L'inspiration artistique 2

Mon amie Ginette m'inspire, Sylvie et Ode m'inspirent, Laurette, Marie-Claude, Sylvia et Françoise m'inspirent... et Marie-Andrée et Francine... et plusieurs autres encore. J'adore la recherche de Louise Bourgeois, les personnages qui flottent de Betty Goodwin, les œuvres et le travail de Marcelle Ferron ainsi que son cheminement. Je pourrais remplir la page d'artistes, surtout des femmes artistes, pour lesquelles je me passionne et qui me permettent d'aller plus loin dans ma démarche artistique personnelle.

Et je sais pertinemment que toutes ces femmes vivent  ou vivaient à fleur de peau et que leurs œuvres laissent transparaître cette passion qui les anime. Elles ont chacune leurs particularités et leurs façons de faire et d'articuler leur art à leur vécu, à leurs inspirations à elles aussi j'imagine.

Je crois que nous avons quelque chose à apprendre de chaque artiste même si leur travail nous touche moins. Cela se fait inconsciemment mais prend forme dans notre esprit, mijote comme une bonne sauce et finit par transparaître dans notre langage visuel.

Et ce matin, je veux remercier toutes ces artistes du plus profond de mon cœur, même celles qui ont quitté notre monde. Merci d'avoir recherché, peint, sculpté, dessiné pour ensuite nous partager ces œuvres qui m'inspirent et me touchent à chaque fois que mon regard se pose sur elles.

Pour terminer, je vous partage une photo plutôt banale car elle n'est pas artistique mais qui pour moi représente mon «petit mur des grandes inspirations». Il y a encore une œuvre qui devrait en faire partie bientôt, elle est déjà réservée. Elles sont petites à cause de mon espace restreint, mais tellement remplie de sens et de valeur pour moi. J'éprouve une grande fierté de les regarder à tous les jours.

L'inspiration artistique 1

J'ai écrit «1» à mon titre ce matin. Je sais que j'aurai probablement encore des choses à dire à compter de ce billet. Je crois que j'aurai encore des choses à dire car, pour moi, l'inspiration part de milliers de choses, chacune donnant un écho à une ou plusieurs personnes. 

Ce matin, Stéphanie Verriest, artiste partageait l'article L'expression d'un papier froissé, un texte de Jérôme Delgado dans Le Devoir. Elle en a fait le partage en disant que l'article l'inspirait. La démarche de chaque artiste est particulière, certaines créations ou situations retrouvent chez eux ou elles, un morceau d'un genre de puzzle. Chaque artiste se construit, développe sa recherche et ce sont souvent le travail d'un autre qui vient ajouter un élément à sa propre recherche.

Cela peut être conscient ou non. Ici, Stéphanie le perçoit et l'accepte. Non, elle ne pourra reproduire la même démarche que Sylvie Cotton dans cet article. Elle s'en inspirera et cette rencontre donnera un certain résultat qui sera propre à elle. Qu'on appelle ce résultat influence ou inspiration, cela importe peu. L’œuvre ou les œuvres qui naîtront de la recherche de Stéphanie deviendront uniques et riches de l'apport d'une autre artiste.

Certains artistes se froissent lorsqu'on associe leur démarche à celle d'une ou d'un autre artiste. Je ne vois pas pourquoi cela peut les déranger. On ne les accuse pas de copie mais d'influence. Ils ou elles devraient en être fiers. Cela fait partie, comme je le disais, d'une recherche ou d'une démarche artistique. 

Nous retrouvons la beauté ou le processus de création d'un artiste dans son corpus, nous regardons comment nous pouvons adapter ou participer à cette recherche de notre côté. «On fait du pouce», comme on dit, sur les idées d'un autre et cela donne parfois des réalisations étonnantes. Parfois cela est ressemblant et parfois il faut vraiment porter attention à l’œuvre pour en découvrir toute l'influence.

Photo: Source L'instinct dans l'instant avec Sylvie Cotton, Le Devoir

Je vous invite à lire l'article, la démarche de l'artiste est vraiment inspirante et elle «donne la parole à des enfants résidant dans un centre de soins palliatifs».

Cet article est un point de vue personnel. À suivre...

Laurent Bonet

Laurent Bonet porte un nom mais il est, avant tout, un artiste complet en lui-même. Fils du célèbre Jordi Bonet, Laurent n'a rien à envier à son père. Sa mère était également une artiste. Excellent peintre et sculpteur, Laurent Bonet , alias Llorenç, apparait dans la revue Parcours de janvier-février 2016.

Dans cet article, on y présente ses créations de tables coulées en aluminium ou en bronze qu'il sculpte en premier lieu dans le bois. Elles sont magnifiques! L'artiste les offre en séries limitées de 8 ou en exemplaires uniques. Il transgresse le savoir-faire des artisans et se garde le droit d'explorer et de créer.

Cécilia, bronze (page web Llorenç)

Artiste d'origine espagnole, il offre également des cours de peinture et de sculpture à son atelier dans la région se Mont-Saint-Hilaire. Je vous invite à visiter son site pour plus de renseignements et sa philosophie des différents matériaux, inspirations et réalisations. Je vous invite également à vous procurer la revue Parcours dont l'abonnement est aussi disponible en ligne..

Souhaits de saison

Je tiens à remercier tous mes lecteurs et toutes mes lectrices pour votre support depuis les débuts de mon blogue en 2013. Cela fera bientôt 3 ans que je tente de vous faire partager mes coups de cœurs pour des artistes et vous les faire un peu mieux connaître. J'aimerais simplement piquer votre curiosité pour aller voir plus loin sur ceux et celles qui vous parlent le plus.

Je vous souhaite de très joyeuses fêtes, un moment d'arrêt pour faire le plein d'énergie en famille ou avec des amis et amies. Il faut profiter de ces beaux moments qui viennent illuminer notre vie et nous apporter du bonheur et de la paix.

Voyer, Fer de lance bicois, 2015

Juste pour une information, cette petite toile est disponible chez L'Encadré, 851 boulevard St-René O. à Gatineau.

Marc Dmytryshyn fait parler de lui

Dans mon billet du 30 novembre dernier, je vous présentais Marc Dmytryshyn. Ce samedi, 19 décembre, il sera présent à la Galerie DOSHA pour vous rencontrer et parler de son travail pictural. 

Ne vous surprenez surtout pas s'il vous pose la question «Que voyez-vous dans cette toile?». Il cherche simplement à savoir si le message qu'il tente de passer est perçu ou si vous allez au-delà du simple regard du spectateur.

Un artiste étonnant à découvrir si ce n'est pas déjà fait. 

Et, seulement pour cette journée, l'artiste fait un escompte de 20% sur le prix de ses toiles. Une chance à ne pas manquer si vous aimez sa recherche. Il faut noter qu'il est autant figuratif qu'abstrait. Donc, vous devriez y trouver une œuvre qui vous accrochera. Coup de cœur assuré à votre passage chez DOSHA, au 922 rue Laurier, Vieux-Beloeil.

L'artiste devant quelques unes de ses toiles

Laurette Tremblay : surprenante!

Oui, sous plusieurs aspects, Laurette Tremblay est surprenante. Elle explore, elle fonce et elle crée. En 2009, découvrant qu'elle aussi pouvait être artiste, elle découvre les multiples facettes de l'art pictural. Peindre devient alors une passion.

L'artiste tente de créer une atmosphère dans ses tableaux. La couleur y prend une grande importance. Peu importe si le sujet est réaliste ou non, il y a un petit aspect naïf qui ressort de ses œuvres. Pourquoi une fleur nous apparait-elle plus grande que la maison à côté d'elle?

Laurette, Tremblay, Divagation

Elle ajoute ceci :

«Chose étonnante, que mes tableaux soient, à mes yeux : réussis, acceptables ou médiocres, je les aime tous, ils font partie de moi.»

Elle s'intéresse à tout et ne rejette aucune avenue qui semble faire évoluer sa démarche. L'abstraction l’amène aussi plus loin dans le monde de la création. Rien ne semble l'arrêter. 

Vous pouvez admirer quelques unes de ses toiles lors de la présente exposition collective Célébration de l'art à la Galerie DOSHA jusqu'au 24 décembre prochain au 922, rue Laurier au cœur du Vieux-Beloeil.

Caroline Pellerin et son art

Caroline Pellerin est une nouvelle artiste qui expose à la Galerie DOSHA dans le Vieux-Beloeil. Vous connaissez probablement aussi Caroline comme coordonnatrice à la production chez TRV9 dans la Vallée-du-Richelieu. 

Son travail artistique est spontané et elle explore encore différents styles. Certains tableaux sont très linéaires et aussi très colorés. D'autres toiles nous ramènent un peu à Jackson Pollock et à ses drippings alors qu'on se croirait dans le Pop art avec quelques autres œuvres. Comme elle le dit si bien, elle puise son inspiration dans tout ce qu'elle observe.

Ce qui unit les différents styles dans sa peinture est sans contredit la couleur. Elle utilise surtout des couleurs douces, tons plus pastels. Alors, comme une image vaut mille mots, voici cette photo prise par la Galerie DOSHA lors du vernissage de l'exposition le 6 décembre dernier.

Caroline Pellerin, artiste exposante chez DOSHA

Vous pouvez apercevoir son monde coloré à l'arrière de la photographie. Caroline Pellerin, une artiste dont on va parler encore pendant longtemps.

L'exposition Célébration de l'art se termine le 24 décembre prochain à 18 h. Les artistes seront pour la plupart présents à la fête du finissage à compter de 15 h 30. Je me répète, mais pourquoi ne pas offrir un tableau à un être cher cette année...

La route des arts et des saveurs du Richelieu : un projet

Plusieurs artistes assistaient mardi dernier à la soirée d'information du projet Route des arts et des saveurs du Richelieu à la Maison Villebon à Beloeil. En gros, le projet vise à regrouper des intervenants en arts et en gastronomie pour les regrouper dans un circuit touristique et l'offrir aux amateurs. Le but étant de fournir une offre touristique incontournable au Québec à 30 minutes de Montréal.

Le projet est ambitieux mais obtient le support des différentes municipalités visées, sur le bord de la Rivière Richelieu. Je les cite : 

«Ce double circuit vise à positionner la Vallée-du-Richelieu comme un pôle d'attraction majeur pour les amateurs d'art, de plaisirs gourmands et de patrimoine (une capitale épicurienne) en raison de la concentration, la qualité et la variété de ses artistes et producteurs du terroir et de son décor naturel et patrimonial exceptionnel.»

Naturellement, plus le projet attirera d'artistes et plus il pourra se réaliser à des coûts moindres. Les coûts, vous l'aurez deviné, proviendront des membres et serviront à réaliser plusieurs articles promotionnels à ses membres ainsi qu'une bonne visibilité. On insiste sur le slogan «la force du nombre».

Un tel événement se fait ailleurs. Le comité a visité The arts trail (Prince Edward County en Ontario) et en ont été très impressionné. Il existe également Santa Fe creative tourism qui offre même un rapport sur ses activités. Le tourisme créatif... ça fait rêver n'est-ce pas? À quand le tourisme créatif dans la Vallée-du-Richelieu? 

Une autre séance d'information se tiendra en janvier pour les producteurs et le côté «saveurs».

 

Si vous n'avez pas pu assister à la réunion et vous désirez plus d'informations, il est possible de communiquer avec Gaëtane Dion (450-787-9752), Madeleine St-Jean (450-709-0779) ou avec Françoise Falardeau (450-536-8508), toutes trois artistes en arts visuels. Elles font partie du comité original pour le projet.

Suzanne et Mireille Molleur, artistes

Je vous présente aujourd'hui deux artistes, deux sœurs et complices qui exposent très souvent ensemble. Leurs thématiques sont différentes mais  elle se rejoignent à quelque part. 

Suzanne Molleur est une artiste pour qui le ressenti est capital lorsqu'elle crée ses tableaux. Ses toiles aux couleurs douces laissent voir un monde créé par ses gestes. Sa main prend possession de sa pensée et laisse ses personnages féminins présenter les émotions qui l'envahissent lors des moments de création.

Le spectateur a ainsi accès à la tendresse, l'amour ou la sérénité que l'artiste laisse émerger à travers ses personnages. Avec l'intégration de différents matériaux, elle ajoute une profondeur touchante. Ses personnages féminins ont pour origines les divers moments qui traversent sa vie, ses expériences, ses rencontres. Un monde de douceur et d'affirmation de soi nous attend.

Suzanne Molleur, Émeraude

De son côté, Mireille Molleur nous remplit les yeux de couleurs vives. Sa palette, éclatée et brillante, nous partage ses bleus, ses verts, ses orangés et rouges. Sa thématique, les arbres, nous présente ceux-ci sous toutes sortes de formes mais surtout comme des ombrelles ou des parapluies qui semblent protéger l'environnement par leur déploiement et leur beauté.

Elle se définit également comme une peintre gestuelle pour qui l'expérience donne naissance à ses toiles. Celles-ci deviennent le moyen de partager ses émotions et son ressenti du moment où le pinceau a touché le canevas et où une image lui est apparue. Et, je la cite ici, « peindre est devenu l’essentiel au fil du temps… »

 

Mireille Molleur, Sous les chênes

Je vous parlais de ressemblances au début de ce billet. C'est un peu difficile de vous le montrer avec ces images mais si vous passez voir l'exposition Célébration de l'art à la Galerie DOSHA, vous pourrez constater par vous-même. Oublions la couleur et les sujets, si vous comparez, par exemple, Les trois sœurs de Suzanne et Sous les chênes de Mireille, vous découvrirez au niveau des masses Une masse sur la partie supérieure du tableau et une autre sur la partie inférieure. Deux masses semblables en haut et en bas, et on retrouve ces détails dans plusieurs de leurs tableaux. Comme une autre forme de complicité qui va au-delà d'elles-mêmes.

 

Exposition à la Galerie DOSHA jusqu'au 24 décembre prochain, 922 rue Laurier dans le Vieux-Beloeil.

Nadia Laplante : une jeune artiste à découvrir

L'exposition Célébration de l'art à la Galerie DOSHA nous présente une jeune artiste émergente, Nadia Laplante. L'artiste est autodidacte, elle apprend des nombreux tutoriels mis en ligne sur le web. C'est une jeune femme très actuelle mais qui est attirée également par l'univers des animaux symboliques japonais et par les geishas. 

«Cet univers est une grande source d'inspiration caractérisée par la beauté, l'élégance, le soucis du détail, les traditions, ainsi que la symbolique des objets.»

C'est cet univers que vous retrouverez dans l'exposition dont je vous parle au début de ce billet. 

N. Laplante, Honaka

Elle privilégie l'acrylique comme médium mais elle y ajoute également les encres dans la création de ses tableaux. Ses œuvres ne laissent pas les visiteurs indifférents. On y retrouve un parcours déjà très prometteur et une créatrice à découvrir.

Venez la rencontrer au vernissage de l'exposition se tiendra demain, dimanche le 6 décembre, au 922 de la rue Laurier dans le Vieux-Beloeil. Je souligne également l'encan d’œuvres d'art à un prix de départ abordable au cours de cet événement.

Marilène Lucas : une jeune artiste fonceuse

Ce matin, je découvre un article de la Fabrique culturelle intitulé Photographies culinaires à la sauce Marilène Lucas. Je vous propose de visionner le clip vidéo qui vous parle de cette jeune artiste de Boucherville qui n'a pas fini de faire parler d'elle.

Elle présentait également, du 28 octobre au 29 novembre dernier à la Maison Villebon à Beloeil, une exposition en compagnie du groupe Poisson mort. Cette exposition se qualifiait d'humoristique, très au pied de la lettre pour le groupe Poisson mort et d'un humour plus subtil pour Marilène.

L'artiste fait des photographies de nourriture mais traitées de façon humoristique. Elle pose un regard différent sur la bouffe et le partage avec le public. Elle possède une facture créative reconnaissable dans chacune de ses photographies. Je vous invite à visiter son site web de Fluophoto qu'elle partage avec sa complice Geneviève Chouinard. Je termine ce billet avec une photo présentée lors de l'exposition Bleu à la Galerie DOSHA en mars 2015.

Très visionnaires, Fluophoto a maintenant sa boutique en ligne de produits dérivés. Quelle bonne idée pour offrir un cadeau très original en cette période des fêtes. Des «gougounes» de plage en passant par les sacs, napperons et colliers, vous trouverez un peu de tout et en éditions limitées.

Fluophoto, Bleuet