L'automne en couleurs de Nancy Stella Galianos

L'artiste hilairemontaise Nancy Stella Galianos présente au sympathique Café du passeur une très belle exposition intitulée L'automne en couleurs.

Dans cette exposition, nous retrouvons un atmosphère automnal par ses couleurs chaudes de terre et de feuilles mortes. Elle revient, pour cette exposition, à ses abstractions qui enflamment notre imaginaire et nous donnent envie de créer à notre tour. Les couleurs sont vibrantes et riches.

Cette exposition qui sera présentée jusqu'au 10 décembre au Café du passeur, 242 chemin des Patriotes Nord à Mont-Saint-Hilaire. Pourquoi ne pas aller l'admirer avec une personne qui nous est chère autour d'un bon café? Jocelyne Bilodeau la propriétaire vous recevra avec grand plaisir.

Nancy Stella Galianos

 

Le travail fait bien les choses

Oui, le travail fait bien les choses. Parce que lorsqu'on est artiste, il faut travailler fort pour bien des choses. Une petite réflexion ce matin en attendant de recommencer une autre journée de création.

D'abord pour créer

Rien ne se créer, rien ne se perd dit-on? En tous les cas, si rien ne se crée, les artistes ont besoin de beaucoup d'énergies pour créer une œuvre. Elle peut venir spontanément comme un résultat d'une longue recherche. Mais la reconnaissance arrive après beaucoup de pratique de son art, de répétitions, de «faut pas lâcher», de larmes parfois et d'efforts quotidiens.

Pour se faire connaître

Oui, cela ne vient pas tout seul malheureusement. Et la diffusion est souvent le côté plus difficile pour un artiste. Il faut sortir de sa zone de confort et se projeter vers l'avant-scène. Cela demande souvent un effort pour l'artiste pour qui l'atelier demeure son lieu de refuge et son havre de paix. Entrer dans une galerie, un symposium ou autre, c'est devoir accepter de se mettre à nu et d'affronter la critique. 

Pour réaliser ses rêves

Cela ne se fait jamais sans efforts. Mais il faut que l'artiste y croit avant tout et se donne des objectifs même un peu fous. Il lui faut se voir réaliser ses projets. Il doit se sentir spécialiste de son art, peu importe la forme et comment il le vit. Ce n'est pas le moment d'être modeste. Chaque artiste est porteur de son message, de sa recherche, de sa création.

Pour exister

Un dentiste ne se demande pas si son travail vaut quelque chose. Il le sait, le quantifie et personne ne trouve à y redire. Pour un artiste,  mettre un prix sur son travail est plus difficile. Trop bas, c'est un raté et trop haut il restera avec sa production. Pourquoi les acheteurs négocient-ils souvent le prix d'une œuvre? Ils croient souvent que c'est facile la création, les artistes s'amusent, une toile Wallmart coûte moins cher... Quel est le prix à payer pour une œuvre unique? Tout cela dépend de la réputation de l'artiste, de son expérience, des prix qu'il a remportés, de son unicité, bref de beaucoup de facteurs qui viennent enrichir son travail.

Pour pouvoir gagner sa vie

Ce qui est le cas de peu d'artistes soyez-en assurés. Et encore, rares sont ceux qui vivent aisément. Mais le fait de vivre sur le seuil de la pauvreté ne les empêchent pas de poursuivre leur travail. La passion de la création prend le dessus. Ils vivent la simplicité involontaire... 

Voici quelques réflexions ce matin pour exprimer une satisfaction de réaliser quelques rêves parce que, comme tous les artistes, j'ai travaillé fort pour y arriver. Je suis en résidence de création cette semaine et je compte en profiter au maximum. Hors-Cadre et sa propriétaire Isabelle Daval mettent leurs installations pour que des artistes vivent de beaux moments à partager avec le public.

À droite sur la photo, Isabelle Daval

Hors-Cadre, 320 chemin Knowlton, Lac Brôme.

 

Michel David à Corrid'Art

L'artiste en arts visuels Michel David expose ses plus récentes œuvres au Corrid'Art ce la Ville de Mont-Saint-Hilaire. Un artiste en constante évolution pour qui rien la recherche évolue continuellement.

Michel David est aussi connu pour sa peinture sur des pierres. Petites ou plus grandes, celles-ci se retrouvent à l'occasion dans l'une de mes toiles. Il est également un excellent photographe et explore aussi de nouvelles façons de faire à travers cet art.

«Transformation» est le titre de cette nouvelle exposition solo. Ses œuvres sont remplies de sensibilité et les couleurs sont magnifiques. Je lui laisse la parole : 

«Une œuvre, pour moi, n’est que le reflet de notre rapport au monde. Dans cet échange, les formes et les couleurs en bataille et en harmonie traduisent des états d’être. Dans le processus créateur, ils s’expriment à l’intérieur de moments de plénitude, d’extase et de douleur qui se veulent libres et sans balises.» - M. David

C'est une invitation à visiter son exposition aux heures d'ouverture des bureaux de l'hôtel de ville.

Un artiste qui vaut la peine de faire le détour. L'exposition est commencée depuis le 21 juillet 2017 au 100, rue du Centre civique à Mont-Saint-Hilaire.

L'exposition se terminera le 28 septembre. 

Un rendez-vous raté

De passage dans le Bas-Saint-Laurent, mon amie Ginette et moi aurions aimé traverser à l'Île verte pour la journée Ph'ART en direct. C'est une activité organisée dans le cadre de la Journée Québécoise des Phares. Au menu, démonstrations d'artistes et artisans, musique, ateliers artistiques. Cela semblait intéressant. D'ailleurs nous recevions (après notre retour à la maison) encore de la publicité pour l'activité.

Mauvaise surprise! Le traversier était rempli depuis quelques jours. Et le traversier... il fonctionne avec les marées. Pas de marée haute et pas de traversier! Une activité, selon moi, complètement ratée si on veut avoir plus de participants. On connaît les heures des marées au moins un an à l'avance... alors pourquoi la «Société des Phares» ne prévoit pas une journée qui favorise de telles activités. Est-ce que c'était préparé pour occuper les insulaires avant tout? Tant de travail pour avoir un peu raté cet événement.

Je ne sais pas ce qui pourrait être fait pour une 3e édition en 2018. Peut-être ajouter des zodiaques, des chaloupes, des canots, des kayaks... que sais-je? Nous sommes revenues frustrées de nous être cognées le nez sur la vitrine de la commis de la Société des traversiers. Vous voulez avoir des visiteurs? Alors, faites en sorte que toutes vos ressources soient mobilisées.

Je ne sais pas si l'activité a eu du succès, je l'espère car les artistes travaillent très fort pour se faire connaître et nous faire voir leurs talents. Mais je suis certaine que plusieurs autres personnes se seraient jointes à vous si elles avaient pu franchir la distance de l'île au moins à pied.

Sylvie Pelletier à la Galerie DOSHA

L'artiste Sylvie Pelletier expose depuis le 28 juin à la Galerie DOSHA au 922 rue Laurier dans le VIeux-Beloeil.

L'artiste figurative propose une collection de pastels sur papier évoquant sa recherche sur l'être humain. Magnifiques dessins qui viennent jouer sur nos émotions. L'utilisation du pastel est un excellent choix pour les œuvres présentées. Laissons-la nous parler :

«D’aussi loin que je me souvienne, les gens, le portrait, le modèle vivant et la couleur ont toujours exercé une fascination sur moi. À travers l’être humain, qu’il soit nu ou non, je cherche à révéler sa vraie nature, sans artifice. La forme, le mouvement et la couleur font vibrer ce corps au rythme des émotions me permettant ainsi d’en capter les moindres vibrations et de m’approcher, un tant soit peu, de l’essence unique de chaque être.» - S. Pelletier

Le vernissage de l'exposition La vie en couleur aura lieu le dimanche 9 juillet de 13 h à 16 h. Je vous invite à venir découvrir l'artiste dans un collectif de 8. L'exposition se terminera le 23 juillet prochain. L'entrée est libre.

Pelletier, Mon grand-papa à moi, Pastel sur papier

Colette Bordeleau : artiste photographe et récupératrice

Toujours à la Galerie DOSHA, l'artiste photographe Colette Bordeleau participe à l'exposition Lumière. 

C'est une artiste qui ose. Ses magnifiques photographies qui superposent les images et donnent un nouveau regard sur une ville, un lieu, un moment. Colette Bordeleau m'impressionne tant par ses photos que par ses montages récupérateurs qui allient photographies, objets récupérés et couleurs, le tout montées sur un support de bois ou autre. Elle présente avec d'autres yeux, imagine ce que personne ne s'est attardé à le faire. Je lui donne la parole

«Je dépasse les limites de la photographie et ce, hors du cadre établi.  Dans un musée, dans un salon et ailleurs, puisse cet art, tellement galvaudé, vivre au quotidien ! Je réanime des thématiques en exploitant ses couleurs, ses textures, ses formes. Je crée l’image afin qu'elle fasse partie dans son essence de la personne qui la choisit.

Mes œuvres-photos accompagnent un objet récupéré la rendant utile au jour le jour tout en étant décorative. Je marie mes photos à des matériaux, des outils, des ustensiles, des souvenirs, antiques ou vintages. Je compose des montages dimensionnels destinés à habiter le vécu de son lieu de résidence.» - C. Bordeleau.

Vous pouvez encre voir ses photographies à la Galerie DOSHA au 922 rue Laurier dans le Vieux-Beloeil jusqu'au 25 juin prochain.

Bordeleau_Montréaldanse

Raymond Vigneault à la Galerie DOSHA

J'ai découvert un artiste de lumière et de «clins d’œil» avec la nouvelle exposition Lumière à la Galerie DOSHA. Il fait quelques clins d’œil à Kandinsky et à Vermeer que je trouve très intéressants. Notamment dans l’œuvre ci-dessous.

Lumière sur Kandinsky

Le tableau ci-contre est un portrait de Kandinsky et, lorsqu'on y regarde de plus près, on peu y voir autour du portrait différentes œuvres du célèbre peintre russe du début du 20e siècle.

L'artiste nous propose également deux toiles plus abstraites aux couleurs lumineuses. Vous devrez passer par la galerie si vous désirez en savoir plus sur et voir ses autres toiles.

Raymond Vigneault est un artiste de Longueuil qui en est à ses premières armes dans la diffusion de son univers artistique. Son travail est intéressant et c'est un artiste à suivre de plus près.

L'exposition se terminera le 25 juin prochain. Il sera possible de rencontrer cet artiste ainsi que les sept autres participants à l'exposition collective  à ce moment-là. La galerie DOSHA est située au 922 de la la rue Laurier dans le Vieux-Beloeil.