Sü

Suzanne Fortin (1947-) travaille sous le nom d'artiste Sü. Originaire de Montréal, elle a reçu ses lettres de noblesse en arts. Elle voyage entre le Québec et l'Afrique au niveau professionnel et tarde à cause de son travail à s'imposer comme artiste. C'est à la retraite en 2005, plusieurs années après sa formation en arts visuels, qu'elle entreprend une carrière artistique qui l'amène jusqu'à New York.

Wired dancers, 2008, Techniques mixtes

Je lui laisse les mots pour vous parler de sa démarche artistique :

«Je suis l'instrument par lequel les images, les formes, les mots se forgent et se déposent sur le canevas. Le tout s'orchestre en volume, en hauteur, en vertige dans un tourbillon de phrases, de sentiments, de vérités.
J'ai adopté les techniques mixtes qui s'articulent assez bien dans l'espace. À la naissance des formes, la pensée emprunte des sentiments qu'elle projette sur la toile en des mots entraînant un cortège de couleurs, se juxtaposant aux fibres en relie.»

Dans le clip vidéo suivant, vous pourrez vous faire une idée de son travail et de sa recherche.

You tube

Art ou déco

Je veux simplement attirer votre attention aujourd'hui sur un article de Nicolas Mavrikakis De la décoration comme art dans Le Devoir de ce matin.

Comme quoi il attire notre attention sur une exposition Palazzo Chupi de l'artiste Michael Blum qui se tient au centre Optica jusqu'au 21 mars. 

Mais qui est Michael Blum? Je vous invite à lire l'article. Intéressant...

Photo: Paul Litherland, tirée de Le Devoir

Daigno

Daigno, Alain Daignault dans la vie de tous les jours est un artiste passionné. C'est un artiste pluridisciplinaire qui travaille peinture, dessin, sculpture, céramique et moulage. Il est également directeur photo et caméraman pour la télévision. Son atelier se situe à Boucherville. Son parcours est riche et très varié.

«Ma démarche artistique se réalise à travers des séances de dessins et peintures de modèles vivants donner dans plusieurs ateliers de dessin. Ce qui m’intéresse, c’est le processus.» - Site web de l'artiste

J'ai découvert l'artiste dans l'exposition Le corps humain et son travail m'a tout de suite plu. Il expose présentement à la Galerie Dosha dans le Vieux-Beloeil. Vous trouverez sur son site web ses multiples réalisations. Je me permets de vous présenter la pièce qui m'a le plus attirée, je dirais au premier regard. Elle est présentée à l'exposition chez Dosha. J'aime beaucoup le rendu du dessin et la facture de cette œuvre. 

Ghasel, huile- (Site web de l'artiste)

Petit jeu du MNBAQ

Oups! Occupée en ce moment! J'ai toutefois eu le temps de découvrir ce petit jeu au Musée national des beaux-arts du Québec. Il s'intitule Êtes-vous Lemieux, Pellan, Leduc ou Riopelle? Vous n'avez qu'à répondre à quelques questions pour voir auquel de ces peintres vous ressemblez le plus. Pour moi, ce fut Pellan...

Simple rappel au cas où vous passeriez par Québec, les expositions permanentes des ces quatre artistes sont toujours disponibles. Pour un petit retour en arrière nous avons parlé, dans ce blogue, de Pellan le 4 août 2013, Jean-Paul Lemieux dans le billet du 9 décembre 2013, Fernand Leduc dans celui du 19 janvier 2014 et Riopelle en a fait la une le 5 avril 2013.

Pellan, Citrons ultra-violets, 1947 (MNBAQ)

Élise Lafontaine

Élise Lafontaine (1984-) est une artiste de la relève qui termine présentement son BAC à l'Université Concordia à Montréal. Malgré son jeune âge, elle expose déjà au Canada, au Japon, aux États-Unis et en Turquie.

Sa démarche artistique questionne le rapport entre l'homme et la nature avec lequel elle tente de faire constater l'effet accessoire de la nature.

«Mes compositions sont comme autant de déclinaisons d’un monde désordonné, isolé ou oublié. Elles jouent sur le paradoxe d’une présence humaine brillant par son absence dans une nature transformée, un environnement marqué par son intervention.» - Site web de l'artiste

Comme elle le dit, son travail se situe à la limite de l'abstraction et de la figuration. Ses couleurs se transforment directement sur la toile, le geste prenant une importance première à la réalisation de l’œuvre. Je trouve très intéressant le fait qu''elle joue se plaise à jouer avec les perceptions du spectateur (voir billet du 11 mars 2013). Je vous invite à lire sa démarche sur son site web, elle ouvre la porte à bien des découvertes artistiques.

Irradiation, 2014, huile sur toile - (site web de l'artiste)

Dosha

Nous avons visité hier, mon copain et moi, une petite galerie qui m'a été recommandée. On m'a dit que Sylvia Edgerton, la propriétaire, s'occupait énormément de ses artistes. Située dans le vieux Beloeil, la galerie s'appelle Dosha. 

Galerie Dosha, image tirée du site web

Aussitôt à l'intérieur nous avons constaté qu'une belle énergie  y circulait. Il y a un côté boutique et un autre galerie. On y retrouve des œuvres de plusieurs artistes réunis sous une thématique commune. En ce moment, le thème est le corps humain et cette exposition se termine le 1er mars prochain. C'est une galerie locative, on y loue des espaces pour les artistes et artisans. 

Les artistes n'ont qu'à soumettre leur candidature à propos d'un des thèmes choisis pour l'année en cours. La prochaine exposition regroupera des artistes en «bleu»  et ceci das tous les sens possibles du mot : la couleur bleue, les bleus, le blues, un bleu sur la peau, les nuances de bleu, être fleur bleue... 

Comme artiste ou comme client, je vous invite à passer à la galerie en allant prendre un café à la Chocolaterie du Vieux-Beloeil tout près ou un petit repas au restaurant Le Trait-d'union juste en face.

Je vous laisse les liens pour la galerie. Bonne visite.

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Courriel
Adresse : 922, rue Laurier, Vieux-Beloeil (Québec)  J3G 4K9

Téléphone : 450 813-4737

Pierre Gauvreau et Janine Carreau

Pierre Gauvreau (billet du 8 octobre 2014) et Janine Carreau sont à l'honneur à la Galerie de la Maison du Festival Rio Tinto Alcan du 19 février jusqu'au 24 mai 2015.

On se souvient que Gauvreau, co-signataire du manifeste  Refus global, est décédé en 2011. Il reste l'un des peintres qui ont marqué l'histoire artistique du Québec. Il faisait partie du mouvement des automatistes.

Pop-corn et gomme baloune, 1960

Janine Carreau (1948-) est une artiste québécoise dont les médiums sont la peinture, la photographie et les collages. Elle était encore toute petite lorsque Gauvreau commençait sa carrière artistique. Elle est, plus tard, devenue sa compagne de vie. Ensemble ils ont réalisé une «série» de cadavres exquis qui est un véritable trésor artistique.

Elle crée, entre autre entre 1980 et 2014, onze Journaux quotidiens annuels. On pourra voir le plus récent lors de l'exposition ainsi que «les beaux tableaux promis à Pierre» lors de son départ.

L'arrivée au port, Techniques mixtes sur toile, 1995 - (Gallery Gevik)

Une exposition qui vaut le détour. L'entrée est libre.

Hector et la recherche du bonheur

Vous direz que je fais dans la critique cinéma... pas vraiment. Je veux vous parler du film Hector et la recherche du bonheur v.f. de Hector and the search for happiness. Il sortira bientôt en salle (je ne peux confirmer la date) mais il est possible de le visionner en streaming sur Internet. Un film allemand mais dans lequel on retrouve la participation de Téléfilm Canada.

Juste en regardant le titre, je me disais que je n'aimerais pas. Ouf! Quel choc! Un bon film, un film comme je les aime. Le jeu des acteurs est juste, drôle et on ne s'ennuie pas du tout. 

«Hector est un psychanalyste londonien qui a une vie rangée et une routine bien établie. Lorsqu'il réalise que tous ses patients sont à la recherche du bonheur, il commence à se questionner sur sa propre existence et sur son besoin d'être heureux. Pour découvrir ce qu'est fondamentalement le bonheur, il décide de partir à sa recherche à travers le monde. Il rencontre plusieurs individus caractériels qui lui font part de leur vision du sujet et de quelle façon il se concrétise dans leur culture. À la fin de son périple, il est confronté à ses propres démons et devra décider ce qui pour lui est important.» - Cinoche

Que vient faire ce film dans un blogue artistique? Il y a le petit côté «journal de bord» qu'il retrouve dans son sac dans son avion de départ, un cadeau laissé par sa femme. Tout au long du film, il le remplira de ses observations et de croquis sur ce que pourrait être (ou ne pas être) le bonheur. Ceci et la mise en scène un peu dessin animé à l'occasion amènent ce petit côté artistique. Enfin, tout ça pour vous dire que je retournerai le voir sur grand écran. Voici la bande annonce - Allociné.