1990, lors de compressions budgétaires qui n'ont pas vraiment favorisé leur développement durant ces périodes. Québec ne taxe pas les livres mais il ne faut pas oublier que le fédéral maintient toujours la TPS de 5%. Quelles autres solutions pourrait-on trouver afin de permettre aux petites librairies de poursuivre leur bon travail? Il faut sérieusement réfléchir à la question.
Il demeure beaucoup de citoyens et citoyennes du Québec aiment acheter des livres. Je fais partie de cette catégorie. Par la suite, je m'amuse à les faire circuler autour de moi pour que la vie de ces livres ne s'arrête pas nécessairement sur les rayons de ma bibliothèque... un peu à l'image des boîtes de livres dans les quartiers sont je vous parlais il n'y a pas très longtemps.
De votre côté, comment voyez vous l'avenir du livre?
Présentement, Phelipe Soldevila termine son projet de murale en hommage à Alfred Pellan, en association avec le Musée des beaux-arts du Québec. Vous trouverez le «making of» sur ce blogue.
Il a participé au début de l'été à l'exposition Apportez votre mur à la Galerie Morgan Bridge à Québec. Vous trouverez plusieurs informations sur l'artiste dans cet article paru dans La Presse le 20 juin dernier.
De retour de quelques jours de repos dans les Cantons de l'est, j'ai ramené dans ma tête, deux moments privilégiés, deux rencontres super intéressantes et passionnantes.
Moi et mon chum avons découvert Régis Canuel, sculpteur, lors d'une balade dans les environs de notre hôtel. Il s'affairait dans son atelier situé au Centre d'arts Orford. L'atelier était rempli de pièces superbes qu'il devait amener, pour la plupart, dans une galerie à Québec. Il construit ses structures à partir de matériaux recyclés. Il récupère des retailles d'acier inoxydable, du titane qu'il fait chauffer pour obtenir les couleurs qu'il désire, du granite, du béton, etc. Il assemble également ses sculptures plutôt que de les souder. Il nous a dit également qu'il créait beaucoup de pièces sur commande.
J'ai aimé les textures et le déploiement de ses œuvres dans l'espace. De plus, la coloration qu'il intègre à certaines sculptures leur donne une belle chaleur. L'artiste aime ce qu'il fait et il en parle avec passion.
Une autre découverte fascinante toujours au même endroit, l'artiste peintre Lucie Levasseur qui discutait avec un client et ami, à ce qu'il m'a semblé. Elle a tout arrêté pour nous recevoir et nous présenter ses tableaux. La première approche avec madame Levasseur m'a conquise... elle est passionnée par son art.
Elle a choisi l'abstraction et elle la maîtrise avec adresse et brio si je puis m'exprimer ainsi. Je dirais qu'elle s'est beaucoup inspirée des automatistes mais elle a muri un style qui lui appartient. Ses rouges ainsi que ses jaunes sont vibrants. On y retrouve également beaucoup de bleus... une couleur que j'adore également. J'ai retrouvé dans plusieurs de ses toiles une belle sérénité.
Elle nous a également fait voir de magnifiques œuvres sur papier, elle revient à ce médium nous a-t-elle dit. Comme elle n'aime pas exposer ses toiles sur le web, je tiens ma promesse et je n'ai fait que le lien à son site web officiel. Celui-ci devrait changer bientôt. Vous découvrirez quelques toiles sous l'onglet «Portfolio».
De très belles découvertes pour nous ce mardi... Si vous passez par là, cela vaut vraiment le détour.
Petit congé artistique, du moins je l'espère, direction Cantons de l'est pour un changement d'air estival. J'espère y découvrir des artistes ou des expositions intéressantes. Mais cela demeure une petite escapade en amoureux alors je ne promets rien pour le blogue... même si ma tête et mes yeux demeurent à l'affût.
Je vous laisse un clip vidéo, sans aucun rapport mais j'aime bien Vivaldi tel que joué de cette manière par Vanessa Mae... une musique que j'apprécie lorsque je voyage (autant les interprétations classiques que celles plus «adaptées»). En espérant que vous apprécierez.
Joan Mitchell (1925-1992), une peintre américaine se classe elle aussi dans le mouvement expressionniste abstrait de «seconde génération». Elle développa une œuvre à la fois abstraite et expressionniste très puissante et on retrouve ses œuvres dans les plus grands musées d'art moderne à travers le monde.
Elle a subie l'influence de Van Gogh, Kandinsky et Cézanne dans ses débuts puis de Franz Kline et Willem de Kooning par la suite.
Pour faire un lien, elle fut la compagne de Jean-Paul Riopelle avec qui elle s'installa en France en 1955. Ils n'ont cependant pas habité ensemble et leurs ateliers étaient également séparés.
Winter in Giverny
Ses œuvres, de grandes dimensions couvraient souvent deux panneaux. Ses tableaux, très colorés, expressifs et émouvants nous réfèrent à la nature et aux paysages par une forme abstraite. Elle disait de ses tableaux,
qu'elle peignait de plus en plus grands, qu'ils devaient "transmettre
le sentiment d'un tournesol fanant" («to convey the feeling of the dying sunflower»).
Ce petit clip vidéo vous offre un survol de son œuvre.
Vous savez tous que le mouvement expressionniste abstrait américain me fascine au plus haut point. Je m'en voudrais de passer à côté de Helen Frankenthaler (1928-2011). Elle appartient cependant à la seconde vague du mouvement expressionniste abstrait, celui appelé «colour-field painting». Elle a étudié avec le peintre mexicain Rufino Tamayo.
Le «coulour-field painting» tire son influence de Jackson Pollock dont je vous ai déjà parlé (18 mai 2013). Helen Frankenthaler a utilisé la technique de la « couleur tache » (stained color, selon l'historien d'art Sam Hunter), versée directement sur le support, d'où l'influence de Pollock.
Elle a eu une relation d'environ cinq ans avec le critique d'art Clement Greenberg eui l'a introduite à Jackson Pollock et plusieurs autres artiste de l'époque. En 1952, elle expose alors la toile qui lui a valu la célébrité soit Mountains and Sea. Sees influences sont Willem de Kooning, Jackson Pollock, Hans Hofmann, Rufino Tamayo et même Clement Greenberg. L'utilisation de la couleur est une caractéristique essentielle de son travail. Elle peint des toiles immenses au sol.
Mountains and Sea
Elle fait l'objet d'une vaste rétrospective au Musée d'Art Moderne (MoMA) à New York en 1989. En 2002, elle reçoit la National Medal of Arts des mains de Georges Bush. Elle s'est éteinte à la suite d'une longue maladie.
Voici deux clips vidéo, le premier d'un peu plus de deux minutes présente des photos en noir été blanc et montre ses toiles en couleur. Le second, tout en couleur, d'une durée de 12:28 présente l'ensemble de son œuvre si l'artiste vous intéresse.
Depuis le 16 juin 2013 et jusqu'au 25 août prochain se tient à tous les dimanches après-midi le festival La musique prend l'air à Trois-Rivières. Mieux vaut tard que jamais pour vous en parler. Les deux derniers concerts seront Méphisto le 18 août et Sagapool le 25 août.
L'entrée à ces concerts est libre et les prestations prennent place à 14h au Parc des chenaux, 150 rue Fusey, dans le secteur Cap-de-la-Madeleine. Si vous passez dans le coin, n'hésitez pas à vous y arrêter.
Vous connaissez probablement l'artiste Corno. De son nom Joanne Corno, originaire de Chicoutimi, elle a étudié à l'UQÀM, expose à travers le monde et travaille dans son atelier de New-York dans le quartier Soho.
On la connaît surtout par ses peintures de torses humaines, mâles ou femelles, à ses portraits dont une série sur Marilyn Monroe. Ses œuvres se classent dans le mouvement néo-expressionniste.
Au printemps, lors du Festival du film sur l'art de Montréal, le réalisateur Guy Édoin nous présentait le film Corno, documentaire réalisé sur l'artiste.
Elle demeure une artiste qui a réussi au niveau monétaire mais qui reste boudée par les critiques d'art autant au Québec qu'au niveau international. On aime ou on n'aime pas comme on entend dire parfois. Elle demeure cependant une artiste qui vend énormément. Je suis restée bouche bée lorsque j'ai vu une photo de son atelier à Soho dans un article de Décormag. J'aimerais bien avoir seulement la moitié de son espace et de son éclairage...
Photo tirée de Décormag, site Web
Vous apercevez quelques unes de ses toiles sur cette photo de son fameux atelier.
D'après le reportage de Radio-Canada du lundi 12 août, une bibliothèque itinérante vient de naître à Gatineau.
Suite à l'initiative d'une citoyenne, Natacha Lefebvre, sept boîtes à livres ont été installées à des endroits spécifiques de Gatineau. Vous trouverez la liste dans l'article associé. Elle espère que le projet pourra s'étendre à tous les quartiers de Gatineau et même à Ottawa.
Le principe est le suivant. Vous avez le goût de lire un livre qui se trouve dans l'une de ces boîtes, vous le prenez et l'apportez avec vous. Aucune inscription requise, aucune limite de temps, nul besoin de retourner le document choisi. Vous pouvez remplacer celui que vous avez choisi contre un autre que vous désirez laisser en échange mais ce n'est pas une obligation.
Le but est de rendre la lecture accessible à tous sur un concept d'échange et de gratuité... même si les bibliothèques publiques offrent déjà le même service car la carte de membre des bibliothèques est gratuite pour tous si vous êtes résidents de Gatineau. Cependant, dans les bibliothèques, il y a des règlements qui imposent des amendes pour les retards et des limites de prêt des documents. Le mandat des bibliothèques est différent en ce sens mais elles offrent par contre une collection de plus de 650 000 documents.
L'initiative de madame Lefebvre s'inspire du mouvement américain Little Free Library.
Ce matin, en lisant la presse, vous avez probablement vu comme moi l'article Atelier Noah, sanctuaire créatif. On nous parle d'un duo de jeunes designers qui ont créé leur entreprise à Montréal. Caroline Deforges, designer d'intérieur et Vincent Clarizio, designer industriel débordent de créativité.
Vous retrouverez les informations pertinentes sur eux dans l'article en question. Voici un design sorti de leur imaginaire :
Image tirée de leur site web
Ce qui m'a le plus interpelée dans le reportage a été l'extrait suivant.
«Par exemple, ils aimeraient bien collaborer avec d'autres créateurs,
«mais aussi aider des entrepreneurs à développer leurs idées et
concrétiser leur vision». «On a la chance de travailler à Montréal, qui
est réellement un incubateur de créativité», dit Vincent Clarizio.»
Je trouve formidable les artistes qui ont le goût de s'associer à d'autres, de partager leur expertise et leur créativité avec des personnes qui pourraient, à ce moment-là, leur permettre aussi d'évoluer. Chacun d'entre nous sommes sommes experts en différentes techniques ou divers concepts. De ce fait, nous finissons par créer des ornières qui nous empêchent de voir ailleurs et autrement. Le fait de s'associer à des gens qui nous complètent nous gardent l'esprit ouvert à ce que les autres peuvent réaliser. C'est à ce moment que nous tissons de nouvelles connexions, que nous établissons des liens auxquels nous serions restés insensibles auparavant.
Personnellement, j'y crois. Bonne chance à l'Atelier Noah.
Connaissez-vous Jamendo? J'aime bien utiliser ce site pour écouter de la musique et même en télécharger. Le téléchargement est gratuit si vous êtes un particulier, sans vue commerciale. Il y a des droits à acquitter lorsque vous rediffusez la musique à plusieurs autres personnes, par exemple musique dans un restaurant, un ascenseur ou dans une soirée disco. Donc, si vous utilisez la musique de façon professionnelle.
Vous pouvez télécharger la musique ou encore l'écouter en ligne.La musique est très variée également : rock, jazz, électro, classique, pop, métal, etc. On y retrouve des artistes de tous les continents. Une nouvelle application «Android» est maintenant disponible pour tablettes ou téléphones intelligents.
Vraiment intéressant pour de nouvelles découvertes musicales...