Wow! Pas de dodo dans l'avion. Pluie à Nantes. Pas vraiment exploré les environs, à suivre...
Une seule galerie d'art actuel... mais pas aussi actuel qu'au Québec donc aucun intérêt pour nous. Il y aura d'autres tentatives de voir l'art à Nantes.
Cependant, nous reviendrons à Nantes pour le départ et j'ai découvert ce festival, le Printemps des arts. Nous allons tenter d'en profiter.
jeudi 30 mai 2013
mardi 28 mai 2013
Soyez indulgents
Oui, soyez indulgents. Je quitte demain mercredi pour la France avec mon chum, atterrissage à Nantes puis direction La Rochelle et l'Île de Ré, ensuite Bordeaux et puis l'aventure.
Je vous offre cette image de la ville de Nantes trouvée sur Wikipédia . J'en aurai certainement quelques unes originales à déposer sur mon blogue. Passez me voir de temps à autre, je devrais garder contact.
Nantes vue de La Loire
Je ne connais pas encore tous les endroits que je visiterai mais je garderai quelques souvenir sur ce qui m'aura inspirée ou émerveillée. J'amène un petit carnet de croquis et mes crayons... je verrai bien ce qui en résultera. et comment je pourrai utiliser ces informations dans mes toiles à venir.
J'aimerais bien vous emmener avec moi, nous avons toutes et tous besoin de vacances et de dépaysement. Les miennes ont été reportées à quelques reprises. Je les anticipe remplies de belles découvertes, peu importe que le ciel soit bleu ou gris. Je profiterai de toutes les belles occasions et j'espère faire de belles rencontres.
Je n'oublierai pas de lever mon verre à votre santé!
À bientôt!
Muscadet du vignoble nantais
lundi 27 mai 2013
Plus que quelques jours
Ce midi, je retourne à Gatineau. Aujourd'hui je verrai mes petits puis je rencontrerai une amie pour le souper. Demain, après mes rendez-vous, je reviens vite à Montréal car mercredi nous traversons l'Atlantique.
Pour ceux et celles à qui je ne l'avais pas dit, je vous laisse deviner la destination avec ces deux clips vidéo. Le premier m'a été révélé par mon ami Jean la semaine dernière. Il s'agit du groupe Beirut.
Le second, d'un tout autre genre, date de 1964 et nous présente Barbara. Avez-vous deviné la fameuse destination? Cela n'est pas très difficile, le titre apparaît sur les clips. Et ce ne sera qu'un départ...
dimanche 26 mai 2013
Willem de Kooning
Voilà un petit moment que je n'ai pas parlé de l'expressionnisme abstrait américain. Outre Newman et Pollock, on reconnaît de Kooning comme
l'un des fondateurs du mouvement expressionniste abstrait même s'il refuse
d'être catégorisé dans un mouvement artistique. Né à Rotterdam, Willem de Kooning (1904-1997) obtiendra sa nationalité américaine seulement en 1962. On le Il est décédé des suites de la maladie d'Alzheimer.
Il a peint beaucoup de portraits et ses médiums sont la gouache, le pastel, l'aquarelle et les techniques mixtes. Au début des années 1940, il utilise le noir et blanc car il manque d'argent pour acheter des pigments de couleur. On le connaît également comme sculpteur et dessinateur.
Black untitled, 1948
Il commence sa carrière de peintre en 1936. Il rencontre Marcel Duchamp et Jackson Pollock au début des années 1940. Il partagera également un atelier avec Arshile Gorky qui lui apprendra à donner l'idée du volume à partir d'une forme plate.
Première exposition solo à la Charles Egan Gallery en 1948. En 1950, il est sélectionné pour présenter ses œuvres à la Biennale de Venise. C'est le début de sa carrière internationale. Par la suite il exposera en Allemagne, à Paris et en Hollande entre autres.
En 1969, il se rend à Rome où il exécute ses premières sculptures.
Seated Figure on a Bench, 1972, bronze, Tate collection
En 1970, au Japon, il s'initie aux techniques du dessin japonais, notamment
celle du Nihonga. Par la suite, il créera une série de lithographies pour la Hollander Workshop (New York).
Malgré sa maladie, il continuera à peindre des œuvres qui feront également l'objet d'expositions. À Rotterdam, une école d'art porte son nom. Il reçoit, en 1964 la Presidential Medal of Freedom, En 1986 il obtient la distinction avec la National Medal of Arts. Il partage en 1979, avec Eduardo Chillida (sculpteur espagnol), le prix Andrew W. Mellon.
Voici un clip vidéo qui illustre bien le travail de Willem de Kooning.
samedi 25 mai 2013
Mon ami Jean
Dans mon billet du 16 mai dernier «Suite à une rencontre ravigotante», je vous parlais du travail de mon processus créateur pour me permettre de réaliser une toile pour un ami. J'avais déjà le titre en tête moi qui ai toujours du mal à en trouver un. En fait, je me suis laissée aller tout simplement ou, plutôt, j'ai laissé aller mon cœur et elle m'est apparue. Naturellement, pour demeurer intègre avec moi-même, je n'ai pas exclu la phase «essais/erreurs»...
Hier, c'était le grand jour pour moi et... il semble qu'il ait aimé le résultat. L'occasion a fait que j'ai passé un super bel après-midi avec Jean et Sylvie et mon chum qui s'est joint à nous.
Tout cela pour vous dire que mon processus créateur a été très efficace et peut-être qu'une des causes de son effervescence c'est que j'aime beaucoup Jean. Mais cela n'a aucune valeur scientifique, c'est juste utile dans mon journal de bord.
Ce matin, j'ose vous présenter le résultat final de Rouge tendre bleu. Ceux qui connaissent bien Jean comprendrons le lien de ce titre. Pour les autres, il faudra me demander.
Pour bien la voir, elle prend un peu de place sur la page, tout comme l'amitié. Alors je l'ai intégrée la plus grande possible.
Cher Jean, si tu lis ceci, ne m'en veux pas d'afficher TA toile. Il faut que je puisse parfois faire voir les résultats de mes interrogations et du travail de mon processus créateur. J'espère seulement que Rouge tendre bleu te rappellera combien je t'apprécie lorsque qu'elle apparaîtra dans ton champ de vision.
De plus, en fin d'après-midi hier et suite à cet après-midi qui a passé trop rapidement pour moi, j'ai reçu une invitation à souper avec trois belles amies. Une autre rencontre ravigotante et je vous assure la journée d'hier a remonté mon niveau d'énergie pour plusieurs semaines. Merci à vous toutes pour cette belle soirée et ce souper copieux. Je vous aime.
Nous retournons à Montréal un peu plus tard mais je quitte Gatineau avec un petit pincement au cœur. Il va falloir que je dépose cela sur une toile. À suivre...
vendredi 24 mai 2013
Les matériaux
Qu'appelle-t-on matériau lorsqu'on parle de la réalisation d'une œuvre d'art? Le travail des artistes a beaucoup évolué depuis Rodin et Michel-Ange. Les artistes des siècles derniers utilisaient l'argile, le bois la pierre pour réaliser une sculpture par exemple. Puis sont apparus des métaux, tels que le bronze, fabriqués et façonnés par des techniques mises au point par l'homme.
Les artistes se servaient également d'autres matériaux fabriqués comme le peinture, les craies de couleur ou les pastels, les crayons-feutres pour la peinture sur toile, sur bois, sur papier, etc.
Pour la littérature, le matériau correspondrait aux mots, pour la musique ce serait les instruments ou la voix.
Donc, à partir de cette matière première, on crée des métamorphoses qui donnent un sens différent de celui qu'il avait à priori. L'artiste crée, transforme le rapport initial du matériau selon sa vision des choses, son vécu, sa recherche, son style.
Actuellement, les artistes peuvent se servir de matériaux qui n'ont pas vraiment été créés pour avoir une valeur artistique. Prenons comme exemple la fameuse Fontaine de Marcel Duchamp. Pourquoi est-ce devenu une œuvre d'art? L'artiste l'a nommée comme telle, mais est-ce suffisant? Nous ouvrons là tout un débat. En plus cette Fontaine n'a pas été fabriquée par lui... Même encore aujourd'hui, beaucoup ne peuvent concevoir que cette sculpture fasse même partie de l'histoire de l'art.
Nous voyons de plus en plus d'artistes, notamment en sculpture, utiliser des matériaux «recyclés» qui n'ont aucun rapport avec l'art. Nous entrons dans l'art conceptuel ou le choix des matériaux revêt souvent une signification sociale, politique, philosophique, etc. L'événement Recycl'art à Montpellier dans la Petite-Nation nous donne un bon exemple de l'utilisation de matériaux recyclés et inusités.
«D’un point de vue environnemental, on collabore avec des artistes travaillant des matières premières soit naturelles, soit récupérées, soit recyclées. L’idée est un mélange de tous ces éléments, dont le but majeur est la valorisation des savoir-faire issus de richesses particulières et de l’utilisation de matières naturelles.» -- Site web Recycl'art
Parmi les artistes participants, j'ai découvert Geneviève Guénette. Comme vous le voyez dans l’œuvre suivante, le concept est réfléchi, les matériaux n'étaient pas dédiés à cette finalité à prime abord.
Le pied dans la porte, Geneviève Guénette
«D’un point de vue environnemental, on collabore avec des artistes travaillant des matières premières soit naturelles, soit récupérées, soit recyclées. L’idée est un mélange de tous ces éléments, dont le but majeur est la valorisation des savoir-faire issus de richesses particulières et de l’utilisation de matières naturelles.» -- Site web Recycl'art
Parmi les artistes participants, j'ai découvert Geneviève Guénette. Comme vous le voyez dans l’œuvre suivante, le concept est réfléchi, les matériaux n'étaient pas dédiés à cette finalité à prime abord.
Le pied dans la porte, Geneviève Guénette
Donc, l'artiste utilise des objets ou des matériaux qui n'étaient pas destinés à devenir une œuvre d'art. Il ouvre des «possibilités», une nouvelle façon de créer ou de voir la finalité des choses.
J'intègre, personnellement, des matériaux tels des morceaux d'acier rouillé, des plumes, des morceaux de bois, des fibres, des pierres, etc, dans mes toiles. Je tente de les intégrer à de l'acrylique et j'aime bien l'avenue que prend ma recherche. Souvent, des amis ou des gens, qui ont vu ou entendu parler de mon travail, me fournissent les matériaux à partir desquels je débute un travail de réflexion.
Regardez également ce vidéoclip d'Annie Thibault, dont je vous ai parlé précédemment, qui a étudié en sciences et en arts afin de trouver «un chemin de traverse» et qui se sert de son intérêt scientifique pour créer ses œuvres d'art. Une recherche tout à fait passionnante. Encore là, des matériaux inusités pour une œuvre d'art.
Est-ce que cela vous donne des idées?
jeudi 23 mai 2013
Romero Britto
Pour faire une suite avec Roy Lichtenstein, je m'en voudrais de passer à côté de l'artiste très coloré, Romero Britto (1963-). Peintre et sculpteur brésilien, nous retrouvons dans son travail des éléments de cubisme, de pop art et de graffiti.
Maintenant établi à Miami, son atelier se retrouve dans le quartier Coconut groves où il expose ses toiles dans la rue. Il a percé au niveau international avec son style de bandes dessinées bizarres. Il a créé pour plusieurs grandes compagnies autant des fresques murales, des images pour des produits ou encore des sculptures.
Imaginez... il a même travaillé pour Disney.
Derrière Britto on retrouve une véritable entreprise de vente d'objets dérivés. Je possède même, personnellement, l'ensemble théière, sucrier et pot à lait... maintenant épuisée sur le site. Il fait peut-être aussi partie de votre environnement sans que vous n'y ayez porté attention.
Voilà... pour en terminer avec le pop art américain, je vous propose un clip vidéo qui présente l'ensemble de son œuvre.
mercredi 22 mai 2013
Frank Stella
Lors de mon passage en arts à l'UQO, un des mes professeurs me disait de rechercher le travail de Frank Stella (1936-). Après quelques lectures, j'ai compris pourquoi il me conseillait de regarder la recherche de cet artiste américain. Il voulait sans doute orienter la mienne même si ce que je fais est complètement différent. Son influence a toujours une place de choix dans mon travail.
The Science of Laziness, 1984
Par exemple, la toile ci-haut, est décrite comme une huile, peinture émail et peinture alkyde sur toile, magnésium brossé, aluminium et fibre de verre. Elle est conservée à la National Gallery of Art of Washington DC. Il utilise des matériaux que l'on ne voit pas habituellement sur une toile. Sans le savoir, je suivais ses traces avec mes morceaux de métal rouillés. Mon prof avait vu une relation dans mon travail avec celle de ce grand artiste... cela m'avait donné des ailes.
De plus, Stella est influencé par Le Caravage, Franz Kline, Jasper Johns, Jackson Pollock et Barnett Newman. Wow! Il n'en fallait pas plus pour que je m'intéresse à son travail de plus près. Donc, il est sensible à l'expressionnisme abstrait puis, par le «hard-edge painting». Il est lui-même considéré comme un des précurseurs du minimalisme et figure parmi les principaux artistes, avec Joseph Albers, de «l'Op art» ou art optique, mouvement avec lequel on exploite la faillibilité de l’œil avec des illusions ou des jeux optiques.
Marrakech
Giufà, la luna, i ladri e le guardie, 1984
Voici un court clip vidéo qui illustre bien l'ensemble de son œuvre.
Est-ce que cet artiste vous touche personnellement?
mardi 21 mai 2013
Roy Lichtenstein
Pour en terminer avec l'article sur la vente record chez Christie's à New-York la semaine dernière, voici l'un des artistes dont la toile s'est vendue à un prix très appréciable. Roy Lichtenstein est considéré comme l'un des artistes les plus importants du pop art américain. Il s'inspire de la publicité et des bandes dessinées. Il parle de son style comme étant «aussi artificiel que possible». Il était peintre et sculpteur. Il s'intéressa également à l'expressionnisme abstrait qu'il mit du temps à apprécier.
De 1961 à 1965, il peint surtout des tableaux inspirés des bandes dessinées.
M Maybe, 1965
Son oeuvre la plus célèbre est selon plusieurs sources Whaam!
Whaam!, 1963, 1,7 x 4 m.
Les traits sont épais, les contours bien marqués et les couleurs pures. Il met au point une technique de masque pour produire les points de trame qui deviendront sa marque de commerce. Il engage même un assistant pour le faire.
Il fait également de la sculpture sont celle-ci inspirée de Gaudi, Barcelona Head, pour les Jeux olympiques d'été de Barcelone.
Barcelona Head, 1991-1992
Voici un tableau, tiré de Wikipédia, qui donne les prix de vente de quelques unes de ses toiles, dont la dernière vente chez Christie's en mai 2013. Il faut noter qu'en 1989, son œuvre Torpedo... Los! avait trouvé preneur pour la modique somme de 5,5 millions de dollars, ce qui constituait pour l'époque un record pour un artiste vivant.
Work | Date | Price | |
---|---|---|---|
Big Painting No. 6 | Nov-1970 | $75,000 | |
Torpedo...Los! | 7-Nov-1989 | $5.5M | |
Kiss II | 1990 | $6.0M | |
Happy Tears | Nov-2002 | $7.1M | |
In the Car | 2005 | $16.2M | |
Ohhh...Alright... | Nov-2010 | $42.6M | |
I Can See the Whole Room...and There's Nobody in It! | Nov-2011 | $43.0M | |
Sleeping Girl | 9-May-2012 | $44.8M | |
Woman with Flowered Hat | 15-May-2013 | $56.1M |
Torpedo... Los!, 1989
Je vous laisse ce petit clip vidéo nous montrant l'artiste au travail dans son atelier... et quel atelier!
lundi 20 mai 2013
Andy Warhol
Pour faire suite à mon billet d'hier sur Jean-Michel Basquiat, j'ai pensé en écrire un à propos de son mentor et ami Andy Warhol que vous connaissez certainement un peu plus. Ses œuvres ont marqué l'histoire de l'art. Vous les reconnaîtrez certainement.
Andy Warhol, de son vrai nom Andrew Warhola, (1928-1987) était un artiste américain, peintre, producteur musical et cinéaste qui a innové la peinture avec le mouvement du pop art dont il est l'un des créateurs. Son travail fut souvent controversé mais il est reconnu comme l'un des artistes les plus connus du XXe siècle.
Andy Warhol, de son vrai nom Andrew Warhola, (1928-1987) était un artiste américain, peintre, producteur musical et cinéaste qui a innové la peinture avec le mouvement du pop art dont il est l'un des créateurs. Son travail fut souvent controversé mais il est reconnu comme l'un des artistes les plus connus du XXe siècle.
Au début de sa carrière dans les années 1950, il commence à travailler comme dessinateur publicitaire. En 1962, il participe avec Roy Lichtenstein et des artistes français, entre autres Niki de Saint-Phalle et Yves Klein, à une grande exposition du Pop Art et du Nouveau réalisme à New York. C'est à ce moment qu'il peint ses premières boîtes de soupes Campbell's et Dollars.
Campbell's soup can, 1962
À cette époque, il commence une série de portraits d'acteurs, célébrités, musiciens et personnages du monde de l'art.
Gold Marilyn, 1962
En 1964, Warhol ouvre la Factory dans un loft sur la 47e rue à New York. Il s'en sert comme atelier artistique qui sert en même temps de
studio d'enregistrement pour ses œuvres cinématographiques et de lieu de
rencontre pour son entourage. Il y tournera plusieurs films
expérimentaux, improvisés, sans sujet ni scénario. À la
manière de ses toiles, ces films procèdent par la duplication d'un même
motif, comme dans Sleep (tourné dans l'appartement de John Giorno), où l'on voit le poète Giorno dans son sommeil pendant cinq heures et 21 minutes : Warhol filme à l'aide d'une caméra des plans fixes de son modèle dans des axes de prise de vue différents, ces plans muets étant dupliqués.
En 1972, il fait un retour à la peinture avec des portraits sérigraphiés, comme ceux de Mao Zedong,
qu'il retouche de manière très gestuelle tout en réalisant des
œuvres d'art abstrait et en utilisant la peinture à l'oxydation. Il devient alors submergé par les commandes.
Entre 1982 et 1986, Warhol réalise les dernières séries reprenant des œuvres très célèbres, comme la Naissance de Vénus de Botticelli ou La Cène de Vinci. En 1986 viendront les derniers Selfportraits et la série de portraits de Lénine.
Lénine
Pendant les dernières années de sa vie, il n'hésita pas non plus à profiter de
sa notoriété pour mettre en avant de jeunes artistes de New York comme Jean-Michel Basquiat ou encore Keith Haring.
Voici un clip filmé en 1986 avec Andy Warhol et Jean-Michel Basquiat.
dimanche 19 mai 2013
Jean-Michel Basquiat
Suite au billet d'hier dans lequel apparait son nom dans la vente record à New York, j'ai choisi Basquiat pour mon billet de ce matin, pour faire un lien avec celui d'hier.
Peintre américain, né de parents d'origines porto ricaine et haïtienne, Jean-Michel Basquiat est décédé à 27 ans d'une overdose. Il devient rapidement un peintre d'avant-garde très populaire et pionnier de la mouvance « underground ». Son style est original, spontané, naïf, énergique et très coloré.
Peintre américain, né de parents d'origines porto ricaine et haïtienne, Jean-Michel Basquiat est décédé à 27 ans d'une overdose. Il devient rapidement un peintre d'avant-garde très populaire et pionnier de la mouvance « underground ». Son style est original, spontané, naïf, énergique et très coloré.
Il fait partie du mouvement néo-expressionniste américain.
En 1983, après sa rencontre avec Andy Warhol, ils créent ensemble plus d'une centaine de toiles. Leur rencontre sera marquante pour eux autant sur le plan artistique que personnel. Il ne se remettra pas du décès de Warhol en 1987 et ne lui survivra qu'un an.
Sa carrière compte trois grandes périodes. -- Wikipédia
- La première, de 1980 à fin 1982, il peint sur toile, représentant le plus souvent des personnages squelettiques et des visages ressemblant à des masques. Ces toiles représentaient son obsession de la mortalité de l'Homme. Il peignait aussi des éléments tirés de sa vie dans la rue : voitures, bâtiments, policiers, jeux d'enfants, graffitis.
Sans titre, 1981
- De 1982 à 1985 il peint sur panneaux de toutes matières et de toutes formes, et des tableaux individuels avec traverses visibles, on y retrouve des écritures, des collages, et des représentations sans relation apparente les unes avec les autres. Ces toiles révèlent un fort intérêt pour son identité noire et hispanique, son identification avec les personnages noirs historiques ou contemporains, et les événements qui leur sont liés.
- Skull, 1983
- La dernière période, débute vers 1986 et va jusqu'à sa mort en 1988. Il présente un nouveau genre de peinture figurative, un style différent avec des sources, des symboles et un contenu contrastant avec ses autres peintures.
- Victor, 1987
samedi 18 mai 2013
Record historique et Pollock
Wow! Vente aux enchères à New York : «des œuvres de Jackson Pollock, de Roy Lichtenstein et de
Jean-Michel Basquiat ont contribué au record de 495 millions de dollars
chez l'encanteur Christie's.». -- Radio-Canada, 17 mai 2013.
J'ai révisé mes billets car je croyais vous avoir déjà parlé de Pollock. Je n'ai rien trouvé et cela m'a permis de voir les billets que j'ai rédigés... un peu de façon hétéroclite mais les artistes dont j'ai brièvement fait mention ont tous et toutes beaucoup d'importance pour moi.
Aujourd'hui, je vous propose donc Jackson Pollock (1912-1956) qui est un contemporain de Barnett Newman, dont je vous ai parlé dans un billet en février, et qui fait également partie du mouvement de l'expressionnisme abstrait américain.
La pratique du all-over, technique mise au point par l'artiste Janet Sobel, ainsi que le « dripping » (drip painting), qu'il a beaucoup employé de 1947 à 1950, l'ont rendu célèbre surtout grâce aux photos et aux films réalisés par Hans Namuth, et qui le montrent plus ou moins dans le feu de l'action de son travail (fin été et début automne 1950).
Participant à une même exposition collective en 1942, Lee Krasner, artiste peintre, découvre Pollock, l'homme et l'artiste, et tombe amoureuse des deux. Quelques mois après, ils vivent ensemble, chez elle, en gardant chacun leur atelier. C'est à partir de cette date que Krasner, amie de Clement Greenberg, célèbre critique d'art américain, favorise des rencontres entre eux, ainsi qu'avec leur professeur à tous les deux, Hans Hofmann. L'artiste Willem De Kooning fait également partie de ces rencontres.
Greenberg aime le travail de Pollock. Son approche du travail de Pollock est nuancée et de plus en plus enthousiaste à mesure que ce dernier évolue. Il met l'accent sur ses qualités formelles et expressives et n'hésite pas à le comparer aux plus grands noms.
Number 8, 1058 x 850 cm
Dans les premiers essais, ses «drippings» dissimulaient l'image. Il cherchait continuellement à cacher ce qui pouvait «se voir». Même durant les dernières années, lorsqu'on retourne les toiles on peut entrevoir une image derrière les coulisses de peinture. Il travaille également sur la toile non tendue sur un faux-cadre. Il étend un rouleau de toile directement au mur ou, surtout, sur le plancher et il peint ainsi,
Alcoolique, Pollock se tue dans un accident de voiture le 11 août 1956 alors qu'il était en état d'ébriété.
Number 8, 1058 x 850 cm
Dans les premiers essais, ses «drippings» dissimulaient l'image. Il cherchait continuellement à cacher ce qui pouvait «se voir». Même durant les dernières années, lorsqu'on retourne les toiles on peut entrevoir une image derrière les coulisses de peinture. Il travaille également sur la toile non tendue sur un faux-cadre. Il étend un rouleau de toile directement au mur ou, surtout, sur le plancher et il peint ainsi,
« Je ne tends pratiquement jamais ma toile avant de peindre. Je préfère clouer ma toile non tendue au mur ou au sol. J'ai besoin de la résistance d'une surface dure. Au sol je suis plus à l'aise. Je me sens plus proche du tableau, j'en fais d'avantage partie; car de cette façon, je peux marcher tout autour, travailler à partir des 4 côtés et être littéralement dans le tableau. C'est une méthode semblable à celle des peintres Indiens de l'Ouest qui travaillent sur le sable. » -- Pollock.
Alcoolique, Pollock se tue dans un accident de voiture le 11 août 1956 alors qu'il était en état d'ébriété.
Le film Pollock (2000) qui relate la vie de l'artiste a été réalisé et interprété par Ed Harris. J'ai beaucoup aimé ce film.
Le tableau de Jackson Pollock qui s'est vendu 58,4 millions de dollars.
« Quand je suis dans mon tableau, je ne suis pas conscient de ce que je
fais. C'est seulement après une espèce de temps de prise de connaissance
que je vois ce que j'ai voulu faire. Je n'ai pas peur d'effectuer des
changements, de détruire l'image, etc., parce qu'un tableau a sa vie
propre. J'essaie de la laisser émerger. C'est seulement quand je perds
le contact avec le tableau que le résultat est chaotique. Autrement, il y
a harmonie totale, échange facile, et le tableau est réussi. » Déclaration parue sous le titre « My painting » dans l'unique numéro de la revue Possibities, éditée par Robert Motherwell et Harold Rosenberg, New York, hiver 1947-1948, qui cite aussi une partie supprimée mais qui apparaît dans le brouillon pour cet article. -- Wikipédia.
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