Wow! Vente aux enchères à New York : «des œuvres de Jackson Pollock, de Roy Lichtenstein et de
Jean-Michel Basquiat ont contribué au record de 495 millions de dollars
chez l'encanteur Christie's.». -- Radio-Canada, 17 mai 2013.
J'ai révisé mes billets car je croyais vous avoir déjà parlé de Pollock. Je n'ai rien trouvé et cela m'a permis de voir les billets que j'ai rédigés... un peu de façon hétéroclite mais les artistes dont j'ai brièvement fait mention ont tous et toutes beaucoup d'importance pour moi.
Aujourd'hui, je vous propose donc Jackson Pollock (1912-1956) qui est un contemporain de Barnett Newman, dont je vous ai parlé dans un billet en février, et qui fait également partie du mouvement de l'expressionnisme abstrait américain.
La pratique du all-over, technique mise au point par l'artiste Janet Sobel, ainsi que le « dripping » (drip painting), qu'il a beaucoup employé de 1947 à 1950, l'ont rendu célèbre surtout grâce aux photos et aux films réalisés par Hans Namuth, et qui le montrent plus ou moins dans le feu de l'action de son travail (fin été et début automne 1950).
Participant à une même exposition collective en 1942, Lee Krasner, artiste peintre, découvre Pollock, l'homme et l'artiste, et tombe amoureuse des deux. Quelques mois après, ils vivent ensemble, chez elle, en gardant chacun leur atelier. C'est à partir de cette date que Krasner, amie de Clement Greenberg, célèbre critique d'art américain, favorise des rencontres entre eux, ainsi qu'avec leur professeur à tous les deux, Hans Hofmann. L'artiste Willem De Kooning fait également partie de ces rencontres.
Greenberg aime le travail de Pollock. Son approche du travail de Pollock est nuancée et de plus en plus enthousiaste à mesure que ce dernier évolue. Il met l'accent sur ses qualités formelles et expressives et n'hésite pas à le comparer aux plus grands noms.
Number 8, 1058 x 850 cm
Dans les premiers essais, ses «drippings» dissimulaient l'image. Il cherchait continuellement à cacher ce qui pouvait «se voir». Même durant les dernières années, lorsqu'on retourne les toiles on peut entrevoir une image derrière les coulisses de peinture. Il travaille également sur la toile non tendue sur un faux-cadre. Il étend un rouleau de toile directement au mur ou, surtout, sur le plancher et il peint ainsi,
Alcoolique, Pollock se tue dans un accident de voiture le 11 août 1956 alors qu'il était en état d'ébriété.
Number 8, 1058 x 850 cm
Dans les premiers essais, ses «drippings» dissimulaient l'image. Il cherchait continuellement à cacher ce qui pouvait «se voir». Même durant les dernières années, lorsqu'on retourne les toiles on peut entrevoir une image derrière les coulisses de peinture. Il travaille également sur la toile non tendue sur un faux-cadre. Il étend un rouleau de toile directement au mur ou, surtout, sur le plancher et il peint ainsi,
« Je ne tends pratiquement jamais ma toile avant de peindre. Je préfère clouer ma toile non tendue au mur ou au sol. J'ai besoin de la résistance d'une surface dure. Au sol je suis plus à l'aise. Je me sens plus proche du tableau, j'en fais d'avantage partie; car de cette façon, je peux marcher tout autour, travailler à partir des 4 côtés et être littéralement dans le tableau. C'est une méthode semblable à celle des peintres Indiens de l'Ouest qui travaillent sur le sable. » -- Pollock.
Alcoolique, Pollock se tue dans un accident de voiture le 11 août 1956 alors qu'il était en état d'ébriété.
Le film Pollock (2000) qui relate la vie de l'artiste a été réalisé et interprété par Ed Harris. J'ai beaucoup aimé ce film.
Le tableau de Jackson Pollock qui s'est vendu 58,4 millions de dollars.
« Quand je suis dans mon tableau, je ne suis pas conscient de ce que je
fais. C'est seulement après une espèce de temps de prise de connaissance
que je vois ce que j'ai voulu faire. Je n'ai pas peur d'effectuer des
changements, de détruire l'image, etc., parce qu'un tableau a sa vie
propre. J'essaie de la laisser émerger. C'est seulement quand je perds
le contact avec le tableau que le résultat est chaotique. Autrement, il y
a harmonie totale, échange facile, et le tableau est réussi. » Déclaration parue sous le titre « My painting » dans l'unique numéro de la revue Possibities, éditée par Robert Motherwell et Harold Rosenberg, New York, hiver 1947-1948, qui cite aussi une partie supprimée mais qui apparaît dans le brouillon pour cet article. -- Wikipédia.
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