Majovie, artiste-peintre

Majovie est une artiste peintre de Varennes. Elle travaille de deux manières : elle est figurative avec des personnages féminins surtout mais également abstraite. Elle utilise es techniques mixtes pour créer ses œuvres. Elle a participé à plusieurs ateliers de modèles vivants et c'est ce qu'elle a ressenti à travers son travail que l'on retrouve dans ses œuvres.

Je la laisse s'exprimer à propos de son art non-figuratif :

«À l’aide d’une approche méditative influencée par l’art japonais, j’use de l’instantanéité du geste sur la toile ou sur diverses sortes de papiers raffinés, tel que les papiers japonais.»

Elle laisse l'émotion du moment l'imprégner et elle réalise ensuite une nouvelle création, qu'elle laisse émerger de la toile blanche. Influencée par une formation en mode, elle crée facilement des textures et nous offre des couleurs d'une beauté et agencées pour un coup d’œil visuel très agréable.

Voici une de ses œuvres avec un personnage féminin. 

Majovie, Satisfaction

Elle expose présentement à la Galerie DOSHA et ce jusqu'au 13 septembre prochain. J'ai eu l'occasion de jaser avec elle et j'ai découvert une belle artiste à fleur de peau et dotée d'une belle créativité. Si ce n'est déjà fait, voilà une artiste à découvrir.

Pourquoi on devient artiste... et on le reste

Ce n'est pas moi ce matin qui écrit le billet, je me permet d'emprunter un court texte de Hélène Dorion tiré de son livre Recommencements. Elle décrit en quelques mots  un paysage à l'aurore d'une nouvelle journée. Laissons-la nous raconter.

«La lune diminue à mesure que la lumière gagne le ciel qui s'éclaire maintenant, la nuit s'en est allée, c'est l'accalmie, jusqu'à ce que des couleurs s'intensifient de nouveau à l'horizon, d'autres rouges surgissent alors, d'autres orangés, plus vifs encore, et bientôt pointe l'astre vif et saisissant qui s'élève dans une ultime poussée de la mer vers le ciel.

Un autre jour»

Cette description me fait retourner en atelier... c'est justement ce processus qui surgit lorsque les couleurs naissent sur la toile blanche. On dirait que celles qui apparaissent doivent nécessairement se retrouver à cet endroit précis. Et, il semble que le processus soit le même pour les mots et l'écriture? Ce sont de instants comme celui-ci qui stimulent la création artistique.

Si vous avez la chance de vivre de tels moments privilégiés, profitez-en au maximum. Ce qu'on croit faire partie intégrale de notre vie peut parfois disparaître. Un autre paysage se manifeste mais il est si difficile de laisser l'autre derrière soi. De cet abandon, naît souvent une œuvre.

Voilà, je vous souhaite une très belle journée. 

Je vous laisse ce tableau qui, selon moi, illustre un peu ses propos.

Voyer, Aurore sur le fleuve

 

Ça bouge à Beloeil : le Festival Kaput

Et bien oui, Beloeil sera encore une fois en effervescence durant le weekend prochain. Le Festival Kaput sera à l'honneur. Comme le dit la publicité, c'est le festival «des artistes récupérateurs». L'événement en est à sa 3e édition.

Vous y retrouverez plus d'une trentaine d'exposants qui redonnent vie aux objets de la vie courante pour se matérialiser ensuite en bijoux, accessoires mode, instruments de musique, jouets, meubles et articles de décoration. Vous y retrouverez également de la peinture et de la sculpture.

Sur le site, vous pourrez également assister à des démonstration de plusieurs artistes selon leurs différentes disciplines. Et pourquoi pas rénover de manière écolo? Vous trouverez également des commerçants qui proposent diverses options plus écologiques.

Également, vous retrouverez beaucoup d'animation pour toute la famille sur le site de Kaput. Vous pourrez même amener vos vieux objets et même les échanger. Et, de plus, en votant pour votre coup de cœur, vous courrez la chance de remporter un bon d'achat de 150$ à échanger sur le site.

À cette occasion, la bibliothèque municipale de Beloeil sera elle aussi active avec sa méga vente de livres usagés.

Donc, participez à l'événement les samedi et dimanche 29 et 30 août de 10 h à 16 h au 600, rue Richelieu à Beloeil. En cas de pluie, Kaput s'installera à l'intérieur du centre culturel. L'entrée est libre.

Pour terminer, la Galerie DOSHA participe au Festival. Plusieurs artistes seront présents à son kiosque. La galerie sera également ouverte au 922 de la rue Laurier au cœur du Vieux-Beloeil.

Pour informations : 450 467-2835, poste 2914 ou à l'adresse suivante culture@beloeil.ca

Lise Vigeant, artiste

Pour sa première exposition chez DOSHA, Lise Vigeant nous présente plusieurs tableaux. La symbolique dans ceux-ci y obtient une grande place. La texture prend également une grande importance dans son travail. 

Nous retrouvons dans ses tableaux toutes sortes d'objets hétéroclites qui proviennent de différents endroits, différentes excursions dans des lieux diversifiés. Elle laisse sans doute le hasard lui faire découvrir des choses étonnantes et les utilise dans ses élans créateurs.

Elle travaille également ses toiles, les déchire, leur ajoute des formes et de l'épaisseur, y incorpore des supports inusités (moustiquaire, métal, jute, etc.). Elle laisse aller son processus créatif et s'étonne parfois elle-même des résultats. Elle sait qu'elle commence mais ne connaît pas le dénouement de l’aventure appelée «œuvre d'art». 

Une artiste à voir chez DOSHA. 

Lise Vigeant, Baillon

Petit atelier de peinture recyclage

J'ai animé hier, malgré que animé soit un bien grand mot ici, un atelier dans lequel les participantes intégraient des matériaux divers dans une toile. Le tout se passait sur la galerie de DOSHA. Outre les participantes qui ont osé s'impliquer, ce qui demeure difficile lorsqu'on se retrouve en terrain moins connu, les visiteurs de la galerie y allaient de leurs commentaires d'encouragement.

Les participantes, Johanne, Marie-Ève, Danielle et Danielle, et leur travail ont charmé les visiteurs. Les résultats étaient réellement beaux. Chacune à sa manière ont organisé et réorganisé les trouvailles qu'elles voulaient intégrer à leur œuvre. J'espère qu'elles ont appris quelques petits détails qu'elles pourront réutiliser. 

Vous savez, intégrer des objets divers, des fibres ou des morceaux de métal oxydé ne se fait pas automatiquement. C'est en créant une toile avec les couleurs choisis, les reliefs ou volumes qui apparaissent que l'on pourra par la suite se dire : ah! Je sais ce qui devrait se trouver là! 

Durant l'atelier, elles se sont laissé aller, en tentant quelque chose sans savoir les résultats. Cela demande un certain courage. Marie-Ève qui me disait «Moi, quand je fais de l'abstrait, ça ne me réussit pas». J'espère qu'elle a changé d'avis. Sa composition était unique et très réussie. Et puis, les couleurs ça prend un peu de temps à sécher tout de même, acrylique ou pas.

Je veux les remercier aujourd'hui. Quel après-midi! Au menu : papotage, rires, photos du groupe et surtout de leurs mains par une photographe venue voir l'événement. Pour ma part, j'en garderai un agréable souvenir surtout qu'il m'a permis de connaître de nouvelles personnes très riches en expériences. J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir.

Merci à Sylvia, la propriétaire de DOSHA, qui nous permet de se servir de sa galerie pour se laisser aller et s'amuser. Parce que l'art c'est également cela, prendre le temps de travailler en s'amusant. Merci également à la propriétaire de la boutique Gâte-toi dans le Vieux-Beloeil qui nous a apporté deux boîtes de ses excellents «cups cakes».

Sur la photo : Danielle, Johanne, Danielle et Sylvia

Voici également quelques unes des œuvres produites lors de l'atelier. DÉsolée pour celle de Marie-Ève qui manque à cet ensemble.

Johanne Petit, sa toile et le cup cake qui s'y agence parfaitement...

Danielle et son œuvre

Le tableau (non terminé selon elle) de Danielle Lemieux

La Galerie DOSHA accueille Claire Bienvenue

Eh oui, DOSHA a le plaisir de compter Claire Bienvenue parmi les artistes pour l'exposition Roches, papier, ciseaux, allumettes. Vous serez toute de suite séduits en la rencontrant. Un tout petit bout de femme mais un univers de création aussi grand que ses yeux peuvent rencontrer l'élément ou la «perle rare» pour ses tableaux.

Comme elle le dit si bien, Claire «récupère l’œuvre du temps». Elle recherche les traces que laissent la vie et la société. L'artiste récupère tout objet qui, à ses yeux et à son cœur, la touche. Par la suite, elle laisse aller les associations entre les objets, souvent des poupées abîmées par le temps, par leur vécu. Elle recherche des textures, préfère le métal rouillé à n'importe quel matériau noble, voit le détail qu'aucun autre œil ne peut percevoir.

Elle récupère ses fameuse poupées qu'elle démembre ou plutôt décompose pour ensuite les recomposer avec un sens, une symbolique qui prend forme avec la nouvelle œuvre. L'histoire du tableau prend forme. Il faut y lire les codes, les références, il faut voir en y reliant toutes les «cases». Car ses œuvres sont souvent compartimentées, un peu comme une sculpture-assemblage dans laquelle règne une atmosphère presque mystique. Tout force l’œil à en faire une lecture approfondie.

Et, si vous avez la chance de la rencontrer, écoutez-la vous parler de l'historique de tel tableau... Merveilleux! Un peu comme la ressemblance de cette tante qui est représentée dans L'élégante, ou encore comment est apparu le bras du personnage masculin ou le lampadaire dans Tendresse. Je ne pourrais vous les raconter tous, car chaque œuvre a son histoire et ses commentaires particuliers. Mais je lui laisse le soin de vous raconter elle-même car il faut les connaître si vous lui achetez une œuvre... vous ne pourrez pas vous en passer surtout si ce fameux «conte» vous rejoint.

Il faut absolument lui donner rendez-vous à la galerie si vous passez pour la voir, vous avez le lien Facebook pour la rejoindre au début du billet. Elle sera très heureuse de vous rencontrer.

Claire Bienvenue, Tendresse

Claire Bienvenue, jusqu'au 13 septembre à la Galerie DOSHA au 922 rue Laurier au cœur du Vieux-Beloeil.

Mélanie Marquis

Mélanie Marquis est une artiste peintre qui expose présentement à la Galerie DOSHA. Son univers se mêle parfaitement à la nouvelle exposition Roches, papier, ciseaux, allumettes. En effet, elle insère dans ses tableaux des objets qu'elle cueille du quotidien. Elle marie les matières, les textures, les couleurs.

Vous retrouverez dans ses œuvres des boutons, des tissus, des bijoux, différentes matières qui viennent renforcer les jeux de couleurs et les effets de textures sur chaque tableau. Elle donne ainsi une autre vie à ces objets ou fibres. En réalité, c'est le but de ce mouvement artistique, si je peux le qualifier ainsi.

Laissons-la nous parler de sa recherche :

«En création, les limites n’existent pas, j’aime me questionner concernant la possibilité d’utiliser des éléments auxquels nous sommes exposés tous les jours afin de leur donner une deuxième vie !  J’adore intégrer dans mes toiles de vieux bijoux conservés précieusement pour les valoriser et pouvoir les contempler au quotidien. La première étape consiste à  figurer l’emplacement desdits objets sur la toile pour ensuite débuter la création, tout en couleur, en texture et en mouvement.»

L'exposition se déroule jusqu'au 13 septembre dans le Vieux-Beloeil au 922, rue Laurier.

Mélanie Marquis, Surprise

 

Ginette Bernard chez DOSHA

Ginette Bernard est une artiste exposante pour la nouvelle exposition chez DOSHA. Nous la retrouvons également dans le billet du 26 mai 2015. Elle récidive pour participer à  l'exposition Roches, papier, ciseaux, allumettes.

J'ai un grand coup de cœur pour ses nouvelles toiles. Wow! Intégration de sables, de bois, de métal rouillé, enfin elle nous ouvre toute grande la porte de son imaginaire. Sa recherche évolue et elle acquiert ici une maturité et une lucidité que tout artiste recherche. Elle nous présente plusieurs tableaux durant cette exposition. 

Je laisse de côté Ginette pour vous parler de l'art de la récupération. La récupération en art remonte au début du 20^e siècle. Pensons à Marcel Duchamp et à ses «ready made» qui ont révolutionné la perception de l’œuvre d’art. Les statues d’Yves Carrey, sculpteur-soudeur, entrent aussi dans cette catégorie. À ceci s’ajoutent les techniques mixtes, le collage… bref, tout ce qui sort de l’ordinaire. Ce mouvement veut dénoncer le gaspillage et la surconsommation. Je vous fais le lien avec un site qui vous parle un peu plus de la récupération dans l'art.

Yves Carrey, Un soudeur sur le trottoir et qui semble attendre

Revenons à Ginette Bernard, peintre autodidacte, elle utilise diverses matières ou objets ainsi que le collage pour ajouter certains effets à ses œuvres. Dans El mundo ci-bas, elle intègre différents sables qu'elle peint. On peut y voir également un collage et les lignes qui délimitent les différentes zones de la toile. Ce tableau est vraiment une œuvre magnifique.

Ginette Bernard, El mundo

Vous en retrouverez plusieurs autres, je vous laisse le plaisir de toutes les découvrir. L'exposition se terminera le 13 septembre chez DOSHA, au cœur du Vieux-Beloeil.

Marie-Claude Lemire

Pendant l'exposition Roches, papier, ciseaux allumettes, la Galerie DOSHA accueille une artiste pour qui la récupération et le collage font partie intégrale de son art. Il s'agit de Marie-Claude Lemire dont je vous avais déjà parlé dans un billet précédent.

Mais, depuis hier vous pouvez admirer ses tableaux tous plus intéressants les uns que les autres. Je dis intéressants non pas pour dire n'importe quoi mais dans le sens où, plus on les regarde et plus on y découvre un détail, une nouvelle vocation d'un objet récupéré sur les rives du Richelieu ou ailleurs et un titre magique qui nous fait découvrir un peu plus l'artiste.

Solide d'une formation en graphisme illustration, elle préfère le côté matériel au virtuel. De cette façon, elle ne peut pas nécessairement réparer le choix d'une ligne ou d'un élément mais cela lui ouvre la porte à des découvertes et à une forme de création très personnelle et souvent remplie d'humour.

En observant son tas d'objets hétéroclites, elle laisse aller con imagination et voilà que naît une nouvelle toile, un nouvel assemblage, un nouveau début de collage. Elle touche de très près la ligne que l'on retrouve dans toutes ses toiles. Les objets qu'elle assemble proviennent de la société actuelle de consommation. Elle leur redonne une seconde vie qui n'a rien à voir avec celle pour laquelle ils ont été créés.

Nous retrouvons souvent des esquisses de personnages plus ou moins flous dans ses œuvres. Je la laisse vous en parler :

«L’humain demeure ma principale préoccupation et mes personnages naviguent entre l’abstrait et le figuratif. Leur côté mal défi ni traduit l’inconfort d’une grande charge émotionnelle.»

Je ne lui connais malheureusement pas de site web mais vous pourrez retrouver son profil sur celui de la Galerie DOSHA. Il vous faut faire un détour si ce n'est déjà projeté de voir cette exposition dont fait partie Marie-Claude. Vous pourrez découvrir ses toiles sous peu sur les sites web et Facebook de DOSHA. Je me permets cependant de vous offrir celle-ci.

Marie-Claude Lemire, Joyeux chaos, collages et dessins sur carton

Au plaisir de vous rencontrer à cette très belle exposition collective qui se déroule jusqu'au 13 septembre prochain. 

Exposition internationale de peinture et photographie

Dans le billet du 22 juillet dernier, Nancy Stella Galianos vous apparaissait comme une artiste. Je vous la présente maintenant comme une organisatrice hors pair. En effet, elle est l'instigatrice de l'Exposition internationale de peinture et photographie à la Maison Villebon à Beloeil. Je vous dirais que madame Galianos possède plusieurs cordes à son arc.

En effet, Madame Galianos a organisé cette exposition pour les visiteurs en Montérégie et, que dis-je, les visiteurs du Québec et même du Canada tout entier. Pas facile d'organiser de tels événements! Félicitations à madame Galianos pour son travail acharné.

Je suis passée rapidement au vernissage hier et j'ai pu rencontrer les artistes exposantes Stacie Flint, Maria Angeles Hegglin, Aspasia Melis et Nancy Stelle Galianos qui nous a accueillis avec son enthousiasme habituel. Je veux retourner voir l'exposition car avec la cohue des visiteurs j'aurai besoin de refaire le parcours de cette magnifique exposition.

Je n'ai malheureusement pas fait la connaissance de l'artiste Ray Yeager mais je vous avoue que ses photographies sont époustouflantes. Les aquarelles de Aspasia Melis m'ont également séduites. Je vous avais présenté Stacie Flint dans mon billet du 27 mai et de Maria Angeles Hegglin dans celui du 26 mai. Elles exposent, cette fois-ci, plusieurs tableaux tous plus beaux les uns que les autres. Je perçois le travail Stacie Flint comme très actuel avec un petit côté rempli d'humour. Pour sa part, Maria Angeles Higglin crée beaucoup de paysages dans une gamme incroyable de formats.

Voilà une exposition à ne pas manquer. Je vous invite également à lire l'article dans Le Laurier qui en parle de façon élogieuse.

Vous avez tous les détails sur le carton d'invitation que je vous transmet ici en ce qui concerne le lieu et les dates de l'exposition. Malgré que le vernissage soit chose du passé, l'exposition vous enchantera par sa beauté et je dirais sa «saveur» à caractère international.